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Français 25516

Cote : Français 25516  Réserver
Ancienne cote : La Vall[ière] 80
XIIIe siècle (dernier quart, vers 1280)
Ce document est rédigé en français, mêlant le picard à l'ancien français commun.
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits
Nord de la France. Un copiste
.

Décoration: cinquante miniatures rectangulaires à encadrement d’or (45/50 x 65/80 mm). Les fonds bleus et rose pourpre correspondent à la description faite dans l’inventaire de1420 : « historié et enluminé d’asur et de vermeillon » (inv. 1420, BnF, ms. Colbert 500, cité par Patrick de Winter, La bibliothèque de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne…, 235). Miniatures et initiales historiées sont précédées d’une rubrique à l’encre rouge, ajoutée d’une main différente dans la marge supérieure, au-dessus de chaque colonne (édition des différentes rubriques accompagnant les miniatures du texte de Robert le Diable par É. Gaucher (Robert le Diable. Histoire d'une légende, p. 161-166). Seules les rubriques des feuillets 1ra, 76ra, 96ra et 174 ra annoncent le texte et non les peintures. Pour Patrick de Winter, ce volume, en raison de sa décoration, appartiendrait à un groupe de manuscrits produits dans les diocèses de Thérouanne ou d’Arras. Une comparaison avec le ms. de la BnF, ms. Français 110 incite à le rapprocher des œuvres sorties de l’atelier du Maître du Graal (Winter, op. cit., p. 235).
Sur le rôle illustration du manuscrit dans la compréhension du texte de Aiol, cf. S. Obergfell, « The role of illumination..., dans Romania, 114, 316-334 ».

Légende des miniatures:
Beuve de Hantone (22 miniatures) : F. 1 : Béatris, femme du duc Guion de Hantone, ordonnant à son maître de tuer son fils Beuve ; F. 1v : assassinat de Gui de Hanstone par Doon de Mayence ; F. 4v : Béatris faisant conduire Soibaut au bûcher ; F. 6 : Beuve de Hanstone vendu à des marchands ; F. 8 : Beuve au tournoi de Biaufort ; F. 9v : adoubement de Beuve de Hantone par Josiane ; F. 16 : Beuve de Hantone partant pour Dams ; F. 18 : Beuve de Hantone devant le roi Bradmond et mis en prison ; F. 21v : Beuve de Hantone s’échappant de Damas ; F. 24v : Beuve de Hantone retrouvant Josiane ; F. 30 : le géant Escopart retrouvant Beuve et Josiane ; F. 35v : Beuve de Hantone secourant Josiane condamnée au bûcher ; F. 41v : Combat de Beuve de Hantone et de Doon de Mayence qui avait assassiné son père ; F. 45 : Beuve de Hantone et soncheval Arundel vainqueurs de la course ; F. 46v : mort du prince d’Angleterre d’un coup de sabot d’Arundel ; F. 50 : Beuve de Hantone et Josiane quittant l’Angleterre sur une barque ; F. 54 : Yvori de Montbrant poursuivant Beuve et Josiane ; F. 64 : Beuve de Hantone défendant la reine de Sivele ; F. 67 : Beuve de Hantone livrant Escorfaut à la reine de Sivele ; F. 68v : Mariage de Beuve de Hantone et de la reine de Sivele ; F. 70 : évasion de Josiane et de ses fils ; F. 71v : Josiane chantant les aventures de Beuve ; F. 74v : mariage de Tierri et de la reine de Sivele.

Élie de Saint-Gilles (6 miniatures) : F. 76 : initiale historiée (11 l.) présentant le comte Julien de Saint Gilles, père d’Élie, avec sa cour dans son palais ; F. 82 : Élie de Saint-Gilles fait prisonnier et emmené sur une nef par les sarrasins ; F. 84 : Galopin suppliant Élie de Saint-Gilles de l’épargner ; F. 85v : Galopin portant Élie de Saint-Gilles blessé ; F. 89v : Galopin examinant Prinsaut, le cheval du roi Lubien ; F. 95 : mariage de Galopin et de Rosamonde.

