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Latin 15716

Cote : Latin 15716  Réserver
Ancienne cote : « Sentencie 22 » (Sorbonne,1338)
Ancienne cote : « 168 » (Sorbonne, XVIIe s.)
Ancienne cote : « 192 » (Sorbonne, XVIIIe s.)
XIIIe s. (milieu)
Ce document est rédigé en latin .
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits
Paris . Un seul copiste (main parisienne) .
Initiales puzzle filigranées à l’encre rouge et bleue, prolongées par des bandes d’i, pour le début de chaque livre sur 7 à 10 l. (voir f. 2ra, 4rb, 4vb, 74ra, 76va, 132va, 134ra, 177ra, 179va) ; lettres filigranées alternativement rouges à filigrane bleu et bleues à filigrane rouge (2 l.) ; Texte sur deux colonnes, à l’encre noire ; rubriques dans le texte (chapitres, subdivisions, auctoritates) ; titres courants à l’encre rouge et bleue (numérotation des livres), avec mention dans l’angle supérieur de chaque feuillet, du numéro de la distinction. Table des capitula : sur deux colonnes, initiales alternativement rouges et bleues ; copie en solution de continuité pour l’intitulé de chaque capitulum . La division en distinction est indiquée en marge, à l’encre rouge et bleue. )
Parchemin; piqûres ; 243 + I ff. , 336 x 233 mm ( just. : 190 x 122 mm) ; marge sup. = 43 mm, marge inf. = 105 mm ; marge int. = 34 mm, marge ext. = 80 mm ; entrecolonne = 9 mm .
Foliotation moderne ; le f. 1 appartient à un bifeuillet dont le premier feuillet est collé au contreplat supérieur ; de même, le f. I appartient à un bifeuillet dont le second feuillet est collé au contreplat inférieur ; 1 (2-13v) 12 ; 2 (14-25v) 12 ; 3 (26-37v) 12 ; 4 (38-49v) 12 ; 5 (50-61v) 12 ; 6 (62-73v) 12 ; 7 (74-85v) 12 ; 8 (86-97v) 12 ; 9 (98-109v) 12 ; 10 (110-121v) 12 ; 11 (122-133v) 12 ; 12 (134-145v) 12 ; 13 (146-157v) 12 ; 14 (156-169v) 12 ; 15 (170-181v) 12 ; 16 (182-193v) 12 ; 17 (194-205v) 12 ; 18 (206-217v) 12 ; 19 (218-229v) 12 ; 20 (230-243v) 14 . Réclame en fin de chaque cahier (sauf cahier 20).
Réglure à la mine de plomb.
Reliure ancienne sur ais de bois, peau beige. Traces de boulons sur le plat inférieur et de fermoirs sur le plat supérieur .
Estampilles de la bibliothèque de la Sorbonne f. 2, f. 128v, f. 243v ; Estampilles de la Bibliothèque nationale correspondant aux années 1792-1802 (cf. Josserand-Bruno, 277 type 17) : f. 2, f. 243v .

Conditions d'accès

En raison de son état de conservation, la consultation de ce document est soumise à autorisation, sur demande motivée.

