Papadikè (comprenant une partie théorique suivie d'une « anthologie » de pièces liturgiques notées) à l'usage des melkites syriens (selon M. Gérard Troupeau, à qui nous sommes redevables de l'identification des textes arabes contenus dans le volume).
1 (pp. 1-23) Traité théorique, avec exemples.
Il s'agit de l'Explication des signes du chant, dont le Paris. Suppl. gr. 1302 offre, aux ff. 9-14, une version plus soignée, et d'ailleurs mieux connue. Le présent manuscrit, qui a (p. 1) même titre et même incipit, suit d'abord (pp. 1-10), malgré des variantes mineures, l'ordre de l'édition de M. Paranikas (dans Ὁ ἐν ΚΠ. ἑλλην. φιλολ. Σύλλογος, t. XXI, Constantinople 1892), pp. 165-167, ll. 1-11 puis 18-20 (cependant, notre manuscrit, p. 3, ll. 16-17, comporte l'addition des mots ἃ λέγονται καὶ δαρτά, comme le ms. édité par L. Tardo : cf., de cet auteur, L'Antica melurgia bizantina, Grottaferrata 1938, p. 151, n. 2). Après, vient (pp. 10-12) le tableau de la composition des signes (cf. M. Paranikas, loc. cit., pp. 168-169), incomplet ici du fait de la disparition du feuillet 13/14 : le dernier signe de la p. 12 correspond, chez Paranikas, au premier de la deuxième ligne de signes de la p. 169. Suit (pp. 15-16), sous le titre Τοὺς βουλομένους μαθεῖν τὴν μουσικὴν ἀνὰμιξ ἔχου τὴν παραλαγὴν μετὰ τῆς μετρωφωνήας εἰς ἤχους (sic ms.), une pièce mnémotechnique notée, dans le premier ton plagal (inc. Χορὸς τετραδεκαπυρσουτὸς [sic] — des. φωτίζων τὰς ψυχὰς ἡμῶν) : sur une ligne intermédiaire entre texte et musique, figure (en rouge), pour chaque syllabe, une martyrie différente. Puis, on trouve (pp. 17-20) le tableau des « intonations » selon les huit modes : deux exemples pour chaque mode ; le premier est identique au premier dans l'édition Tardo (op. cit., pp. 156-157) ; le second diffère généralement des autres exemples de cette édition. Ensuite (pp. 20-21), une pièce didactique (ἔτερι μὲθοδος ἀγιορητικη sic ms.) sur des paroles de fantaisie (les mêmes que dans le Suppl. gr. 1302, ff. 12v-13), avec changement de ton à chaque ligne. Enfin (pp. 21-22), une autre « méthode » faite de deux invocations notées, la première (à la Vierge) dans le deuxième plagal, la seconde (au Christ) dans le premier authente.
La page 23 est occupée par une figure donnant le paradigme des tons et mutations, dans une présentation analogue à celle de Tardo, op. cit., p. 258, fig. I, mais, à la place du titre de l'édition (αἱ παραλλαγαὶ etc.), notre manuscrit porte la phrase suivante : ὁ κοπιάσας ἐν αὐτῷ ὀφελιθήσετε (sic).
2 Recueil de pièces notées.
1(pp. 27-225) Kékragaria des huit tons, suivis, dans chaque ton, de divers tropaires ἀναστάσιμα : cf. Suppl. gr. 1320, ff. 1-102, mais le présent manuscrit omet régulièrement quatre stichères dans la partie délimitée par la doxologie Gloria Patri et le Πᾶσα πνοή, à savoir le stichère ἀπόστιχον et les trois stichères « alphabétiques ». Le contenu du premier ton s'analyse donc comme suit (cette description étant valable, mutatis mutandis, pour les sept autres tons) : a(pp. 27-29) le κεκραγάριον [= Ps. 140, 1-2] (cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 219-221, où la musique est dans le quatrième ton) ; b(pp. 29-41) des tropaires ἀναστάσιμα pour les grandes vκpres du samedi, soit : (pp. 29-31) trois stichères ἀναστάσιμα de l'Octoèchos (éd. ΠΑΡΑΚΛΗΤΙΚΗ, Rome 1885, p. 2) ; (pp. 32-36) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., pp. 2-3) ; (p. 36) la doxologie Gloria Patri ; (pp. 37-39) le théotokion suivant (ibid., p. 3) ; (pp. 39-41) le théotokion qui suit immédiatement dans l'édition les stichères alphabétiques ici omis (ibid., p. 4) ; c(pp. 41-50) quelques pièces chantées le dimanche matin, soit : (pp. 41-42) le Πᾶσα πνοή (cf. texte éd. dans J.-B. Rebours, op. cit., pp. 206-208, où la musique est dans le mode grave) ; (pp. 42-45) quatre stichères ἀναστάσιμα (éd. citée de la Paracleticè, pp. 20-21) ; (pp. 45-50) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., p. 21) ; (p. 50) le premier προσόμοιον de la messe (ibid., p. 22).