Aiol (11 miniatures) : F. 96 : initiale historiée (10 l.) présentant l’ermite Moïse prédisant les exploits de Aiol ; F. 99v : Aiol prenant congé de ses parents ; F. 114v : Aiol conspué par les habitants d’Orléans ; F. 128v : Aiol envoyé en ambassade à Pampelune ; F. 133v : Aiol et Mirabel chevauchant ; F. 142 : Aiol et Mirabel rencontrant Gonbaut ; F. 151v : Aiol et Mirabel accueillis par Louis le Pieux ; F. 153v : Élie de Saint-Gilles rencontrant Louis le Pieux ; F. 160v : les enfants d’Aiol sauvés par un pêcheur ; F. 165 : Grasien achetant la liberté d’Aiol ; F. 172v : exécution de Macaire de Lausanne, écartelé.

Robert le Diable (11 miniatures) : F. 174 : initiale historiée (10 l.) présentant le duc et la duchesse de Normandie ; F. 177v : confession de Robert le Diable au pape ; F. 180v : Robert le Diable prenant congé de l’ermite ; F. 186v :intervention d’un ange qui remet une armure à Robert le Diable; F. 192 : Robert le Diable revêtant les armes célestes ; F. 196 : Robert le Diable partant combattre les Turcs ; F. 198 : Robert le Diable blessé par un chevalier ; F. 203v : rntrée du sénéchal félon à Rome ; F. 205v : miracle final : la princesse de Rome recouvrant la parole et dénonçant la félonie du sénéchal ; F. 207v : Robert narrant son histoire aux Romains.

Décoration secondaire:
Bordures à baguettes ornées de drôleries, d’animaux et d’oiseaux.
Au premier feuillet des trois dernières œuvres (f. 76ra, 96ra, 174ra), grande initiale historiée haute de onze à douze lignes introduisant le héros et les siens (cf. Gaucher, Robert le Diable, histoire d’une légende…, 161-166).
Lettrines alternativement rouges et bleues, parfois à prolongement marginal. Quelques initiales rouges filigranées bleu et bleues filigranées rouge. Initiales d’attente .

Parchemin ;209 ff, précédés et suivis d’une contregarde en papier marbré et d’un feuillet de garde; 250 x 180 mm (justification : 190 x 130 mm).

Cahiers non numérotés, sans réclames : 1-58 (f. 1r-40v), 610 (f. 41r-50v), 7-88 (f. 51-66v), 99 (f. 67-75v), 106 (f. 76-81v), 118 (f. 82-89v), 126 (f. 90-95v), 137 (f. 96-102 : feuillet coupé + 7), 14-218 (f. 103-166v), 227 (f. 167-173v : feuillet coupé + 7), 23-278 (f. 174-205v), 284 (f. 206-209v).
2 colonnes de 36 vers. Trace d’une seule réclame coupée au bas du f. 118v. Signature du f. 177. Inscription postérieure de chiffres sans suite sur les 31 premiers feuillets. Traces de restauration ancienne (f. 8). Restauration moderne (f. 192). Trous originels dans le parchemin (f. 31, 47, 55, 88, 178, 121). Feuillets découpés ou déchirés dans la marge inférieure (f. 146, 147, 180, 181, 207). Le f. 173v est blanc. Le f. 192 est mutilé : il manque le coin inférieur droit de la miniature et onze vers du texte de Robert le Diable.

Réglure à la mine de plomb. Double justification verticale : l’initiale de chaque vers est insérée dans cet interligne.

Reliure XVIIIe s. de maroquin rouge avec encadrement de filets dorés. Dos à décor ciselé or entre les entre nerfs et titre doré en capitales: « RECUEIL / DE ROMANS / DE CHEVAL. ». Tranche dorée. Une partie de la reliure du dos, qui comportait vraisemblablement un chiffre, a été enlevée.

Estampilles:
F. 209v : Feuillet de garde : Estampille « BIBLIOTHEQUE NATIONALE », de l’époque révolutionnaire (1792-1802), avec au centre, les lettres R et F entrelacées, modèle identique à Josserand-Bruno, p. 277 et pl. XXIII, type 17.
Feuillet de garde (A) : estampille « BIBLIOTHEQUE IMPERIALE » du Second Empire (1852-1870), avec la mention « MSS », proche de Josserand-Bruno, p. 289-290, et pl. XXIV, type 36.