Historique de la conservation

Collège de Sorbonne . Le manuscrit peut être identifié grâce aux incipit du deuxième et pénultième f. dans le catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 65] : « 31. Sentencie ex legato magistri Petri de Essoniis incipit in secundo folio de nominum differenciis [f. 3ra] in penultimo apparet [f. 242ra] Precium centum sol. »Estimation du ms (f. 1) : « precii C solid. ». L’estimation est répétée au f. 1v. Légué au collège de Sorbonne par Pierre d’Essones († avant 1290), avec autres sept mss (parmi lesquels figurent les mss lat. 16040 et lat. 15822, selon R. H. Rouse corrigeant Delisle, voir « The Early Library of the Sorbonne... », p. 64 n. 73). Trois mss furent achetés avec l’argent d’un bréviaire légué par lui. Cf. Glorieux, Aux origines , I, p. 323 ; Delisle, Cab. des mss , II, p. 166. Sur la date du legs voir Rouse, R. H., « The Early Library of the Sorbonne… », notamment p. 65. On remarque que ce legs ne figure pas dans le catalogue de 1290, malgré la date du décès de Pierre d’Essones : selon R. H. Rouse, il s’agit d’un ms ayant échappé au catalogage de 1290 (voir ibid. , p. 63 n. 70).
Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 720-721] : Eustatius de Menislo (avant 1414) ; Judocus de Liza (1419) ; Lambertus de Monte (1421) ; Johannes de Huoeven (1422) ; Johannes de Ponte (1423) ; Johannes Flicke (1423) ; Johannes Solerii (1440) ; Derianus Petri (1446) ; Laurentius de Roverella (1453) ; Johannes Colomines (1454) ; Lucas de Molendinis (1458) ; Jacobus Britonis (1461) ; Guillemus Ficheti (1462) ; Johannes Chenart (1463) ; Petrus Scissoris (1470).On relève la mention de deux noms d’emprunteurs (f. 1, marge supérieure) : « Guillelmus de Porta » « J. de Malliaco ». Ces deux emprunteurs ne figurent ni dans les documents du collège (registre de prêt ; livre des prieurs ; cartulaire ; obituaire) ni dans les travaux éditant des sources universitaires (CUP ; AUP ; COURTENAY, W., P arisians Scholars ...) ni dans les différents travaux prosopographiques sur la faculté de théologie et ses maîtres ou sur les collèges parisiens (SULLIVAN, T., Parisian Licentiates in Theology , A. D. 1373-1500... ; GLORIEUX, P. Répertoire des maîtres en théologi e... ; GOROCHOV, N., Le collège de Navarre ... ; KOUAME, T., Le collège de Dormans-Beauvais ... ; FABRIS, C., Le collège de Laon ...)
Prix : « precii C solid. » (f. 1, f. 1v)
Ancienne cote : cote 1338 : d’après N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 64] : [31. …] ; cote XVIIe s. « 168 » (f. 1), on remarque une divergence avec le catalogue N.a.l. 100 (catalogue Sorbonne XVIIe s.) qui indique la cote « 192 » ; cote XVIIIe s. « 529 » (contreplat supérieur) accompagnée de la note suivante : « Ce ms. du 13e siècle contient 1° les opinions du maître des Sentences qui ne sont pas soutenues par les modernes /2° les 4 livres des Sentences de P. Lombard ».
Annotations : On relève l’intervention de quatre mains principales.
1) La première main intervient dans les marges latérales et entre les lignes. L’encre employée est sombre, proche de l’encre du copiste. L’écriture est de petit module, les lettres assez espacées. Un grand nombre des annotations qui lui sont attribuables consistent dans l’identification des auteurs ou des œuvres cités par Pierre Lombard (voir par exemple f. 6ra : la phrase de Pierre Lombard « Et hoc confirmant auctoritate Augustini... » est accompagnée en marge de l’identification « Augustinus De doctrina christiana liber .I. » ; voir de même l’identification des citations scripturaires et patristitiques dans le prologue, f. 4rb-vb). Outre l’établissement de cet apparat critique, cette première main fournit des éléments éclairant le sens littéral des Sentences : sont souvent indiqués des synonymes, expliqués des mots difficiles par l’étymologie (voir