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Latin 1403

Cote : Latin 1403  Réserver
Ancienne cote : Colbert 6575
Ancienne cote : Regius 4635 3
Horae ad usum Mettensem ou Heures dites d'Isabeau de Bavière, reine de France.
XIVe siècle (4e quart, vers 1380).
Ce document est rédigé en latin et en français.
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits
Metz.
Écriture gothique.

Décoration :

Outre les particularités dialectales et les mentions des saints honorés à Metz dans le calendrier, la décoration du manuscrit permet de le rattacher à la production messine : le style de l’enlumineur, partiellement redevable aux artistes parisiens du troisième quart du siècle, se retrouve dans plusieurs autres manuscrits originaires de Metz : un recueil de traités d’édification avec calendrier messin (BnF, ms. Français 9558) et le Livre d’heures de Linköping, étudié par C. Nordenfalk. L’artiste aurait aussi travaillé pour l’archevêque de Trêves, Kuno de Falkenstein, dont il a enluminé plusieurs manuscrits : un Évangéliaire de 1380, une Chronique universelle de Rudolf von Ems datée de1383 (Stuttgart, Landesbibliothek, Bibl. fol. 5) et un exemplaire du poème de Thomasin von Zerclaere (New York, Pierpont Morgan Library, ms. Glazier 54) : voir Fastes du gothique1981, p. 352, cat. 307.

Calendrier : 24 peinture de petit format (25/35 x 20/30 mm) sur fond d’or mettant en scène les mois et leurs attributs (f. 1-12v). – Heures : 10 peintures sur fond or, losangé ou quadrillé, unicolore rehaussé de palmettes ou de rinceaux d’or, occupant une demi-page (45/50 x 50/55 mm). Elles sont doublées, chacune, d’une initiale historiée, cette dernière reproduisant le sujet qui figure habituellement en tête de chacune des Heures.
Décoration secondaire :
Luxueux encadrements des pages avec peintures de baguettes à rinceaux de vignettes or, ornés d’anges (ff. 15, 99), de chimères (ff. 40, 56), de dragons, d’oiseaux (paon : ff. 27v, 47, 56 ; cygne et ses petits : f. 61), d’animaux (lapin : f. 40, 69 ; cerf : f. 51v ; chien : f. 61), de personnages (faucheur : f. 99).
Au début de chaque page du calendrier, des psaumes et des oraisons : initiales (3 lignes) ornées de vignettes, sur fond or.
Lettres champies (1 ligne) à l’intérieur du texte et au début des invocations des saints des litanies.Bouts de ligne sur fond or.
Toutes les enluminures de ce manuscrit ont été décrites et indexées dans la base Mandragore
Parchemin ;176 ff. à longues lignes, précédés de deux gardes de parchemin, suivis de trois gardes de parchemin ; 125 x 90 mm (justification : 75 x 50 mm).

24 cahiers : 112 (ff. 1-12), 22 (ff. 13-14) ; 38 (ff. 15-22), 48 (ff. 23-30), 58 (ff. 31-38), 68 (ff. 39-48), 78 (ff. 49-54), 88 (ff. 55-62), 98 (ff. 63-70), 104 (ff. 71-74), 118 (ff. 75-82), 128 (ff. 83-90), 138 (ff. 91-98), 148 (ff. 99-106), 158 (ff. 107-114), 168 (ff. 115-122), 178 (ff. 123-130), 188 (ff 131-138), 198 (ff. 139-146), 208 (ff. 147-154), 218 (ff. 155-162), 224 (ff. 163-166), 234 (ff. 167-170), 246 (ff. 171-176).

Réclames apparentes à la fin des cahiers 3-17. Signatures de feuillets parfois apparentes. FF. 14r-v (fin du Confiteor-début des Heures de la Vierge), 153-154 (fin de l’Office des morts-début des Heures du Saint-Esprit) blancs.
Texte écrit à l’encre brune ; rubriques à l’encre d’or. Calendrier à l’encre or et bleue.
Indication des mois dans le coin supérieur droit de chaque feuillet du calendrier.
À l’intérieur du plat inférieur : « 12 l. ».