Entre les huit tons, la matière se répartit ainsi : (pp. 27-50) premier authente ; (pp. 51-74) deuxième authente ; (pp. 74-98) troisième authente ; (pp. 98-125) quatrième authente ; (pp. 125-156) premier plagal ; (pp. 156-179) deuxième plagal ; (pp. 180-203) mode grave ; (pp. 203-225) quatrième plagal.
2(pp. 225-259) Les onze tropaires ἑωθινά (texte [de LÉON VI LE SAGE] éd. par W. Christ-M. Paranikas, Anthol. gr. carm. Christian., Leipzig 1871, pp. 105-109).
3(pp. 259-288) Le Πολυέλεος (i. e. le Ps. 134, suivi d'une doxologie glorifiant la Trinité), premier mode ; les stiques 1 et 2 du verset 5 sont amplifiés chacun (pp. 263-265) par l'addition d'une invocation non scripturaire ; le stique 2 du verset 7 est traité une première fois (pp. 267-268) normalement, puis amplifié (pp. 268-274) par des térétismes.
4(pp. 289-296) Εὐλογητάρια ἀναστάσιμα chantés chaque dimanche, à laudes, immédiatement après l'Ἄμωμος (c'est-à-dire le Ps. 118), premier plagal (texte dans la seconde éd. romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, pp. 86-87).
5(pp. 296-318) Πασαπνοάρια (i. e. ensembles de versets tirés des αἶνοι ou Ps. 148-150, et commenηant obligatoirement par Ps. 150, 6 : Πᾶσα πνοὴ αἰνεσάτω τὸν Κύριον ; ci-dessous, les autres versets choisis diffèrent dans chaque πασαπνοάριον) ; successivement : a(pp. 296-304) dans le quatrième ton, musique de CHRYSAPHÈS, Χρ(υσά)φ(ου) ms. (probablement Manuel Chrysaphès le jeune, comme plus bas) ; b(pp. 304-310) dans le deuxième ton, sans indication de musicien ; c(pp. 310-314) dans le premier plagal, également sans nom de musicien ; d(pp. 314-318) dans le quatrième plagal, musique de JEAN KOUKOUZÉLÈS.
6(pp. 319-326) La grande doxologie Δόξα ἐν ὑψίστοις, premier plagal, chantée à laudes les dimanches et fêtes, εἰς τὰς δεσποτικὰς ἑορτὰς ms. (texte dans l'éd. citée de l'Horologium, pp. 126-127).
7(pp. 326-329) Le trisagion, dans une musique de CONSTANTIN D'ANCHIALOS, premier plagal (sur le musicien, cf. G. Papadopoulos, Συμϐολαὶ εἰς τὴν ἱστορίαν τῆς... ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Athènes 1890, p. ιθ, et S. Eustratiadès dans l'appendice au Κατάλογος... Λαύρας, Paris 1925, p. 454). Suivent : (pp. 329-331) un autre trisagion, musique de MANUEL CHRYSAPHÈS, sous le titre ἕτερον τοῦ στ(αυ)ροῦ..., quatrième ton ; (pp. 331-334) un autre trisagion, sans indication de musicien, ἦχος νενανω ms.