par exemple f. 102va pour le mot « coalescat », une note marginale indique « coalescat, id est crescat vel id est nutriatur. Dicitur enim de con et alo,-lis »). Ces remarques sont présentes dans la plupart des pages du ms. Certaines remarques, plus longues, figurent dans la marge supérieure ou inférieure et sont précédées ou suivies du numéro de la ligne (voir f. 7v « l. 33 », f. 8 « l. .XXV. » f. 14 « l. X4 », f. 15v « accidens : l. V », f. 17 « l. 13 », f. 17v « l. X1 [sic] », f. 18 « l. .V. », f. 24v « utrumque, l. .XXVII. », f. 26v « l. .VI. », f. 27 « l. .III. », f. 37v « l. .VIII. », f. 41v « l. .XXII », f. 47v « l. .VI. », f. 48v « l. .XVI. », f. 49 « notula l. 29 » et « l. .V. », f. 53 « Id quod testimonio Hilarii, l. .XIIII. » et « et secundum hoc, l. ultima », f. 53v « l. .XXXVIII. », f. 54 « non idem, l. .I. » et « se omnem, l. .XXIIII. », f. 55 « labefactare, l. .XVI. » et « translative, l. .XXX. », f. 59 « l. 3 », f. 62 « cum spiritu, l. .XVII. », f. 62v « et impossibilitatem vero, l. .XXXVI. », f. 63v « obdurationis, l. .V. », f. 64 « Reliquie per electionem gratie, id est ex sola gratia l. .XXVII. », f. 64v « neque per scire definit : l. .XXVIII. », f. 84v « Querendum etc., l. .XXXIII. », f. 85v « promulgat, l. .XXV. », f. 89v « et ita divisit, l. .XXXIX. », f. 90 « probabile, l. .III. », f. 91 « Si enim causa est ejus, id est Filii, l. .XI. », f. 92 « Ideoque tempora, l. .XVI. », « puniandorum, l. .XII. », « producant qua, l. .XXXI. », « jumenta, l. ultima », f. 92v « cujus materia vel simulitudo, l. ultima », f. 93 « que in mente rationali naturaliter sunt, l. .XXVI. », f. 94 « Filius autem ymago, l. .VI. », f. 94v « in prima causarum, l. .III. », f. 95 « stabili sanitate, l. .XXIII. », f. 95v « ergo nec formare, l. XXVI. », f. 98v « ad hoc autem, l. .XI. », f. 99v « vates secundum Ysidorum, l. .VII [sic pro .III.] », f. 100v « humilitatem , l. .XI. », f. 117 « et ita ex duplici, l. .XXXII. », f. 122v « l. .XVII. », f. 123 « l. .II »), f. 134, « l. .XXI. », f. 136v ?, f. 141, « Isti, l. .XI. », f. 144v « multiplex secundum istos, l. .XII. », f. 149 « secundum propassionem, l. .XXII. », f. 150 « in notula, Pati potuit et passibilitate », f. 156v, « l. .XXIII. », f. 157v « Cum ergo, l. .II. », f. 168v « l. .18. », f. 170v, « l. .V. », f. 172 « l. .VIII., clarissima disputatione » et « et alius, l. .XXI. », f. 184 « l. 12 », f. 191v, « l. 4, Panis ille », f. 192 « Idem, l. .VII. », f. 194 « l. .VII., Secretam », f. 195, « l. 4 », f. 197, « l. .X. », f. 200 « l. .I. », f. 250, « Sive se noverint corporaliter, l. .XX. », f. 210 « l. .XII. », f. 212, « De omni sacramento, l. .XXV. », f. 213 « l. .V., adjurantes » et « l. .III. quantum legendum est evangelium », f. 213v « l. .XIIII. », f. 215 « l. .VI. », f. 224v « l. .XIIII. »). On remarquera que la place de l’annotation (marge inférieure ou supérieure) détermine la numérotation : si l’annotation est en haut, le décompte des lignes part du haut de la colonne ; inversement, si l’annotation est en bas, le décompte des lignes part en général du bas (voir f. 18v marge supérieure, « l. 13 » correspond à la treizième ligne en partant du haut de la colonne « a », terme Hylarius tandis que f. 18v marge inférieure,« l. .V. » correspond à la cinquième ligne de la colonne « a » en partant du bas, expression neque ex derivatione). Le terme ou l’incipit du passage dans le texte suscitant le commentaire sont réécrits et soulignés en marge.
