[« Anthologie »], recueil de mélodies ecclésiastiques, en usage dans le diocèse de Kition (Chypre) vers le milieu du XVIIIe siècle (v. ff. 167 et 170v). La musique de la grande majorité de ces hymnes a pour auteur PIERRE DE BYZANCE, c'est-à-dire Pierre Bereketis (v. notamment f. 186v) ou Bereket τζελεμπι (sic, f. 33v, pour τσελεμπῆ, titre honorifique ottoman), encore désigné dans notre manuscrit par les noms de Pierre Glykys et de Pierre le mélode (par exemple f. 91), et, très souvent, par le qualificatif μουσικώτατος (ainsi f. 17v).
1(ff. 1-61v) Chéroubika (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 118 ss) suivis de quelques tropaires remplaçant le chéroubikon en certaines circonstances. [PIERRE DE BYZANCE] a mis en musique successivement : (ff. 1-4) un chéroubikon du premier ton (inc. mut. τρισάγ]ον ὕμνον προσᾴδοντες, cf. éd. romaine de lΈΥΧΟΛΟΓΙΟΝ, 1873, p. 55, l. 12) ; (ff. 4-7) un autre du mκme ton, ἔτερον τοῦ αὐτοῦ πάνυ εἰδῆ (!), ἦχος αʹ ms. ; (ff. 7-10v) un autre, qui se chante dans le ton qui convient au chantre, Τοῦ αὐτοῦ Μπερεκέτη, ἄδεται καὶ εἰς τοὺς ὁκτὼ ἤχους, ὡς καθὼς βούλην ὁ ψάλλον... (!) ms. ; trois chéroubika, respectivement (ff. 10v-14) du deuxième, (ff. 14-17v) du troisième, et (ff. 17v-21) du quatrième ton authente ; deux dans le premier ton plagal (ff. 21-24v et 24v-29v), le deuxième étant qualifié de φθορικόν, à cause des changements de ton que subit la mélodie ; (ff. 29v-33) un dans le deuxième plagal ; deux dans le mode grave (ff. 33v-37v et 37v-39v), le second traité en abrégé, σύντομον ms. (le texte du premier ne semble pas souffrir d'une lacune, malgré la suppression d'un feuillet après 34v) ; deux dans le quatrième plagal (ff. 40-43v et 43v-49). Tous ces chéroubika, comme la plupart des hymnes du reste du recueil, se signalent par l'emploi surabondant des « térétismes ». Suivent divers tropaires que l'on substitue au chéroubikon lors de certaines fêtes mobiles : (ff. 49-51v) pour le Vendredi saint, musique de PIERRE DE BYZANCE, mode grave, Τῇ δὲ ἁγίᾳ καὶ μεγάλῃ πέμπτῃ, ἀντὶ τοῦ χερουϐικοῦ καὶ κοινωνικοῦ ψάλλεται τὸ παρὸν, ποίημα κ(υρίο)υ Πέτρου τοῦ μελωδοῦ... (texte dans l'édition romaine du ΤΡΙῼΔΙΟΝ, 1879, p. 663) ; (ff. 51v-53) pour la mκme fête, même tropaire, traité en abrégé, dans le quatrième ton, par THÉOPHANE (hiéromoine vraisemblablement chypriote, cf. f. 167), ἔτερον σύντομον ἡμέτερον Θεοφάνους... ms. (les mots ἡμέτερον Θεοφάνους sont en surcharge en noir sur les mots correspondants de la rubrique primitive, mais la correction semble due à la première main) ; (ff. 53-56) pour le Samedi saint, musique de PIERRE DE BYZANCE, quatrième plagal (texte dans l'éd. citée, p. 760 ; manquent les mots μηδὲν γήϊνον — καὶ δοθῆναι, éd. ll. 11-12, le f. 54 étant réduit par lacération à une mince languette) ; (ff. 56-58v) pour la même fête, même tropaire, traité dans le premier plagal par BALASIOS, Μπαλασίου ἱερέως ms. (sur Balasios, v. G. Papadopoulos, Συμϐολαὶ εἰς τὴν ἱστορίαν τῆς παρ' ἡμῖν ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Athènes 1890, pp. 303-304) ; (ff. 58v-60) pour la même fête, et du même musicien, un koinonikon (τετρά)φ(ωνον), premier ton (texte dans l'éd. citée, p. 760) ; (ff. 60-61v) le même koinonikon mis en musique par PIERRE DE BYZANCE, quatrième ton.
