MAXIME PLANUDE, traduction grecque des ouvrages suivants :
1BOECE, de consolatione philosophiae (éd. E. A. Bétant, Genève 1871 ; cf. A. Pertusi, La fortuna di Boezio a Bisanzio, dans Mélanges Henri Grégoire, t. III [Annuaire de l'Inst. de philol. et d'hist. orient. et slaves, t. XI], 1951, p. 308), soit : (ff. 2-13v) livre 1, (ff. 13v-27) l. 2, (ff. 27-44) l. 3, (ff. 44-59v) l. 4, (ff. 60-70v) l. 5. Scholies marginales ou insérées dans le texte : la 1re (f. 2) inc. Εἰσὶ τὰ τῶν ἐμμέτρων τοῦ βοηθοῦ εἴδη ; la dernière (f. 67v, l. 10-l. 12) inc. Τὸ εἰκοστὸν ὄγδοον εἶδος ἀσυνάρτητον ἐστίν, des. ᾧ καὶ ἐχρήσατο ἅπαξ ἐνταῦθα (cf. Vat. gr. 706, § 3, dans R. Devreesse, Codices Vaticani Graeci, t. III, 1950, p. 189). — Précédant le traité, (f. 2r.v) vie de Boèce, inc. Βοήτιος ὁ σοφὸς ἦν μὲν ἐκ τῆς τῶν Τουρκουάτων οἰκίας, des. ἐκ τῆς λατίνων φωνῆς εἰς τὴν ἑλλάδα διάλεκτον Μάξιμος μοναχὸς ὁ Πλανούδης (éd. Α. Pertusi, op. cit., pp. 310-311).
2(ff. 71-75v) CICERON, songe de Scipion (éd. C. F. Matthaei, Ποικίλα ἑλληνικά seu varia graeca..., Moscou 1811, pp. 184-204), suivi de : MACROBE, commentaire sur ce dernier traité (inc. Μεταξὺ τῶν τοῦ Πλάτωνος καὶ Κικέρωνος βιϐλίων, des. ἐν ᾦ συμπάσης φιλοσοφίας ἡ ὁλοκληρία περιλαμϐάνεται), soit : (ff. 75v-129v) [livre 1], (ff. 129v-162) [l. 2]. Un fragment de cette traduction a été publié par Matthaei (op. cit., pp. 91-182), d'après un manuscrit incomplet : il commence l. 1, cap. 16 (= f. 111, l. 3 ab imo) et s'arrête avec les mots τοῦτο δὲ καὶ διὰ τὴν στενοχωρίαν, l. 2, cap. 4 (= f. 136, l. 8 ab imo). F. 133, espace laissé en blanc pour recevoir la citation de Platon : Μίαν ἀφεῖλε τὸ πρῶτον — ἐπογδόων γενομένων = Timée 35 b-36 a (cf. Matthaei, op. cit., pp. 170-171 et p. 170, n. 9). Quelques scholies marginales.
Suivent : a(f. 162) schéma circulaire sur le rapport du mouvement des planètes avec les sons musicaux (cf. Manuel Bryennios, Harmoniques, dans Coislin 173, f. 237 ; A. Gastoué, Cat. des mss de musique byzantine..., p. 92) ; b(ibid.) liste des tons suivant les échelles d'octaves (cf. A. Gastoué, loc. cit.) ; c(f. 162v) figure du zodiaque ; d(f. 163) figure de la division de la terre en six parties, accompagnée d'un bref commentaire ; e(f. 163v) schéma de la lyre octocorde de Pythagore (cf. Manuel Bryennios, dans Coislin 173, f. 225 et éd. Wallis, p. 366) ; f(ff. 163v-164) trois autres figures consacrées à des rapports musicaux (cf. Bryennios, dans Coislin 173, ff. 258v et 260v) ; g(ff. 164-165) MAXIME PLANUDE, vers héroïques sur la géographie de Ptolémée, inc. Θαῦμα μέγα χθονίοιο περίτροχον ἄντυγα κόσμου (éd. J. Iriarte, Regiae bibl. Matritensis codices gr. mss, p. 263) : le tristique, indépendant dans Iriarte, est donné ici à la suite de la première pièce, sans solution de continuité et sans titre ; h(f. 165) les noms des mois chez les Macédoniens, les Égyptiens, les Hébreux et les Athéniens (éd. J. Iriarte, op. cit., p. 379) ; i(f. 165v) correspondance des jours de la semaine avec les sept planètes ; k(ibid.) χορδότονος (cf. Bryennios, dans Coislin 173, f. 240 ; éd. Wallis, p. 420 ; A. Gastoué, loc. cit.).
Le f. 166r.v, employé comme garde, vient d'un autre ms. (XVe siècle, papier, mm. 250 x 175, 28 lignes). Il contient : [HIPPOLYTE DE ROME], fragment d'un commentaire sur Daniel (7, 1 et ss), inc. mut.... τὸ πρότον (sic) θηρίον εἰπὼν ὁ Δανιὴλ [] αὐτὴν ἐκ τῆς θαλάσης (sic) ἀναβένουσα τὴν τῶν Βαϐυλωνίων γεγενημένην βασιλείαν, des. mut. ἐπερόμενος καὶ ταυτόν · ὁρᾶς πῶς Δανηὶλ τῶν βασιλοιῶν τὴν διάκρησην τῶν Ναϐουχοδονόσορ διηρμείνευ |(correspond, avec quelques variantes, au texte de M. 10, 641 B 5-644 B 13).