Ce travail d’identification ou d’explicitation du texte de Pierre Lombard pourrait avoir été écrit par le copiste : ces différentes annotations présentent en effet de fortes ressemblances avec les indications au rubricateur figurant dans les marges et non rognées (voir par exemple f. 102v). Ces annotations semblent en tout cas contemporaines à la copie : elles n’ont cependant pas été faites simultanément à celle-ci. Ainsi, au f. 92 (marge inférieure), il apparaît clairement que l’annotateur évite avec soin la décoration filigranée (voir aussi f. 185 et f. 213, marges inférieures). On pourrait définir ainsi les « étapes » dans la mise en forme des annotations qu’elles soient, ou non, le fait du copiste : étape 1, copie avec indications pour le décor ; étape 2, rubriques ; étape 3, décor sous forme de lettres filigranées ; étape 4, explications littérales avec indication du numéro de ligne pour les annotations les plus longues situées dans la marge supérieure ou inférieure et s’appuyant sur une réglure.
Les annotations les plus longues contiennent, elles aussi, des éléments pour un commentaire littéral. On note cependant la présence de questiones assez brèves, suivies d’une réponse immédiate (amorcée par Ro pour Responsio ou Respondeo). Ce type de questiones s’apparente aux dubia circa litteram qui figurent dans un grand nombre de commentaires du XIIIe s.
2) La deuxième main est responsable d’une divisio textus figurant au f. 1v et portant sur le prologue des Sentences . Elle emploie une encre marron. L’écriture, cursive, est soignée. Elle date probablement de la première moitié du XIVe s. Cette main intervient fort peu dans le reste du manuscrit : elle est responsable de plusieurs divisiones textus , au début du L. I, situées en général dans les marges inférieures du ms (voir notamment f. 4v, 6v, 8).
3) La troisième main, employant une encre plutôt grisâtre intervient, elle aussi, au début du manuscrit. L’écriture, cursive, semble dater de la fin du XIVe s. Les phrases sont brèves et figurent en général dans les marges latérales du ms. Cette main procède à une analyse de la structure du texte des Sentences (voir par exemple f. 6, marge externe, « Hic magister soluit dubitationem notam de virtutibus » puis « Ponit magister objectionem contra determinationem suam »).
4) Une quatrième main semble s’inspirer du travail effectué par la main 3. Elle annote l’ensemble du manuscrit. L’écriture beaucoup plus cursive que la précédente, conduit à différencier la main 3 d’avec la main 4. Cette main apparaît au f. 17 : elle s’efforce de dégager la structure du texte mais en distinguant différentes conclusiones : voir par exemple f. 17, marge externe « Conclusiones hujus distinctionis sunt 8 : prima ... ». Il s’agit donc de propositions, relativement brèves, qui résument distinction par distinction, la pensée du Lombard. La main 4 procède de deux manières, qu’elle combine parfois : d’une part, elle distingue les passages des Sentences qui correspondent à une conclusio , chaque conclusio est numérotée car une distinction contient en général plusieurs conclusiones ; d’autre part, elle indique le contenu de la conclusio ainsi que son numéro. Ainsi, figurent dans les marges soit une accolade à laquelle correspond une numérotation, sans que le contenu de la conclusio ne soit formulé (voir par exemple f. 108v, marge externe « 4a conclusio », « 5a conclusio »), soit, dans la marge inférieure, le contenu des conclusiones constituant la distinction, en général sous forme de liste (voir par exemple f. 36, marge inférieure : « Sciendum est : 2a conclusio, nominis singulis personis proprie dicuntur relative et non substantialiter, 3a conclusio, nomina... »). On relève la combinaison de ces deux méthodes à plusieurs reprises : dans les marges latérales apparaît une accolade suivie du numéro de la conclusio puis de son contenu (voir par exemple f. 70, marge extérieure « 2a conclusio : Queritur non concedendum velle mala fieri »). La main quatre procède aussi à une divisio textus qu’elle place dans la marge inférieure (voir par exemple f. 69v, f. 112v etc.)
On peut distinguer l’intervention, beaucoup plus ponctuelle, d’au moins trois autres mains.