2(ff. 61v-93) Koinonika pour toute l'année, mis en musique par PIERRE DE BYZANCE, selon l'ordre des huit tons : (ff. 61v-66) trois du premier ton, le premier et le troisième portant l'indication τετράφωνον, et le second (ff. 63-64) la mention ἔσω ; (ff. 66-68) un dans le ton qui convient au chantre, τὸ ὁποιον ἄδεται εἰς τοὺς ὀκτῶ ἤχους, εἰς ἤτοι ἦχον βούλη ὁ ψάλλων (!) ms. ; (ff. 68-69v) un du deuxième ton ; (ff. 69v-71v) un du troisième ton ; (ff. 71v-73v) un du quatrième ton ; (ff. 73v-80) trois du premier plagal : le deuxième (ff. 75v-78), qualifié de φθορικόν, et le troisième offrent l'un et l'autre un texte mutilé par suite de la lacération des ff. 77 et 78 ; (ff. 80-83) un du deuxième plagal ; (ff. 83-84v et 84v-86v) deux du modé grave ; (ff. 86v-90v et 91-93) deux du quatrième plagal, le premier portant la mention ὀργανικόν. Dans toute cette section, le tropaire mis en musique est uniformément le même : Αἰνεῖτε τὸν Κύριον ἐκ τῶν οὐρανῶν, ἀλληλούϊα. (C'est le koinonikon des dimanches ordinaires : v. Cyrille Charon, Les Saintes et divines liturgies..., Beyrouth 1904, pp. 61 et 263.)
3(ff. 93-107) Koinonika pour les jours de la semaine, du lundi au samedi (cf. C. Charon, ibid.). Pour le lundi, PIERRE DE BYZANCE a mis en musique : (ff. 93-94v) un koinonikon (τετρά)φ(ωνον) du premier ton (inc. Ὁ ποιῶν τοὺς ἀγγέλους), également chanté pour la fête des archanges Michel et Gabriel (καὶ εἰς τὰς ἑορτὰς τῶν ταξιαρχῶν ms.), et (ff. 94v-95v) un koinonikon abrégé, du deuxième ton, même texte (la lacération, partielle du f. 94, et quasi totale du f. 95, réduit considérablement le texte déchiffrable de ces tropaires). Pour le mardi, probablement du même musicien, on a : (ff. 95v-96v) les vestiges d'un koinonikon, du premier ton (?), [τετράφ]ωνον, et (ff. 96v-97v) un autre koinonikon abrégé, du troisième ton (inc. Εἰς μνημόσυνον), que suit (ff. 97v-99v) le même texte traité dans le quatrième ton plagal par le hiéromoine THÉOPHANE (cf. ff. 51v et 167), ἡμέτερον Θεοφάνους ἱερομονάχου ms. Pour les autres jours, la musique est du seul PIERRE DE BYZANCE ; soit les koinonika suivants : (ff. 99v-101v) un pour le mercredi, et pour les fêtes de la Vierge, τῇ τρίτῃ (sic !)... καὶ εἰς τὰς ἑορτὰς τῆς Θ(εοτό)κου ms., mode grave (inc. Ποτήριον σωτηρίου λήψομαι) ; (ff. 101v-102) un autre, abrégé, pour le même jour, et sur le même texte, quatrième ton ; (ff. 102v-104) un pour le jeudi, et pour la fête des Apôtres, καὶ εἰς τὰς ἑορτὰς τῶν ἁγίων ἀποστόλων ms., premier ton, τετράφωνον (inc. Εἰς πᾶσαν τὴν γῆν) ; (ff. 104v-105) un autre, abrégé, pour le même jour, et sur le même texte, premier plagal ; (ff. 105-106) un pour le vendredi, premier plagal (inc. Σωτηρίαν εἰργάσω) ; (ff. 106-107) un pour le samedi, quatrième plagal (inc. Μακάριοι οὗς ἐξελέξω, cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 176-179).
4(ff. 107-138) Koinonika pour diverses fêtes fixes et mobiles (Ἔτερα κοινωνικὰ τοῦ ὅλου ἐνιαυτοῦ ms.), musique de PIERRE DE BYZANCE ; successivement pour : (ff. 107-108v) le premier septembre (texte dans l'éd. romaine des ΜΗΝΑΙΑ, t. I, 1888, p. 24), premier plagal ; (ff. 108v-112) le treize septembre (texte ibid., p. 152), premier plagal ; (ff. 112-114) l'Exaltation de la Croix, 14 septembre (ibid., p. 169), deuxième plagal ; (ff. 114-117v) Noël (texte dans l'éd. citée, t. II, 1889, p. 673), ὀργανικόν, quatrième plagal ; (ff. 118-120) l'Épiphanie (texte dans l'éd. citée, t. III, 1896, p. 158), τετράφωνον, premier ton ; (ff. 120-122) l'Annonciation, 25 mars (texte dans l'éd. citée, t. IV, 1898, p. 187, où ce koinonikon est donné pour le 26 mars), quatrième plagal ; (ff. 122-123v) la veille du dimanche des Rameaux, τῷ σαϐϐάτῳ τοῦ ἁγίου καὶ δικαίου Λαζάρου ms. (texte dans l'éd. romaine du ΤΡΙΩ̩ΔΙΟΝ, 1879, p. 600), premier plagal ; (ff. 123v-125v) le dimanche des Rameaux (texte ibid., p. 614), premier plagal ; (ff. 125v-128) le dimanche de Pâques (texte dans l'éd. romaine du ΠΕΝΤΗΚΟΣΤΑΡΙΟΝ, 1883, p. 19), (τετρά)φ(ωνον), premier ton ; (ff. 128-129v) le dimanche de Quasimodo, τῇ κυριακῇ τοῦ Θωμᾶ ms. (texte ibid., p. 57), quatrième ton ; (ff. 129v-131) le mercredi τῆς μεσοπεντηκοστῆς (texte ibid., p. 189), quatrième ton ; (ff. 131-133) l'Ascension (ibid., p. 325), τετράφων(ον), premier ton ; (ff. 133-134v) la Pentecτte (le texte du koinonikon diffère de celui de l'éd. citée, p. 407 : Τὸ πνεῦμα σου τὸ ἅγιον μὴ ἀντανέλῃς ἀφʹ ἡμῶν, δεόμεθα, φιλάνθρωπε, ἀλληλούϊα ms., version presque identique au début d'un στιχηρὸν προσόμοιον qui se chante le jeudi suivant, cf. ibid., p. 437, ll. 11-12), quatrième plagal ; (ff. 135-136) le premier dimanche après la Pentecôte, τῶν ἁγίων πάντων, καὶ εἰς προφητὰς καὶ δικαίους ms. (texte ibid., p. 472, deuxième formule, première moitié), quatrième ton ; (ff. 136v-138) la Transfiguration, 6 août (texte dans l'éd. romaine des ΜΗΝΑΙΑ, t. VI, 1901, p. 346), mode grave. A la fin (f. 138) : Τέλος τῶν χερουϐικῶν καὶ κοινωνικῶν τοῦ ὄλου ἐνιαὐτοῦ, ἂ ἐποιήθησαν, παρὰ τοῦ μουσικωτάτου κ(υρίο)υ Πέτρου.
5(ff. 138v-144v) Chants de la messe des présanctifiés, à savoir : le Κατευθυνθήτω (texte dans J. Goar, ΕΥΧΟΛΟΓΙΟΝ, Paris 1647, p. 202, col. 1, ll. 8-6 du bas ; cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 186-187) traité successivement par (ff. 138v-139) PIERRE DE BYZANCE, deuxième plagal, (f. 139r.v) PANAGIOTIS CHALATZOGLOU, même ton, Τὸ παρὸν ψάλλεται καθῶς καὶ εἰς τὴν μεγάλην ἐκκλησίαν. ἐσμυκρήνθη (!) παρὰ τοῦ πρωτοψάλτου τῆς μεγάλης ἐκκλησίας κὺρ Παναγιότου Χαλάντζογλου ms. (sur ce protopsalte de la Grande Ιglise, v. G. Papadopoulos, Συμϐολαὶ εἰς τὴν ἱστορίαν τῆς... ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Athènes 1890, pp. 310-311), (ff. 139v-140) JOACHIM, archevêque de Bizya (v. G. Papadopoulos, op. cit., p. 306), premier ton ; puis (ff. 140-141) le Νῦν αἱ δυνάμεις (texte dans J. Goar, op. cit., p. 202, col. 2, ll. 3-1 du bas et p. 303, col. 1, ll. 1-2 ; cf. J.-B. Rebours, op. cit., pp. 187-193), deuxième plagal, et (ff. 141-142) le koinonikon Γεύσασθε καὶ ἴδετε (cf. C. Charon, op. cit., p. 147), premier ton, tous deux mis en musique par le même JOACHIM ; enfin (ff. 142v-143v) le Νῦν αἱ δυνάμεις, mode grave, et (ff. 143v-144v) le mκme koinonikon que ci-dessus, quatrième ton, dans des musiques de PIERRE DE BYZANCE.
6Mis en musique par CALLISTE, archimandrite (probablement chypriote : Καλλίστου ἱερομονάχου καὶ ἡμετέρου διδασκάλου ms., f. 144v ; le titre καὶ ἀρχιμανδρίτου est au f. 147v), un chéroubikon (ff. 144v-147) du premier ton, (τετρά)φ(ωνον) ἔξω ms., suivi (ff. 147v-149) d'un koinonikon du premier ton, (τετρά)φ(ωνον), mκme texte qu'aux ff. 61v-93.
7(ff. 149-155v) Tropaires εὐλογητάρια, chantés le dimanche matin, premier mode plagal (texte dans la seconde éd. romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, pp. 86-87).
8(ff. 155v-158v) Cantique funèbre Τὸν ἥλιον κρύψαντα (pour l'introοt de l'Επιτάφιος, office du Vendredi saint, cf. Paris. Suppl. gr. 1136, f. 160, et Sp. Lambros, Νέος Ἑλληνομνήμων, VI, 1909, p. 231), paroles et musique de [GERMAIN DE NÉO-PATRAS], premier plagal. (Sur l'auteur, v. G. Papadopoulos, op. cit., p. 303.)
9(ff. 159-162v) Un trisagion νεκρώσιμον, deuxième plagal, ἐξηγήθη ἐκ τοῦ ἐξ Ἀθηνῶν παρὰ κὺρ Ἀθανασίου πατριάρχου Κωνσταντίνου πόλεως τοῦ ποτὲ Τορνόϐου καὶ Ἀδριανουπόλεως ms. : l'« arrangement » (ἐξηγήθη) est donc dϋ à ATHANASE V, patriarche de Constantinople en 1709-1711 (cf. M. Ι. Gédéon, Πατριαρχικοὶ Πίνακες, CP. 1890, p. 619, et, du mκme auteur, Γράμματα ἐκ τῆς Ἀδριανοῦ πόλεως, CP. 1913, pp. 10 et 49).
10(ff. 162v-167) Un tropaire pour le dimanche de Pâques, à laudes, précédé de la petite doxologie (texte dans l'éd. citée du ΠΕΝΤΗΚΟΣΤΑΡΙΟΝ, p. 12, ll. 31-36), premier plagal.
11Deux πολυχρονισμοί (souhaits de longue vie), mis en musique par le hiéromoine THÉOPHANE, en l'honneur de deux prélats chypriotes contemporains de la rédaction du manuscrit : (ff. 167-170) pour Philothée, archevêque de Chypre (1734-1759, cf. J. Hackett, A History of the orthodox Church of Cyprus, Londres 1901, pp. 216-218), Εἰς τὸν μακαριώτατον ἅγιον Κύπρου κὺρ Φιλόθεον, ἡμέτερον Θεοφάνους ἱερομονάχου ms., quatrième ton (le texte, du même type que l'exemple éd. par J.-B. Rebours, op. cit., pp. 234-237, est lacuneux par suite de l'arrachement de deux feuillets après le f. 167, et d'un après chacun des ff. 168 et 169) ; (ff. 170v-174v) pour Macaire, évêque de Kition (vers 1754, 1760, cf. Hackett, op. cit., p. 312), ἔτερον εἰς τὸν ἅγιον Κιτιέον κὺρ Μακάριον, ἡμέτερον καὶ αὐτὸ, Θεοφάνους ἱερομονάχου ms., mκme ton (le texte présente, mutatis mutandis, une formulation analogue à celle du précédent).
12Deux tropaires que l'on chante pour accueillir un évêque, le premier (ff. 174v-175) anonyme (inc. Σήμερον φαιδρῶς προϋπαντήσωμεν), Τὸ παρὸν ψάλλεται εἰς προϋπάντησιν ἀρχιερέως ms., deuxième ton, le second (ff. 175-176) mis en musique par le hiéromoine THÉOPHANE (inc. Δεῦτε συμφώνως οἱ πιστοὶ), premier plagal (texte lacuneux par suite de la disparition d'un feuillet après 175v).
13(ff. 176v-291v) Choix d'hirmoi traités dans le style orné des Μαΐστορες par plusieurs de ceux-ci, Ἀρχὴ... μερικῶν καλοφωνικῶν εἰρμῶν ms. (Sur le genre καλοφωνικόν, v. L. Tardo, L'Antica melurgia bizantina, Grottaferrata 1938, pp. 77-79.) Cette anthologie se répartit entre les huit tons de la façon suivante :
Premier ton : (ff. 176v-180 et 180-182v) deux hirmoi, musique de BALASIOS (cf., quant au texte, l'Hirmologium e cod. Cryptensi Ε. γ. II éd. en fac-sim. par L. Tardo, Musicae Byzantinae Monumenta Cryptensia I, Rome 1950, f. 7v, ode 9, et f. 24v, ode 9) ; (ff. 182 bis-186v) un hirmos mis en musique par PANAGIOTIS CHALATZOGLOU (inc. Ἔφριξε γῆ) ; (ff. 186v-193) un par PIERRE DE BYZANCE (inc. Συνέχομαι πάντοθεν) ; (ff. 193-196v et 196v-201v) deux autres du mκme (cf. cod. cit., Crypt. Ε. γ. II, f. 6v, ode 5, et f. 299, ode 8). Voir aussi plus loin, f. 291r.v.