8(pp. 334-336. ff. 337-343v) Tropaires chantés au cours de la liturgie de S. JEAN CHRYSOSTOME, à partir de la « petite entrée », soit : (pp. 334-336) le trisagion traité trois fois de suite dans le deuxième ton (la troisième fois, l'invocation est précédée du mot Δύναμις) ; (p. 336. ff. 337-338) un trisagion (précédé de Δύναμις et amplifié par des térétismes), musique de [XÉNOS] DE CORON (ἕτερον τοῦ Κωρονους sic ms.), deuxième ton ; (ff. 338-339v) deux tropaires (l'un dans le premier plagal, l'autre dans le deuxième authente) remplaçant le trisagion lors de certaines fêtes (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 113-114), et traités chacun deux fois successivement (la seconde fois, le texte est précédé du mot Δύναμις) ; (f. 339v) un alléluia (mutilé : la fin a disparu avec 1 feuillet manquant entre 339v et 340), musique de THÉODULE [THECARAS (?)], ἀλληλουάριον ποίημα κῦρ Θεοδου (sic) ϊερομονάχου ms., mode grave (cf. Papadopoulos, op. cit., p. 276, l. 23 ; C. Émereau, Hymnographi Byzantini, dans Échos d'Orient, XXV, 1926, p. 179) ; (ff. 340-341) un chéroubikon (mutilé du début : inc. ζω]οποίῳ Τριάδι, cf. J.-B. Rebours, op. cit., p. 157, l. 8) ; (ff. 341-343v) un autre chéroubikon, premier ton.
9(ff. 343v-372v) Chéroubika dans les divers tons, mis en musique par divers compositeurs ; successivement : (ff. 343v-346) un chéroubikon traité par BALASIOS, premier ton ; (ff. 346-349) un par [MANUEL] CHRYSAPHÈS LE JEUNE, Χρ(υ)σαφου πρωτοψαλτου ms., deuxième ton ; (ff. 349-351) un par le même, troisième ton ; (ff. 351-353) un par le même, quatrième ton ; (ff. 353-354v) un par le même, τοῦ νῦν Χρ(υ)σάφου ms., premier plagal ; (ff. 354v-357) un par BALASIOS, dans le même ton ; (ff. 357-358v) un par [THÉOPHANE] Καρύκης (? Καρὴ πατριἀρχου sic ms. ; cf. G. Papadopoulos, op. cit., p. 220, n. 801), même ton ; (ff. 358v-360v) un par CHRYSAPHÈS LE JEUNE, deuxième plagal ; (ff. 360v-363v) un par le même, mode grave ; (ff. 363v-366) un par le même, quatrième plagal ; (ff. 366-368) un par le même, de nouveau dans le mode grave ; (ff. 368-370v) un autre par BALASIOS, mode grave ; (ff. 370v-372v) un autre par le même, quatrième plagal.
10(ff. 372v-391) Koinonika des huit tons pour les dimanches ordinaires (cf. Suppl. gr. 1135, ff. 61v-93), soit : (ff. 372v-375v) mis en musique par CHRYSAPHÈS LE JEUNE, trois koinonika du premier ton, le dernier étant désigné (f. 374v) comme τετράφωνον ; (ff. 375v-376v) un autre du premier ton, τετράφωνον également, traité par BALASIOS ; (ff. 376v-380v) trois koinonika, respectivement du deuxième ton, du troisième et du quatrième, par CHRYSAPHÈS LE JEUNE ; (ff. 380v-382) un autre du quatrième ton, par BALASIOS ; (ff. 382-383) un du premier plagal, par CHRYSAPHÈS LE JEUNE ; (ff. 383-385v) un autre du premier plagal, par BALASIOS ; (ff. 385v-386v) un du deuxième plagal, par CHRYSAPHÈS LE JEUNE ; (ff. 386v-390) deux du mode grave, par le même ; (ff. 390-391) un du quatrième plagal, par le même.
11(ff. 391-392) Sans indication de musicien, un koinonikon (même texte que les précédents) chanté le premier lundi de carême, quatrième plagal.
12(ff. 392-407) Koinonika (ff. 394 ss) pour diverses fêtes mobiles et fixes, précédés (ff. 392-394) par un tropaire remplaçant le chéroubikon pour le Samedi saint (texte dans l'éd. romaine du ΤΡΙὨιΔΙΟΝ, 1879, p. 760), musique de BALASIOS, premier plagal.