Présentation du contenu

F. 2ra-243ra [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : [ Capitula ] « Omnis doctrina est de rebus vel de signis… – … Utrum passiones sanctorum debeamus velle » (2ra-4rb) ; [ Prologus] « Cupientes [hic notatur causa movens scilicet desiderium proficiendi add. interlin. ] aliquid de penuria [sciencie adquisite add. interlin.] ac [prima causa retrahens defectus scientie add. interlin.] tenuitate [ingenii add. interlin.]… – … librorum capitula distinguntur premisimus » ( éd. cit. , 3-4) (4rb-4vb) ; « … Primus Liber ( rubr. ) ». « Veteris ac nove legis… – … quem Deus non voluit » (éd. cit., 55-328) (4vb-73ra) . – L. II : [ Prologus , copié sans solution de continuité avec la fin du L. I] « Que ad misterium… – … considerationem creaturarum transeamus ». « Explicit primus Liber Sententiarum ». ( éd. cit ., 327) (73ra) ; « …Capitula secundi Libris ( rubr. ) ». « Quod unum est principium rerum… – … An aliquando resistendum sit potestati » (74ra-76va) ; « … Liber secundus. Unum esse rerum principium ostendit, non plura, ut quidam putaverunt ( rubr. ) ». « Creationem rerum insinuans… – … ut in malis nulli potestati obediamus » ( éd. cit , 327-580) (76va-132rb). – L. III : [ Prologus , copié sans solution de continuité avec le L. II] « Jam nunc hiis intelligendis atque… – … Deo revelante valeamus ». « … tertius Liber Sententiarum ( rubr. ) » ( éd. cit , 23) (132rb-va) ; [ Capitula ] « Quare Filius carnem assumpsit non Pater… – … De legis et evangelii distantia » (132va-133vb) ; [ Prologus , 2ème partie] « Hujus voluminis continentia sub compendio perstringitur (rubr.) ». « Hic enim rationis ordo postulat… – … gratia ad infirmum accedat » ( éd. cit , 23) (133vb-134ra) ; « … Liber tercius de incarnatione Verbi ( rubr. ) ». « Cum venit igitur plenitudo temporis… – … ut viciorum fere occidantur » ( éd. cit , 23-229) (133vb-177ra). – L. IV : « … Capitula quarti Libri ( rubr. ) ». « De sacramentis. Quid sit sacramentum… – … vel augeat bonorum gloriam » (177ra-179rb) ; [ Prologus ] « Hiis tractatis que ad doctrinam rerum pertinent… – … ad doctrinam signorum accedamus » ( éd. cit. , 231) (179rb) ; « De sacramentis. Ubi quatuor prius consideranda sunt ( rubr. ) ». « Samaritanus [Lu. .X. add. interlin. ] enim vulnerato appropinquans… – … ad pedes usque via duce pervenit ». « Explicit quartus Liber Sententiarum ». ( éd. cit. , 231-560) (179rb-242vb).
F. 1 : [Liste, sous forme de distinctiones , de huit opinions du maîtres des Sentences qui ne sont plus tenues (main du XIVe s.)] (éd. E. A. Synan, « Nineteen Less Probable Opinions of Peter Lombard », Medieval Studies , 27, 1965, p. 340-344 ; CUP I, n°194). « Iste sunt opiniones Magistri Sententiarum que non tenentur a modernis ». « In primo libro. D. 17. Ubi dicit quod caritas que est amor Dei et proximi est spiritus sanctus solus et non habitus creatus. D. 24. Ubi dicit quod… – … D. 13. Ubi dicit [quod scismatici, degradati, prescisi ab ecclesia , heretici, excommunicati non habent potestatem consecrandi corpus Christi al. man. ] ».
On note que le rubricateur a signalé deux des propositions non tenues, en marge, à l’encre rouge : « Hic non omnino tenetur opinio magistri » et « Hic non tenetur positio magistri » (respectivement f. 26vb et f. 38ra). Ces deux opinions figurent sur la liste du f. 1. On relève aussi deux autres mentions d’une main contemporaine à la copie signalant deux opinions non tenues par le Lombard dans le L. IV : « Id est non leguntur baptizati alias non sustinetur hic magister » (f.181rb, marge externe) ; « L. .IIII. A brutis : hec fuit opinio magistri. Aliter sentiunt plures moderni. Ut autem verum sit dictum magistri potest sic glosari... » (f. 195ra, marge supérieure). Ces deux opinions figurent dans la liste du f. 1.
Une main plus tardive (fin XIVe s.) les signale aussi (voir f. 181rb, f. 195ra, marge interne) mais en mentionne plusieurs autres : certaines figurant dans la liste du f. 1 (voir f. 81vb, f. 114vb-115ra, f. 139ra, f. 157va), d’autres n’apparaissant pas dans la liste du f. 1 mais connues par d’autres listes (voir f. 88ra, f. 186rb, f. 194va, f. 206va), d’autres enfin spécifiques au lat. 15716 et qui ne sont pas signalées comme non tenues dans les autres listes consultées (voir f. 185vb).
F. 73v et 243v blancs.

