Pl. XXVI, A
Texte avec vocalisation et signes orthoépiques. Des rosettes dorées, avec un point doré en leur centre, séparent les versets. Des cercles dorés cernés d'un filet bleu, avec le mot ʿ
ašr en caractères « coufiques », signalent les groupes de dix versets ; d'autres, plus petits et achevés par une pointe en leur partie supérieure, avec le mot
ẖams ou un décor végétal marquent les groupes de cinq (ces décors sont légèrement différents aux ff° 10 à 29). En tête de chaque sourate figurent son titre et le nombre de ses versets en caractères
ṯuluṯ dorés dont le contour a été dessiné à l'encre ; ceux des S. III et IV font exception et, comme la S. CXIV, sont dans des bandeaux, sur un fond d'ondes rouges ou brunes. Sur la première double page, un décor occupe la page ; dans un cadre délimité par une tige ondulée dorée sur fond noir, des filets blancs en ligne brisée dessinent des octogones de deux dimensions : les plus grands portent des motifs végétaux sur fond bleu ou doré - disposés en quinconce - et les plus petits reçoivent une rosette dorée (ff° 1 v°-2 r° ; ce double décor a été restauré ; il peut s'agir d'un ajout au manuscrit original). La première double page de texte est disposée dans un cadre dont les verticales sont formées de deux bandes identiques à celles du décor des ff° 1 v° et 2 r° ; des bandeaux achèvent ce cadre ; celui du haut du f° 2 v° porte le titre et le nombre des versets de la S. I à l'intérieur de deux ovales séparés par un cercle, en caractères « coufiques » blancs sur fond bleu ; sur les trois autres, en caractères « coufiques » blancs sur un fond d'arabesques dorées, est inscrit
Coran LXXXV, 21-22 (bandeau inférieur du f° 2 v° ; le début de la citation n'est pas exactement fidèle au texte coranique) puis LXVIII, 52 (bandeau supérieur du f° 3 r°) et enfin LVI, 79 (bandeau inférieur) ; une vignette médiane accompagne chacun de ces cadres (ff° 2 v°-3 r°). Le titre de la S. CXIV et le début de la formule précédant le colophon sont placés dans un bandeau accompagné par une vignette ; un cartouche ovale a reçu la fin du texte du colophon, en caractères « coufiques » bleus cernés d'un filet doré, sur un fond d'ondes sépia (f° 211 r°). Les indications de division en
ğuzʾ et en
ḥizb, de même que celles de
sağda, sont portées en marge en caractères
ṯuluṯ dorés dont les contours ont été tracés à l'encre ; jusqu'au f° 30, on trouve d'autres types de division dans des rectangles où, parfois, est inscrit un ovale : certaines correspondent à une division en septièmes qui n'apparaît plus par la suite.
Papier oriental. 211 fol. 191 × 155 mm. 16 lignes à la page (sauf aux ff° 1 v° : 8 l. ; et 2 r° : 10 l.). Réglure au
misṭara. Surface d'écriture : 119 × 97 mm. Encre noire. Quinions. Reliure orientale dont le rabat a disparu ; le dos a été restauré. Aux deux plats, plaque centrale constituée par une figure à huit branches : celles qui sont placées sur les axes vertical et horizontal s'achèvent en palmette lancéolée tandis que celles des diagonales ont une forme de fleuron ; l'intérieur de cette plaque, estampée à froid et dorée de même que les pendentifs et les écoinçons (pour ces derniers, cf. M. Weisweiler,
IB, fig. 39 a), est décorée d'arabesques. L'encadrement est constitué de deux bandes, l'une de S enchaînés, l'autre d'un motif de tresse, prises entre des filets.
Nasẖ
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits