Français 14548

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Normandie. Ecriture gothique (textualis quadrata), une main.
Décoration de style parisien. Initiales enluminées (f. 2) ou historiées (f. 22, 31v, 154v) hautes de 5 à 8 lignes, à décor végétal se développant dans les marges, au début des grandes parties du coutumier. Les miniatures représentent le Trône de Grâce (f. 22), le roi de France en majesté (f. 31v) et un maître ou un juge s’adressant à un auditoire (f. 154v). On trouve aussi dans les marges une cigogne (f. 2). Les chapitres sont indiqués par des rubriques et de petites lettrines en or sur fond rouge et bleu. Le même style est utilisé pour les symboles « KL » du calendrier. Les initiales de la première table des matières, les « A » du calendrier et les pieds-de-mouche structurant le coutumier sont quant à eux alternativement dorés à filigrane bleu et bleus à filigrane rouge.
Parchemin, 301 f., 97 x 60 mm (just : 62 x 39 mm).
37 cahiers de 8 feuillets, sauf exceptions. Les deux premiers cahiers, contenant le prologue et la table du Grand coutumier en prose d’une part, et le calendrier d’autre part, ont pu constituer des unités codicologiques indépendantes (¶ 1 et 2), bien que de même origine que le reste du volume. Collation : ¶ 1 (f. 2-9)8, ¶ 2 (f. 10-21)12, ¶ 3-36 (f. 22-293)8, 37(f. 294-302)8+1. Le f. 1 appartient à un bifeuillet de papier moderne, rajouté comme garde.
Le f. 9-9v est blanc. Réclames. Le texte des f. 204-205v étant erroné, le copiste l’a biffé et a recommencé la copie au f. 206 ; la même réclame est inscrite aux f. 203v et 205v, afin de pouvoir découper les deux feuillets fautifs, ce qui n’a pas été fait. Signatures de cahier visibles en partie aux f. 65, 193, 216, 223.
Réglure à l’encre noire, à longues lignes, sur 18 lignes (17 pour le premier cahier, 16 pour le calendrier).
Reliure de maroquin rouge, à motifs floraux ; titre : « COUTUME | DE NORMAND. MS. ». Tranches dorées. Marque-page de satin.
Estampille « BIBLIOTHEQUE ROYALE » aux f. 3 et 302v, mentionnée mais non référencée par P. Josserand et J . Bruno, analogue à leur estampille n° 20, de la période 1814-1831, mais de plus petit module (20 mm) et avec un filet double en bordure (cf. Josserand, Bruno, p. 281-282) .