Réglure à l’encre rouge
Reliure: la reliure est une des plus anciennes reliures brodées. La tapisserie peut être datée du début du XIVe s. Il est impossible, en revanche, de déterminer à quelle date la reliure fut réalisée. Toile sur ais. Broderie de soie en relief sur rembourrage de cartons : semé de fleurs à cinq pétales, brodées en soie écrue, vraisemblablement des églantines, dont les feuilles et les tiges dessinant de fines arabesques sont travaillées au point de Boulogne. Traces de fermoirs. Tranches dorées, avec décor de rinceaux, peint et légèrement ciselé, dont le style est proche de l’un des encadrements du manuscrit (f. 15) : voir Paris 1400 2004, p. 207, cat. 119, et Livres en broderies 1995, p. 49-50, cat. 4.
Reliure restaurée en 2019 : rattachement du bloc texte à la reliure, retrait du rondage au dos, stabilisation de la couvrure textile (couture des fils détachés par de l'organza de soie et recollage de la broderie pourpre) (dossier BnF-ADM-2018-133174-01).

Aux f. 1 et 176v : estampille de la « Bibliothecae regiae » (XVIIIe s.) correspondant au modèle Josserand, type C, pl. XXIII, fig. 7 .

Conditions d'accès

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Historique de la conservation

Se référant aux deux inscriptions du verso du plat supérieur, dont l’une signée de l’érudit Jean Ballesdens, Vallet de Viriville a identifié l’ouvrage comme ayant appartenu à la reine Isabeau de Bavière: « Hic liber creditur fuisse illustrissime Elisabethe Bavare Caroli sexti regis Francie uxori », et « Le lieu d’où je l’ay eu justifie qu’il a esté a ceste bonne reyne et qu’elle ne s’en est pas beaucoup servi. Ballesdens » (écriture du XVIIe s.) : voir Vallet de Viriville1858, p. 663-687, 826-835.
Pour l’auteur, la fleur brodée sur la soie de la couverture serait la fleur de mouron, emblème de la reine, qui possédait deux autres livres d’heures ainsi recouverts : les comptes de l’Argenterie mentionnent, en 1398, le paiement de 12 livres à Huguenin Arrode, brodeur de la reine, pour avoir brodé cent quarante tiges de mouron sur une chemise de velours noir destinée aux Heures d’Isabeau de Bavière (Arch. nat., KK 41, f. 219v, cité dans Les livres de broderie…, cat. 4). Le même Arrode avait brodé en 1388 un livre d’Heures aux armes de la reine, brodé de perles (Arch. nat. KK 19, f. 70v ; cité ibid.).
Si le manuscrit était bien destiné à une femme, comme en témoignent les formules rédigées au féminin dans le « Confiteor » et la prière « O intermerata » (f. 171), ainsi que le cycle iconographique de l’Office de la Vierge semblable à celui des Heures de Jeanne d’Evreux, rien, cependant, ne permet de vérifier cette hypothèse. Pour les différents auteurs, la dame représentée auprès de la Vierge dans la peinture du f. 15 ne porte aucun attribut royal et rien n’indique qu’il s’agit d’une reine de France. Par ailleurs, la couverture semble plutôt être brodée de fleurs d’églantine que de mouron :voir Fastes du gothique1981, p. 352, cat. 307, et Paris 1400 2004, p. 207, cat. 119.
Le manuscrit n’a pu être identifié parmi les Livres d’heures répertoriés dans les inventaires de la Librairie du Louvre entre 1411 et 1424 : inv. de 1411 (Bnf, ms. Français 2700, inv. C et D) ; inv. de 1413 (BnF, ms. Français 9430, inv. E); prisée de 1424 (Bibl. Mazarine, ms. 2030, inv. F).