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Historique de la conservation

Le manuscrit appartenait à la Librairie de Bourgogne. Il est cité pour la première fois dans l’inventaire après décès de Marguerite de Flandre (1405) : « Ung Livre de Sebile, d’Ayeul et de Helie » (CCB V 2016, art. 2.36, p. 115). Une description précise du volume, correspondant au fr. 25516, est faite dans l’inventaire dressé en 1420 après la mort de Jean sans Peur : « Item ung autre livre intitulé "De la vraye histoire de Guion", contenant .IIII. livres de gestes, escript en parchemin, de lettre ronde, et rymé, a .II. colonnes, historié et enluminé d’asur et de vermeillon, commençant ou .II.e fueillet :Son fil, et ou derrenier : Ne vueil, couvert de cuir, garni de .X. cloux et d’un fermouer de laton » (CCB V 2016, art. 3.125, p. 141). Le f. 2 commence, en effet, par les mots : Son fil, et les premiers mots du f. 209 sont : Ne voilg. Les scènes sont représentées sur un fond bleu azur ou rouge foncé (« vermeillon »).
Le manuscrit est répertorié dans les catalogues postérieurs de la bibliothèque bourguignonne : Inventaire de 1469 : « Ung livre en parchemin couvert d’un cuir brun, escript à deux coulombes, en rime, et au dessus : "Ce livre est intitulé De la vraye histoire de Guyon", historié en plusieurs lieux, quemenchant ou second feuillet : Son fil Beuvais ensemble, et le dernier feuillet : Ne voils pas perdre paradis » (CCB V 2016, art. 5.509, p. 226) ; Inv. de 1487 (Bruxelles) : « Item ung autre volume couvert de cuir rouge tout deschiré, à .II. cloans et cincq boutons de léton de chascun costé, istoiré et intitulé "La vraye istoire de Guion", commençant au second fuiellet : Son filz Beuvon, finissant ou derrenier : Sires (sic) Roberts, tous ly mons l’appelle » (CCB V 2016, art. 8.321, p. 337). L’explicit recopié par le rédacteur est le dernier vers de la chanson : S[aint] Robert tous li mons l’apele.
Le manuscrit est cité dans l'inventaire de Sanderus de la fin du XVIIe siècle (1683) sous le n° 269 : « De la vraye histoire de Guyon » (Bibliotheca belgica manuscripta, « Mss. Codices DVCVM Burgundiae in palatio Bruxellensi », cité par Marchal, Catalogue de la Bibliothèque royale des ducs de Bourgogne, I, p. CCLVII). Le volume n’est, cependant, pas répertorié dans le catalogue que rédigea Franquen en 1731 (cf. Marchal, op. cit., I, p. CCLVII). On ne sait à quelle date il sortit de la bibliothèque.
Il faisait partie, au début du XVIIIe siècle de la collection de Charles Jérôme de Cisternay du Fay. Il figure, en effet, sur le catalogue qui fut établi lors de la vente de ses livres en juin 1725 sous le n° 1891. Il formait alors une paire avec un recueil de romans courtois conservé aujourd’hui à la Bibliothèque nationale de France sous la cote Français 12560 : « 1891. Autre recueil d’anciens romans de chevalerie, en rithme, sçavoir : 1° Guion Daistone ; 2° Beuves et Rosiane ; 3° Juliens de Sainct Gilles ; 4° Li Roman de Lye ; 5° Aiol et Mirabel ; 6° Robert le Diable ; 7° Le Chevalier au lyon ; 8° Le Chevalier de la charrette ; 9° Le Roman de Cligès. Ms sur vélin en lettres gotiq. Avec figures, 2 vol. in-fol., m[aroquin] r[ouge] » (G. Martin, Bibliotheca Fayana…, p. 236). L’estimation du lot n’est pas notée sur le catalogue de vente. Peut-être les volumes furent-ils séparés à cette date.
On retrouve le premier recueil (Français 25516) dans la collection de Louis Jean Gaignat. Il est mentionné dans le catalogue de la vente de sa bibliothèque (10 avril-13 juin 1769) sous le n° 2732 : « Recueil d’anciens romans de chevalerie mis en français ; savoir le Roman de Guion, duc de Hanstone, et de Beuvon son fils ; le Roman de Julien de S. Gille et de son fils Elye ; le Roman d’Aiot et de Mirabel sa femme ; et le Roman de Robert le Diable, mss sur vélin du XII au XIIIe siècle, avec miniatures, petit in-fol., mar[oquin] r[ouge] ». Il est estimé 100 livres 1 sol. (Supplément à la bibliographie instructive ou Catalogue des livres de Louis Jean Gaignat…, p. 252).
Il fut acheté par le duc de La Vallière. Il porta la cote « La Vall. 80 » inscrite au f. 1.
Cette dernière collection fut dispersée en décembre 1783 et le manuscrit est cité dans le catalogue de vente sous le n° 2732 : « 2732. Recueil de romans, in-fol. m.r. manuscrit sur vélin du XIIIe siècle, contenant 209 feuillets parfaitement conservés. Il est écrit en lettres de forme sur 2 colonnes, et il est orné de miniatures… » (G. de Bure, Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. le duc de La Vallière, p. 214-218, n° 2732).
Il entra à cette date dans la Bibliothèque royale.