On a ensuite, successivement : (ff. 394-395) un koinonikon τετράφωνον pour le mκme jour, musique de CHRYSAPHÈS [LE JEUNE], premier ton (texte ibid.) ; (ff. 395-396) un koinonikon pour le dimanche de Pâques, musique du même, mode grave (texte dans l'édition romaine du ΠΕΝΤΗΚΟΣΤΑΡΙΟΝ, 1883, p. 19) ; (ff. 396-397) pour le dimanche de Quasimodo, musique du mκme, mode grave, τοῦ Θωμὰ τὴν κυριακη ψαλλατε τὸ παρὸν τοῦ αὐτοῦ sic ms. (texte ibid., p. 57) ; (ff. 397v-398) pour [le mercredi] τῆς [μεσο]πεντηκοστῆς (τῆς πεντικωστὴς sic ms. sur un grattage), musique du même, premier ton (texte ibid., p. 189) ; (ff. 398v-399v) pour l'Ascension (texte ibid., p. 325), musique du même, quatrième ton ; (ff. 399v-400v) pour la Pentecôte (texte légèrement divergent de l'édition : cf. Suppl. gr. 1135, ff. 133-134v), musique du même, premier ton ; (ff. 400v-401) pour le premier dimanche après la Pentecôte, εἰς τοῦς ἀγιοὺς πάντας sic ms. (texte dans l'éd. citée du Pentecostarium, p. 472, deuxième formule, première moitié : cf. Suppl. gr. 1135, ff. 135-136), musique du même, mode grave ; (f. 401v) pour la Transfiguration, 6 août (texte dans l'éd. romaine des ΜΗΝΑΙΑ, t. VI, 1901, p. 346), musique du mκme, deuxième ton ; (f. 402r.v) pour Noël (texte dans l'éd. citée des Ménées, t. II, 1889, p. 673), musique de BALASIOS, premier plagal ; (f. 402v) pour la même fête, même koinonikon dans une musique de CHRYSAPHÈS LE JEUNE, quatrième ton ; (ff. 403-404) pour l'Épiphanie (texte dans l'éd. citée, tome III, 1896, p. 158), musique de BALASIOS, premier ton ; (ff. 404-405) pour l'Annonciation, 25 mars (texte dans l'éd. citée, t. IV, 1898, p. 187, où ce koinonikon est donné pour le 26 mars : cf. Suppl. gr. 1135, ff. 120-122), musique du même, premier ton ; (ff. 405-406) pour la veille du dimanche des Rameaux, εἰς τὴν εορτὴν τοῦ δικαὶου Λαζαροῦ ms. (texte dans l'éd. citée du Triodium, p. 600), musique de CHRYSAPHÈS [LE JEUNE], premier ton ; (ff. 406-407) pour le dimanche des Rameaux (texte ibid., p. 614), musique du même, quatrième ton.
13(ff. 407-409) Trois courtes hymnes chantées au cours de la liturgie de S. BASILE (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 144-145v), soit : (ff. 407-408) le Sanctus (ou ἐπινίκιος ὕμνος), deuxième ton ; (f. 408) l'invocation Σὲ ὑμνοῦμεν, mκme ton ; (ff. 408-409) la fin du théotokion Ἐπὶ σοὶ χαίρει, κεχαριτωμένη, premier ton ; aucune indication de musicien.
14(ff. 409-412) Chants de la messe des présanctifiés (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 145v-147), à savoir : (f. 409v) le Κατευθυνθήτω, deuxième plagal ; (ff. 409v-410v) le Νῦν aἱ δυνάμεις, deuxième plagal, musique de JOASAPH KOUKOUZÉLÈS, χερουϐικὸν ποὶημα κῦρ [Ἰ] ὠὰσαφ τοῦ νὲου Κουκουζέλου sic ms. (sur le musicien, v. G. Papadopoulos, op. cit., p. 312) ; (ff. 411-412) le Γεύσασθε καὶ ἴδετε, premier ton, musique de [JEAN] KLADAS, κοινὸνοικὸν τοῦ Κλαδα τετρὰφονον sic ms.