Comme l’indique la mention inscrite au verso du plat supérieur évoquée ci-dessus, le manuscrit faisait partie, au XVIIe siècle de la bibliothèque de Jean Ballesdens (1595-1675), avocat au Parlement de Paris, secrétaire du chancelier Séguier et bibliophile. Il passa à une date indéterminée dans les collections de Jean-Baptiste Colbert, ainsi que l’atteste la cote figurant au f. 1 : cf. Catalogus codicum Colbertinorum, BnF, NAL 1196, f. 320. En 1732, le volume entra avec une partie des manuscrits de Colbert à la Bibliothèque royale.

Cotes inscrites au f. 1 : « Cod. Colbertinus 6575 », « Regius 46353 ».

Présentation du contenu

L’usage liturgique du manuscrit est celui de Metz, origine confirmée par les particularités dialectales des prières rédigées en français de l’Est.

F. 1-12. [Calendrier de Metz]. F. 2v : (21 févr.) « S. Felix, evesques (à l’encre bleue) ». – F. 5 : (2 mai) « Translation s. Clement (à l’encre d’or) ». – F. 5v : (29 mai) « S. Mamin (sic ; à l’encre bleue) ». – F. 7 : (13 juillet) « Saincte Marguerite vierge (à l’encre bleue). – F. 7v : (15 juillet) « La devision des apostres (à l’encre d’or) ». – F. 7v : (24 juillet) « Saincte Segolene vierge (à l’encre bleue). – F. 10v : (16 octobre) « S. Gal abbeit (à l’encre bleue) ». – F. 11v : (23 nov.) « S. Clement pape (à l’encre d’or) ».

F. 13r-v. [Prières en latin et français]. « Sires Deus tous pouxan, Peires, soies a ton ancelle propisse ». « Confession (à l’encre d’or) ». « Confiteor Deo omnipotenti …-… ut ipse pius misereatur mei. Amen ». « Misereatur mei omnipotens Deus …-… et perducat ad vitam eternam. Amen ». « Orison (à l’encre d’or) ». « Tres dous Deus de paradis, vuilliés moy graice donner …-… que je puisse bien tous vous commandemens gardeir touz lez jour que je viveray. Amen ».

F. 15-74. [Heures de la Vierge (usage de Metz)]. « Orison (à l’encre d’or) ». « Sancta Maria piissima domina deprecare pro nobis …-… Domine exaudi orationem meam et clamor meus ad te veniat. Benedicamus Domino. Deo gratias ».

F. 75-89. [Psaumes de la pénitence]. « Domine, ne in furore tuo arguas me neque in ira tua corripias me …-… quoniam ego servus tuus sum. Deus propitius esto michi peccatrici. Amen ».

F. 89-98. [Litanies]. « Letanies (à l’encre d’or). F. 91v. « … s. Private ; s. Quintine ; s. Gengulphe ; s. Germolaie ; s. Petre mart. … s. Symphoriane ; s. Eutropi ». – F. 92. « s. Florentine ; s. Kyliane ; s. Dyonisi ; s. Maurisi (sic) ; omnes sancti martires ; s. Nicholae… ». – F. 92v. « s. Clemens ; s. Bernarde … s. Alberte ; s. Supplici ; s. Huberte ; s. Goerise (sic) ; s. Remigi … ». – F. 93. « … s. Arnulphe ; s. Benedicte ; s. Maximine … ». – F. 93v. « … s. Lucia ; s. Odelia ; s. Clara … ». – F. 94. « … s. Glodesyndis ; s. Serena ; s. Waldrada ; s. Concordia ; s. Appollyna ; s. Elena ; s. Magna … ».

F. 99-152v. [Office des morts] « Dilexi quam exaudiet Dominus vocem …-… meque cum eis in eterne claritatis gaudio fac vivere, per Dominum nostrum Jhesum Christum filium tuum, qui tecum » (incomplet de la fin).

F. 155-162v. [Heures du Saint- Esprit]. « Houre dou s. Esperit (à l’encre d’or) ». « Sancti Spiritus adsit nobis gratia …-… qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus per omnia secula seculorum. Amen. Benedicamus (B majuscule : à l’encre noire) Domino. Deo (D majuscule : à l’encre noire) gratias ».

F. 163-176. [Prières diverses]. F. 163-165v. « Orison au S. Sacrement (à l’encre d’or) ». « Tres pouxans et misericors Deus, je voix au saicrement de ton sol Filz …-… Jhesu Cris li rois de roy qui est benois par touz les siecles des siecles. Amen ». – F. 165v-166. « Orison dou S. Esprit (à l’encre d’or) ». « Ven, creaires S. Esperis …-… te prie de vrais cuers et de fin venir nous fai a bonne fin. Amen ». – F. 166r-v. « Orison a Nostre Signou[r] (à l’encre d’or) ». « Sires Deus Jhesu Cris, filz de Deu …-… qui vit et regne par toz lez siecles des siecles. Amen ». – F. 167r-v. « Orison (à l’encre d’or) ». « Sire Deus Jhesu Crit, je vous rant graces et merci qui es volus estre repurgiet …-… lou bom laron, qui vit et regne par tout le siecle de siecles. Amen ». – F. 167v. « Orison au Sacrement (à l’encre d’or) ». « Tres precious Sacremens …-… de plaire et bonne volentei san muanse de faire vostre benoit plaisir. Amen ». – F. 167v-168. « Orison (à l’encre d’or) ». « Tres dous Deus …-… et me vulliés douneir graice d’amandeir ma vie ». – F. 168-169. « Une bonne orison (à l’encre d’or) ». « Douce dame, vierge, royne, vulliés avoir pitiet de ma mort dolerouse …-.. me vulle meneir a sauvement. Amen ». – F. 169r-v. « Orison (à l’encre d’or) ». « Meire Deus, an qu’il i ay mafiance a l’oure de la mort …-… m’octroisse et pardon et merci. Amen ». – F. 171-173. « Orison (à l’encre d’or). « E tres haulte et tres noble dame, entiers de cuers et de corps …-… me vullet ottroier li Peire et lou Filz et lou Saint Esperit. Amen ». – F. 173r-v. « Orison (à l’encre d’or) ». « E tres biaulz et tres glorious et tres poissant et tres nobles roy …-… de vostre tres grant bonteit, graice et misericorde. Amen ». – F. 173-174v. « Orison a nostre Dame (à l’encre d’or) ». « E tres haulte et excellant, noble et digne royne qui estes dame de tous …-… vostre tres grant graice, bonteit et misericorde. Amen ». – F. 174v-175v. « Orison (à l’encre d’or) ». « E tres biaulz sire, vertuous et tres reverant …-… et faire avoir lour graice, se il vous plait, de vostre tres grant bonteit. Amen ». – F. 175v-176v. « Initium sancti Evangelii s. Johannis (à l’encre d’or) ». « In principio erat verbum …-… a patre plenum gratie et veritatis. Deo gratias. Per evangelica dicta deleantur nostra peccata. Amen ». – F. 176v. « Jaspar fert mirram, thus Melchior, Balthazar aurum …-… A quo nos protegat ille qu sine fine vivit et regnas (sic). Amen ». « Orison (à l’encre d’or) ». « Deus Abraham, Deus Ysac …-… cherubin et seraphin soient avec nous ». « Les hault nom (à l’encre d’or) ». « Jhesu, Jehan, Marie, Jhesu, Hely, Heloy ».

Bibliographie

Catalogues :
V. Leroquais, Les Livres d’heures manuscrits de la Bibliothèque nationale, I, Paris, 1927, p. 239-241. – Catalogue général des manuscrits latins, I : Nos 1-1438, Ph. Lauer dir., Paris, 1939, p. 529.