Présentation du contenu

F. 1-75v. Anonyme, [Beuve de Hantone]. « [Ichi com]menche li vraie estoire de Guion, [duc de] Hanstone, et de Bevon, son fil, ensi con vous orés el livre chi en après (rubr.) ». « [O]iés, signor, por Dieu le creatour / Boine canchon, ainc n’oïstes millor : / Ch’est de Guion a la fiere vigour / Qui de Anstone tient la tere et l’onour …-… Et en la crois travelliés et penés / Nous otroit il par ses saintes bontés / Qu’e en paradis puissons estre boutés. / Amen, amen, de par Dieu en dirés » (éd. Albert Stimming, Der festländische Bueve de Hantone…, v. 1 -10614).
On connaît une version anglo-normande de l’œuvre et trois rédactions continentales datant de la première moitié du XIIIe siècle. Le manuscrit contient la première rédaction continentale rédigée vers 1200 (Albert Stimming, op. cit., p. XII). Il a été doté du sigle P1.

F. 76-95v. Anonyme, [Élie de Saint-Gilles]. « Ichi commenche li vraie estoire de Juliens de Saint-Gille, le qués fu pere Elye, duquel Aiols issi, ensi con vous orés el livre (rubr.) ». « Or faites pais, signor, que Dieus vous beneie, / Li glorieus del chiel, li fieus sainte Marie ! / Plairoit il vous oïr .III. vers de baronie ? / Certes chou est d’un conte qui fu nés a Saint Gille …-… Ichi faut li romans de Julien le ber / Et d’Elye son fil, qui tant pot endurer. / Cil engenra Ayoul qui tant fist a loer, / Si con vous m’orés dire, s’el volés escouter » (G. Raynaud, Élie de Saint-Gilles…, v. 1-2761). « Explichit li romans d’Elye ».
Le Français 25516 est le seul manuscrit qui subsiste aujourd’huy relatant la légende d’Élie et de son fils Aiol (voir infra). Selon l’éditeur du texte, Gaston Raynaud, le recueil offre une version remaniée au XIIIe siècle d’une chanson plus ancienne écrite à la fin du XIIe siècle par un auteur picard.

F. 96-173. Anonyme, Aiol. « Ichi commenche li droite estoire d’Aiol et de Mirabel, sa feme, ensi con vous orés el livre (rubr.) ». « Signor, or escoutés, que Dieus vous soit amis, / Li rois de sainte gloire qui en la crois fu mis, / Qui le ciel et le tere et le mont establi, / Et Adan et Evain forma et beneï …-… Ceus qui m’ont escuté lor pri jou qu’il n’oblient, / Et del Romans Aiol est la rime finie. / Dieus nos consaut trestout qui tout a en baillie. / Amen, amen, aprés cascun de vous en die » (éd. Normand et Raynaud, Aiol, chanson de geste…, v. 1-10983). « Explisit le romans » (addition postérieure).
De même que pour Élie de Saint-Gilles, Le Français 25516 est le seul manuscrit du roman subsistant aujourd’hui (voir supra).