1) Texte


BRADY (éd.), PETRUS LOMBARDUS, Sententiae in IV libris distinctae , t. I pars I, Prolegomena et t. I, pars II (Liber I et II), Grottaferrata, 1971 ; t. II (Liber III et IV), Grottaferrata, 1981

2) Codicologie


JOSSERAND, Pierre et BRUNO, Jean, "Les Estampilles du département des imprimés de la Bibliothèque nationale", dans Mélanges d’histoire du livre et des bibliothèques offerts à Monsieur Franz Calot , Paris, 1960, 261-298 et pl. XXIII-XXIV

3) Histoire


DELISLE, Léopold, Le Cabinet des manuscrits de la bibliothèque impériale [puis nationale ] …, Paris, 1868-1881, t. II, p. 166 et t. III, p. 24..
FRANKLIN, A., Les anciennes bibliothèques de Paris: églises, monastères, colléges, Imprimerie impériale, Paris, 1867, t. 1, p. 290
GLORIEUX, Mgr. Palémon, Aux origines de la Sorbonne , t. I Robert de Sorbon. L’homme – Le collège – Les documents , Paris, 1966 ; t. II Le cartulaire , Paris, 1965
ROUSE, R. H., « The Early Library of the Sorbonne », Scriptorium , 21, 1967, p. 243 (repris dans ROUSE, R. H. et M.A, Authentic Witnesses : Approaches to Medieval Texts and Manuscripts , Notre-Dame, 1991, p. 359.)
VIELLIARD, J. (éd.), JULLIEN DE POMMEROL, M.-H. (collab.), Le registre de prêt de la bibliothèque du collège de Sorbonne (1402-1536) , Paris, 2000, p. 720-721 : cité parmi les manuscrits empruntés

2010
Christian Heck, Qu'est-ce que nommer? L'image légendée entre monde monastique et pensée scolastique , Turnhout : Brepols, 2010

Informations sur le traitement

Notice rédigée par Claire Angotti, revue par Marie-Hélène Tesnière et encodée par Delphine Mercuzot, le 30 juillet 2013.

Dépouillement bibliographique

Ce dépouillement bibliographique est réalisé de façon systématique à partir des publications acquises par le département des Manuscrits. Il est issu de chargements périodiques (dernier chargement : février 2021).

2015

Mediaeval commentaries on the Sentences of Peter Lombard, vol. 3, dir. Philipp W. Rosemann, Leiden : Brill, 2015, cité p. 83-85, 90-91, 94-95, 99, 101, 105, 108, 138.