15(ff. 412-421v) Divers tropaires sans ordre apparent ; successivement : a(ff. 412-413v) le kontakion, Τῇ ὑπερμάχῳ στρατήγῳ, de l'Hymne acathiste, chanté le samedi matin de la cinquième semaine de carême (texte dans l'éd. citée du Triodium, p. 506 ; éd. E. Wellesz, The Akathistos Hymn [Monumenta Musicae Byzantinae, Transcripta, IX], Copenhague 1957, p. LXVIII), quatrième plagal ; b(ff. 413v-415) un tropaire du Jeudi saint, remplaçant le chéroubikon et le koinonikon (ibid., p. 663), musique de BALASIOS, quatrième ton ; c(f. 415) un alléluia, quatrième plagal, pour le lundi de la première semaine de carême ; (ff. 415v-416) un tropaire [du μεσονυκτικὸν καθημέρινον], même ton (texte dans l'éd. citée de l'Horologium, p. 31) ; e(ff. 416v-417) un tropaire pour le Jeudi saint, même ton (texte dans l'éd. citée du Triodium, pp. 651-652, et dans Christ-Paranikas, op. cit., p. 94, θ) ; fle début de l'office de l'Acathiste (cf. ci-dessus, ff. 412-413v) : d'abord (f. 417r.v) le Θεὸς Κύριος (cf. Suppl. gr. 1137, f. 9r.v), quatrième plagal ; puis (ff. 417v-418v) le tropaire Τὸ προσταχθέν μοι (texte dans l'éd. citée du Triodium, p. 506 ; éd. Wellesz, op. cit., pp. XXV-XXVI), même ton ; g(ff. 418v-421v) un stichère pour le dimanche de Pâques (texte dans l'éd. citée du Pentecostarium, p. 12, ll. 6-2 ab imo), musique de MANUEL CHRYSAPHÈS [LE JEUNE [cf. Suppl. gr. 1138, p. 1]], premier plagal.
16(ff. 421v-459v) Théotokia, mêlés de quelques autres tropaires de nature voisine ; successivement : a(ff. 421v-424) un théotokion du premier mode, musique de JEAN KLADAS (texte dans S. Eustratiadès, ΘΕΟΤΟΚΑΡΙΟΝ, Chennevières-sur-Marne 1931, p. 53, deuxième tropaire de l'ode 1) ; b(ff. 424v-427v) un théotokion pour le samedi matin, musique du même, deuxième mode (texte dans l'éd. citée de la Paracleticè, p. 174) ; c(ff. 427v-430v) un théotokion du troisième mode, musique de BALASIOS (texte dans l'Hirmologium e cod. Cryptensi Ε. γ. II éd. en fac-sim. par L. Tardo, Musicae Byzantinae Monumenta Cryptensia I, Rome 1950, f. 69v, ode 9) ; d(ff. 430v-435) un théotokion du quatrième mode, pour le dimanche matin, « leçon » de BALASIOS, μαθημα τοῦ κ(α)ὶ εμου καθηγιτου τοῦ αὐτου sic ms. (texte dans l'éd. citée de la Paracleticè, p. 284, ll. 3-1 ab imo) ; e(ff. 435-439v) autre leçon de BALASIOS, même ton : le quatrième exaposteilarion qui suit le grand παρακλητικὸς κανών de la Vierge (texte dans l'éd. citée de l'Horologium, p. 934) ; f(ff. 439v-442v) un théotokion, χαιρετησμὸν τῆς Θεοτὼκου sic ms., musique de CHRYSAPHÈS LE JEUNE, Χρ(υ)σὰφου του νὺν ms., premier plagal (inc. Θεοτόκε Παρθένε, χαῖρε κεχαριτωμένη — des. ὅτι σωτῆρα ἔτεκες τῶν ψυχῶν ἡμῶν) ; g(ff. 442v-446) un autre théotokion (inc. Σὲ προκατήγγειλε, cf. Suppl. gr. 1046, ff. 210-213), deuxième plagal, sans indication de musicien ; h(ff. 446-448) le théotokion Ἄνωθεν οἱ προφῆται (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 236-238v), mode grave, musique de JEAN KOUKOUZÉLÈS, ἀναγραμματισμὸς κῦρ Ἰω(άνν)ου τοῦ Κουκουζελους του μακρίτου sic ms. (cf. G. Papadopoulos, op. cit., p. 265) ; i(ff. 448-451) une « leçon » du même, μὰθημα τοῦ αὐτοῦ τετραφον sic ms. (inc. Κόλπον κόλπων), premier ton ; j(ff. 451-455) dans une musique du même, premier ton, le troisième tropaire de l'ode 8 du canon [de S. JEAN DAMASCÈNE] pour Pâques (texte dans Christ-Paranikas, op. cit., p. 221, ll. 104-107) ; k(ff. 455-459v) un hirmos, musique de BALASIOS, quatrième plagal (cf. Hirmologium Cryptense cité plus haut, f. 242r.v, ode 9).
Les théotokia dont nous n'avons donné que l'incipit ne se retrouvent pas dans les éditions courantes du Théotokarion (p. ex. celle d'Agapios Landos, Venise 1643).