Illustration :
C. Nordenfalk, Ein Medeltida bönbok frän Metz i Linköping Stifts-och Landesbibliotek, Linköpings Biblioteks Handlingar, n.s. IV, 1953, p. 65-88. – D. Vanwijnsberghe, « The Cyclical Illustrations of the Little hours of the Virgin in Pre-eyckian Manuscripts », dans Flanders in a European perspective…, Louvain, 1995, p. 293, n. 43. – F.O. Büttner, « Ce sera moy. Realitätsgehalt und Rhetorik in Darstellungen der Toten-und Vergänglichkeitsikonographie des Stundengebetbuchs », dans Als ich can. Liber amicorum in Memory of Professor Dr. M. Smeyers, vol. 1, éd. B. Cardon et alii, Leuven, 2002, p. 243-315, cité p. 247. – C. Beier, Buchmalerei für Metz und Trier im 14. Jahrhundert. Die illuminierten Handschriften aus der Falkenstein-Werkstatt , Langwaden, Bernardus-Verlag, 2003. – F.O. Büttner, « Sehen, verstehen, erleben. Besondere Redaktionen narrativer Ikonographie im Stundengebetbuch », dans Images of Cult and Devotion : Function and Reception of Christian Images of medieval and post Medieval Europe , éd. S. Kaspersen – U. Haastrup, Copenhagen, 2004, p. 89-148, cité p. 95-96, 98-104,110-111,127.

Texte:
K. Ottosen, The responsories and versicles of the latin office of the dead, Copenhague, 1993, cité p. XXIX.

Codicologie:
N. Coilly, « La reliure d'étoffe à l'époque de Charles V : l'exemple de Jean de Berry (1340-1416) », Bulletin du bibliophile , 2001, p. 7-35. – N. Coilly, « La reliure d’étoffe en France dans les librairies de Charles V et de ses frères, fin XIVe-début XVe siècle», La reliure médiévale, pour une description normalisée: actes du colloque international (Paris, 22-24 mai 2003) / organisé par l'Institut de recherche et d'histoire des textes (CNRS), éd. Guy Lanoë avec la collaboration de Geneviève Grand, Turnhout, cop. 2008, p. 277-286, cité p. 281, 285.

Histoire :
A. Vallet de Viriville, « La bibliothèque d’Isabeau de Bavière, reine de France » et « Notice d’un manuscrit qui paroit avoir appartenu à la reine de France Isabeau de Bavière », dans Bulletin du Bibliophile, 1858, p. 663-687, et 826-835. – F. Robin, « Le luxe des collections aux XIVe et XVe s. », dans Histoire des Bibliothèques françaises, I, dir. A. Vernet, Paris, 1989, p. 212. – D. Alexandre-Bidon, « Prier au féminin ? les livres d’heures des femmes », dans Homo religiosus. Autour de Jean Delumeau, Paris, 1997, p. 534.

Exposition :
Die Parler und der schöne Stil, 1350-1400, Europäische Kunst unter der Luxemburgen, Cologne, Museen der Stadt, 1978, I, p. 265. – Les fastes du gothique. Le siècle de Charles V, Paris, Réunion des musées nationaux, 1981, p. 352-353, cat. 307. – Metz enluminée. Autour de la Bible de Charles le Chauve. Trésors manuscrits des églises messines, Metz, 1989, p. 60-62. – Livres en broderies : reliures françaises du Moyen âge à nos jours, Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, 1995, n° 4. – Paris 1400, Les arts sous Charles VI, Paris, Réunion des musées nationaux, 2004, p. 207, cat. 119.

Fichier Avril

Consulter la fiche numérisée (manuscrits latins, XIVe-XVe siècles : Latin 1403)

Le fichier Avril a été constitué entre 1968 et les années 1990 par François Avril, conservateur au département des Manuscrits, à partir d’un examen systématique des manuscrits des fonds latin, français (et partiellement N.A.F.) et italiens, dans la perspective de l’élaboration d’un catalogue scientifique des manuscrits enluminés de la BnF. Cette documentation de travail est tenue à jour et complétée jusqu'en 2003.

Informations sur le traitement

Notice rédigée par Véronique de Becdelièvre (décembre 2011) ; mise à jour octobre 2018

Documents de substitution

Microfilm en couleur. Cote de consultation en salle de lecture : MFC 143. Cote de la matrice (pour commander une reproduction) : ICR 396.