NAF 28679. Fonds Mohammed Dib

Le fonds Mohammed Dib se compose des brouillons de la plus grande partie de ses écrits, à l'exception des oeuvres du début de sa carrière (celles écrites en Algérie et juste après son arrivée en France en 1959). En effet, madame Colette Dib, épouse de l'écrivain et donatrice du fonds, n'a pu retrouver les brouillons de La Trilogie algérienne (La Grande maison, L'Incendie, Le Métier à tisser : 1952, 1954, 1957), du recueil de nouvelles Au Café (1955), du roman Un été africain (1959); il ne reste que très peu de brouillons concernant le recueil de poèmes Ombre gardienne (1961) et les romans Qui se souvient de la mer (1962) et Cours sur la rive sauvage (1964). Pour les autres oeuvres, en revanche, le fonds offre un grand nombre d'états différents, qui permettent une analyse génétique approfondie. La correspondance ne figure pas dans le fonds, même si des ébauches de lettres se retrouvent ponctuellement au verso de certains brouillons. Quelques textes sont apparemment restés inédits (des traductions et un projet de scénario par exemple). Le fonds de manuscrits est complété par un ensemble d'une trentaine d'imprimés ayant appartenu à l'écrivain, essentiellement des revues étrangères auxquelles il a collaboré, ou dans lesquelles il est question de lui.