17(ff. 459v-466v) Koinonika pour les jours de la semaine et pour certaines fêtes (voir références données dans la section correspondante du Suppl. gr. 1135) ; soit : (ff. 459v-461) pour le lundi, et pour la fête des archanges Michel et Gabriel, 8 novembre (cf. cod. cit., ff. 93-94v), musique de CHRYSAPHÈS LE JEUNE, quatrième plagal ; (ff. 461-462) pour le mardi, et pour les fêtes des martyrs et des saints moines (cod. cit., ff. 96v-97v), musique du même, troisième ton ; (ff. 462-463v) pour le mercredi, et pour les fêtes de la Vierge (cod. cit., ff. 101v-102), musique du même, quatrième ton ; (ff. 463v-464v) pour le jeudi, et pour la fête des Apôtres, 30 juin (cod. cit., ff. 104v-105), musique du même, quatrième plagal ; (ff. 464v-465) pour le vendredi (cod. cit., ff. 105-106), musique de BALASIOS, premier plagal ; (f. 465r.v) pour la fête de l'Exaltation de la Croix, 14 septembre (cod. cit., ff. 112-114), musique de CHRYSAPHÈS, quatrième plagal ; (ff. 465v-466v) pour le samedi, et pour les défunts (cod. cit., ff. 106-107), musique du même, quatrième plagal.
18(ff. 466v-479) Choix d'hirmoi καλοφωνικοί ; la musique de l'ensemble, à l'exception de l'hirmos du f. 470r.v (dont le compositeur est GERMAIN [DE NÉO-PATRAS], Γερμανοῦ ἀρχἰερούως sic ms.), doit être de BALASIOS, nommé aux ff. 467 et 472v. On a successivement : a(ff. 466v-467v) un hirmos du premier ton (cf., quant au texte, l'Hirmologium Cryptense précédemment cité, f. 4, ode 7) ; b(ff. 467v-468) un du quatrième ton (la strophe Ῥόδον τὸ ἀμάραντον, extraite du canon chanté le samedi de l'Acathiste ; cf. Suppl. gr. 1302, ff. 18v-21) ; c(ff. 468v-469) un du premier plagal (inc. Χαίροις ἄνασσα θεοδέγμων) ; d(f. 469r.v) un du mode grave (cf. Crypt., f. 215v, ode 9) ; e(ff. 469v-470) un autre du mode grave (inc. Τὸν Δεσπότην καὶ ἀρχιερέα) ; f(f. 470r.v) un du quatrième plagal (cf. Crypt., f. 291r.v, deuxième ode 8), suivi (ff. 470v-472v) de l'« intonation » du même mode, νεαγιε (cf. Suppl. gr. 1135, ff. 269-274) ; g(ff. 472v-473v) un autre du quatrième plagal (cf. Crypt., f. 291, première ode 8) ; h(ff. 473v-474) un hirmos du troisième ton (cf. Crypt., f. 69v, ode 9) ; i(f. 474r.v) un du premier ton (cf. Crypt., f. 4r.v, ode 9) ; j(ff. 474v-475) un du deuxième ton (cf. Crypt., f. 45v, ode 9 ; notre texte est plus long) ; k(f. 475r.v) un du quatrième plagal (cf. Crypt., f. 82v, ode 8, où la musique est dans le quatrième ton authente) ; l(ff. 475v-476) un autre du quatrième plagal (cf. Crypt., f. 263, ode 9) ; m(ff. 476-477) un hirmos du premier plagal (cf. Crypt., f. 24v, ode 9, où la musique est dans le premier ton authente) ; n(ff. 477-478) un autre du premier plagal (cf. Crypt., f. 7v, ode 9, où la musique est dans le premier ton authente) ; o(ff. 478r.v) un hirmos du quatrième plagal (cf. Crypt., f. 242r.v, ode 9) ; p(ff. 478v-479) un du premier ton authente (cf. Crypt., f. 6v, ode 3).
Les hirmoi dont seul l'incipit est donné manquent dans l'Hirmologium Cryptense, dans l'Hirmologium Athoum, dans l'ΕΙΡΜΟΛΟΓΙΟΝ d'Eustratiadès, ainsi que dans l'édition de Venise, 1639 (cf. Suppl. gr. 1135, sub finem).
19(ff. 479-485v) Polyéléos en arabe (formé de versets des Ps. 134 et 135, qui sont entremêlés d'alléluias, et suivis d'une doxologie en arabe et en grec) : l'arabe est écrit de gauche à droite, et les lettres sont inversées pour pouvoir correspondre à la notation musicale.