Historique de la conservation
Collège de Sorbonne. Ex-libris gratté (f. 1v). Le ms peut être identifié grâce au catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 1. Sentencie ex legato archidiaconi Tornacensis incipit in secundo folio an Filius [f. 3ra] in penultimo trinum [f. 186ra]. Precium sexaginta sol. ».
Légué au collège de Sorbonne par Nicolas de Bruges († 1266), archidiacre de Tournai (voir Pycke, p. 283-284). Il lègue en 1266 500 l. à Robert de Sorbon pour l’entretien de cinq maîtres ès arts, étudiants en théologie. Le ms lat. 15704 a été donné au collège avec quatre autres mss. Cf. Glorieux,
Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 720] : Amandus de Brevimonte (avant 1408), Johannes de Landa (1415).
Nom d’un emprunteur ? « curato de Boussavenes » (contreplat supérieur, à l’envers).
Prix : [figure uniquement dans N.a.l. 99, [p. 63] : « … Precium sexaginta sol. »]
On relève l’intervention d’une main principale qui emploie une écriture très cursive, peu soignée, à l’encre marron clair. Elle date du début du XIVe s. Ses annotations ont été en partie rognées (voir par ex. f. 42). Elle intervient énormément au début du L. I, plus ponctuellement par la suite, mais avec constance, dans tout le manuscrit. Elle fournit le plus souvent un résumé de passages des
Une main apparaît ponctuellement, notamment au L. IV pour écrire quelques versus, parfois rognés (voir f. 149 « Job probat, inclinat Paulum, purgatque Mariam, Herodem punit in ceco se manifestat » ; voir aussi f. 151, f. 151v ; f. 173).
On note l’intervention d’une autre main, qui, dans la marge supérieure, indique la numérotation des distinctions.
Enfin, il semble y avoir plusieurs annotateurs ayant recours à la mine de plomb (voir par exemple f. 56r, f. 66r, f. 187v, f. 188) ; l’un d’eux mentionne, toujours dans la marge inférieure, des intitulés de questions sous forme de schémas à plusieurs branches partant de l’adverbe interrogatif
Présentation du contenu
F. 2ra-187va. [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri IV] (P. L., CXCII, 561-962 et BRADY, 1971 et 1981). - L. I : [
On remarque f. 21 et f. 21v la mention, peut-être due au correcteur : « Hec littera in libro Regum usque ad neque enim sine gratia debet precedere illam litteram quod ibidem sic que est in [alia pagina, exponc.] fine columpne precedentis » (f. 21va, marge ext.) ; on trouve en effet la mention « Ista littera quod ibidem sic usque ad sine gratia in .XI. linea est notula » (f. 21rb, marge ext.) La même main corrige fréquemment le ms (voir f. 22v par exemple) et rajoute en marge les fameuses notule ou glosse volatiles (voir f. 23ra, marge int.). La couleur de l’encre qu’elle emploie varie du marron foncé au gris assez clair.
Bibliographie
1) Texte
BRADY (éd.), PETRUS LOMBARDUS,
2) Codicologie
JOSSERAND, Pierre et BRUNO, Jean, "Les Estampilles du département des imprimés de la Bibliothèque nationale", dans
3) Histoire
GLORIEUX, Mgr. Palémon,
DELISLE, Léopold,
DEROLEZ, A., « Notice sur les livres et la bibliothèque de la cathédrale de Tournai au Moyen Age »,
VIELLIARD, J. (éd.), JULLIEN DE POMMEROL, M.-H. (collab.),
Informations sur le traitement
Notice rédigée par Claire Angotti, revue par Marie-Hélène Tesnière et encodée par Delphine Mercuzot, le 24 juillet 2013.