Deuxième ton : (ff. 202-204) un de BALASIOS (cf. cod. Crypt., f. 45v, ode 9) ; (ff. 204v-209v) un de PIERRE DE BYZANCE, ἦχος βʹ λέγετο(ς) ms. (cf. Crypt., f. 29, ode 1). Voir aussi plus loin, ff. 245-249v.
Troisième ton : (ff. 209v-213) un de PIERRE DE BYZANCE (cf. Crypt., f. 64v, ode 8 : un feuillet manque dans notre ms. après le f. 210v, mais cette lacune n'affecte que les « térétismes »).
Quatrième ton : (ff. 213v-219v) un de l'archimandrite CALLISTE (inc. Ἐσείσθησαν λαοὶ ; même musicien que plus haut, ff. 144v ss) ; (ff. 219v-222 et 222-225) deux de MÉLÈCE, hiéromoine sinaïte (inc. Παντάνασσα πανύμνητε, et Ποία μήτηρ ἠκούσθη ; sur le musicien, v. G. Papadopoulos, op. cit., pp. 316-317) ; (ff. 225v-229v) un de PIERRE DE BYZANCE (cf. Crypt., ff. 105v-106, ode 7) ; (ff. 229v-232) un autre du même (inc. Χαῖρε, φωτὸς νεφέλη).
Premier plagal : (ff. 232v-237v) un de PIERRE DE BYZANCE (inc. Χαῖρε, πύλη κυρίου, cf. J.-Β. Rebours, op. cit., pp. 203-205) À, (ff. 237v-242) un autre du même, τοῦ αὐτοῦ φθορικὸν ms. (cf. Crypt., f. 23, ode 7).
Deuxième plagal : (ff. 242-245) un de PIERRE DE BYZANCE (cf. Crypt., ff. 162v-163, ode 9). Suit (ff. 245-249v) un autre hirmos du même compositeur, mais dans le deuxième ton authente (inc. Ἐν λύπαις γὰρ).
Mode grave : (ff. 250-255) un hirmos de BALASIOS, avec « intonation » de [PANAGIOTIS] CHALATZOGLOU, ὁ παρὸν εἰρμὸς κὺρ Μπαλασίου ἱερέως, τὸ δὲ ἤχημα Χαλάτζογλου ms. (cf. Crypt., f. 215v, ode 9) ; (ff. 255v-260) une autre intonation, de CHOURMOUZÈS, prêtre moldave, ἔτερον ἤχημα, κὺρ Χουρμούζη ἱερέως μπογδάννου ms. (cette intonation, νεανεανες, diffère de celle qu'on affecte d'ordinaire au mode grave : αανες, cf. L. Tardo, L'Antica melurgia bizantina, pp. 330-331) ; (ff. 260-264v) un hirmos de PIERRE DE BYZANCE (inc. Τὰς κακωθείσας ψυχὰς) ; (ff. 264v-269) un autre du même, ἦχος (βαρὺς) ἔξω ms. (cf. Crypt., f. 213v, ode 9).
Quatrième plagal : (ff. 269-274) un hirmos de BALASIOS, avec intonation de CHOURMOUZÈS (cf. Crypt., f. 291r.v, deuxième ode 8) ; (ff. 274-279v et 280-284v) deux de PIERRE DE BYZANCE (cf. Crypt., f. 244v, ode 7, et f. 243v, ode 8) ; (ff. 285-290v) un autre du même (inc. Πῶς σου τὴν χάριν). Suit (f. 291r.v) un hirmos de MÉLÈCE, hiéromoine sinaïte, mais dans le premier ton authente (inc. Ἁμαρτωλῶν τὰς δεήσεις).
Tous les hirmoi dont nous n'avons donné que l'incipit manquent dans le fac-similé du Cryptensis ; on ne les trouve pas non plus dans l'Hirmologium Athoum édité en fac-sim. par C. Hoeg (Monumenta Musicae Byzantinae II, Copenhague 1938), ni dans l'ΕΙΡΜΟΛΟΓΙΟΝ éd. par S. Eustratiadès (Chennevières-sur-Marne 1932), ni dans l'édition de Venise, 1639 (chez Antonio Giuliani).