F. 174-209v. Anonyme, Robert le Diable. « Ichi commenche li Romans de Robert le Diable, ensi con vous orés el livre (rubr.) ». « Or entendés grant et menor, / Jadis al tans anchienor, / Avoit .I. duc en Normendie / dont bien est drois que je vous die …-… Abé i mist, moigne et prestre, / Que mult fu glorieus li estre. / Encore la vile mult bele / saint Robert tous li mons l’apele » (éd. Löseth, Robert le diable…, v. 1-5078). « Finitus ». « Explicit de Robert le Dia[b]le ».
Le poème a été composé à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. Deux versions du texte nous sont parvenues à travers les deux manuscrits qui subsistent aujourd’hui : BnF., Français 25516 et Français 24405 (cf. É. Gaucher, Robert le Diable. Histoire d’une légende, p. 21-23). Pour É. Gaucher, le Français 25516 (manuscrit A) remonte à un original perdu, contrairement à l’hypothèse de Loseth pour qui les deux manuscrits seraient passés par un intermédiaire perdu (E. Loseth, Robert le diable, p. I-V). Le Français 25516 a été édité par Trébutien en 1837, puis par Löseth en 1903. Cette dernière édition doit être complétée pour dix vers du folio 192, mutilé, par celle de G.S. Trébutien qui a pu consulter, en 1837, un texte encore intact : « Quant armés fu sor [le cheval], / Parmi la fraite contre [val] …-… Devant eux desconfit de[vienent], / Mait tout esraument se [retienent] » (éd. Trébutien, Le roman de Robert le Diable…, f. DIIII).

Table du contenu sur le feuillet de garde (écriture du XVIIe s.) : « Table. Recueil de romans de chevalerie en vers, mss. du XIIe au XIIIe siècle, sçavoir : 1° Le Roman de Guion, duc de Hanstone, et de Beuvon, son fils. (Pag.)… Ière ; 2° Le Roman de Juliens de Saint Gille et son fils Elye (Pag.)… 76 ; 3° Le Roman d’Aiol et de Mirabel, sa femme. (Pag.)… 96 ; 4° Le Roman de Robert le Diable (duc de Normandie). (Pag. )… 174 ».

Notes marginales (XIXe s.) : annotations personnelles sur l’identification des personnages (f. 2, 95, 96) ou des lieux (f. 105), et corrections du texte (f. 2v, 3v, 15). Notations de chiffres et d’opérations f. 173v. Inscription des lettres « df » dans la marge inférieure du f. 179.

Fichier Avril

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Le fichier Avril a été constitué entre 1968 et les années 1990 par François Avril, conservateur au département des Manuscrits, à partir d’un examen systématique des manuscrits des fonds latin, français (et partiellement N.A.F.) et italiens, dans la perspective de l’élaboration d’un catalogue scientifique des manuscrits enluminés de la BnF. Cette documentation de travail est tenue à jour et complétée jusqu'en 2003.

Bibliographie

Catalogues:
F. J. F. Marchal, Catalogue de la Bibliothèque royale des ducs de Bourgogne, t. I, Bruxelles-Leipzig, 1842, p. CCLVII. – A. Sanderus, Bibliotheca belgica manuscripta seu Elenchus universalis, Mss. Codices DVCVM Burgundiae in palatio Bruxellensi , 1641-1644, nouv. éd., Bruxelles, 1972, (inv. 1643), 7, n° 269. – Bibliothèque nationale, Catalogue général des manuscrits français. Anciens petits fonds français, I: Nos 20065-22814, 1898, n° 25516.

Sources imprimées :
G. Peignot, Catalogue d’une partie des livres composant l’ancienne bibliothèque des ducs de Bourgogne…, Paris, 1830, p. 63 (inv. 1405). – J. Barrois, Bibliothèque protypographique ou Librairies des fils du roi Jean, Charles V, Jean de Berri, Philippe de Bourgogne et les siens, Paris, 1830, n° 649 (inv. 1405) ; n° 1285 (inv. 1467) ; n° 1954 (inv. 1487). – G. Doutrepont, Inventaire de la librairie de Philippe le Bon (1420),Bruxelles, 1906, 77-79, n° 122.

Catalogues de vente :
G. Martin, Bibliotheca Fayana seu catalogus librorum bibliothecae ill. viri D. Ar. Hieronymi de Cisternay du Fay…, Parisiis, 1725, p. 236, n° 1891. – Supplément à la bibliographie instructive ou Catalogue des livres de Louis Jean Gaignat, … disposé et mis en ordre par Guillaume François de Bure le jeune, Paris, 1769, n° 2272. – G. de Bure, Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. le duc de La Vallière, Première partie, II, Paris, 1783, n° 2732.

Texte:
J. Berlioz, Les versions médiévales de l’histoire de Robert le Diable : présence du conte et sens des récits, [Lyon], [1988]. – E. Gaucher, Robert le Diable, histoire d’une légende, Paris, 2003.

Éditions :
A. Stimming, Der festländische Bueve de Hantone, nach allen Handschriften mit Einleitung, Anmerkungen, Glossar zum ersten Male herausgegeben, Dresden, I, 1911. – Aiol, chanson de geste publiée d’après le manuscrit unique de Paris [fr. 25516], éd. J. Normand et G. Raynaud, Paris, 1877. – Élie de Saint-Gilles, chanson de geste [d’après fr. 25516], éd. G. Raynaud, Paris, 1879. – Le roman de Robert le Diable publié pour la première fois d’après les manuscrits de la Bibliothèque du roi, éd. G.S. Trébutien, Paris, 1837; E. Löseth, Robert le diable, roman d’aventures, Paris, 1903. – B. Guidot éd., Élie de Saint-Gilles. Nouvelle édition d'après le manuscrit BnF n° 25516 Paris, 2013 (Classiques du Moyen Age, 171). ; J.-M. Ardouin (éd.), Aiol. Chanson de geste (XIIe-XIIIe siècles) [d'après le ms. BnF, fr. 25516], mai 2016.

Codicologie:
P. Josserand et J. Bruno, « Les estampilles du département des imprimés de la Bibliothèque nationale », dans Mélanges d’histoire du livre et des bibliothèques offerts à Monsieur Franz Calot, Paris, 1960, p. 261-298.

Illustration :
S. Obergfell, « The role of illumination in the chanson de geste Aiol », dans Romania, t. 114, 1996, 316-334. – Malicote, S. Obergfell, « The illuminated Geste de Saint-Gille », dans Romanic Review, t. 90, 1999, p. 285-300. – É. Gaucher, Robert le Diable, histoire d’une légende, Paris, 2003, ill. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8. – R. A. Hartman, « L'enfance du chevalier: la première miniature dans l'unique ms. d' Aiol», dans L'épopée romane au Moyen Age et aux temps modernes : actes du 14e congrès international de la Société Rencesvals pour l'étude des épopées romanes, Naples 24-30 juillet 1997 publ. par Salvatore Luongo, Napoli : Fridericiana ed. universitaria, cop. 2001, p. 71-78, objet de l'étude . – U. Peters, Das Ich im Bild : Die Figur des Autors in volkssprachigen Bilderhandschriften des 13. bis 16. Jahrhunderts, Böhlau, 2008. A. Stones, Gothic manuscripts : c. 1260-1320, London-Turnhout, part one, vol. one, 2013, p. 64.

Histoire:
L. Delisle, Le cabinet des manuscrits de la Bibliothèque impériale, I, 1868, p. 550. – G. Doutrepont, La littérature française à la cour des ducs de Bourgogne : Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon, Charles le Téméraire, Genève, 1970, p. 9. – K. Busby et al., Les manuscrits de Chrétien de Troyes, Amsterdam, II, 1993, p. 214.

Informations sur le traitement

Notice rédigée par Véronique de Becdelièvre; mise à jour octobre 2018

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2016

Margherita LECCO, Manoscritti, miniature, testi nella letteratura francese e provenzale, Alessandria : Edizioni dell'Orso s.r.l., 2016, cité p. 3, 4, 5, 11, 12, 16, 17, 18, 114. — 16-IMPR-3397.