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Récits pyrénéens

Cote : Ms 124-02 
Promenades de 1842
1842-1855
français
Papierenviron 300 pagesDemi-reliure chagrin rouge, plats en papier marbré

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Présentation du contenu

Promenades de 1842 aux Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes et Gabas, Pic du Midi, Bious-Artigues, frontière d'Espagne ; Betharram 1851 ; voyage de 1853 à Bayonne ; voyage de 1854-1855 : Pau, L'Escars, Orthez, Bayonne ; 1851 : de Bayonne en Espagne ; 1853 : Promenade en Espagne]

Les étapes du voyage :

4 août 1842. Promenade à Jacqueminot avec Céleste et Louise. Dès son arrivée aux Eaux-Bonnes après un voyage fatiguant depuis Paris, Houbigant se met à la recherche de plantes sur la Promenade Jacqueminot, promenade dont il relate l'origine du nom déjà dans le tome 1. Il admire "cette nature si alpestre, si sauvage, et où commencent les découvertes botaniques vraiment intéressantes." (p. 297/6).

7 août 1842. Promenade seul sur le plateau d'Ipsé, au haut de Jacqueminot. Cette promenade est entièrement consacrée aux découvertes botaniques. Houbigant mentionne (en à peine deux pages) une dizaine de plantes recueillies, les décrit plus au moins en détail et insère cinq illustrations dessinées par lui-même ou sa femme.

10 août 1842. La Vallée de la Sourde, Le pal de la Bouille, La spada de Ger. L'excursion de ce jour permet à Houbigant de connaître les contrées du Pic du Ger et d'apprécier des plantes très rares. L'anecdote de la confrontation avec un chien de berger est très amusante à lire, même si elle était effrayante pour Houbigant : "un gros chien ... se précipite vers moi, ... et il le fit ... avec une telle rage, et si inopinément que je lachai ma primula." (p. 304/14). Le chien ainsi que la plante en question feront objet d'une illustration.

11 août 1842. La Coulée de la Coûme - Chasse aux Isars. Suite à une dispute entre le guide Jean et le propriétaire de l'hôtel d'Inchamps, Houbigant et son guide arrivent en retard à la Coulée de la Coûme. Là-bas, ils font la connaissance des chasseurs dont Houbigant dresse le portrait. Son désappointement quant à l'observation d'isards ne lui gâche pas son plaisir de la chasse aux plantes. A la fin du chapitre il livre un récapitulatif de la journée de chasse auréolée de succès des chasseurs parisiens. L'habile tireur Lanusse "en avait tué un à une énorme distance".

15 août 1842. Promenade à Louvie. Les truites à trois sauces différentes, grotte d'Iseste, Marbrières. Arrivés à Louvie, Houbigant et ses accompagnateurs entament la journée par la dégustation de truites préparées de diverses façons. Durant cinq pages, il décrit la visite de la grotte d'Iseste qui dure 20 minutes. Un bref arrêt à Bielle ne permet pas d'étudier la richesse de la mosaïque récemment découverte ; toutefois Houbigant annonce qu'il y reviendra. La journée finit par une excursion à la carrière à Louvie-Juzon dont le marbre blanc aurait servi à tailler des statues du monument de la place de la Concorde et de l'église de la Madeleine à Paris.

17 août 1842. Promenade des Eaux-Bonnes aux Eaux-Chaudes en passant par le Pas de Balours, par la Brèque et descendant par la Vallée de Gourzy. Accompagné de Gaston Sacaze et de son guide Jean, Houbigant se met en route en montant par le cours de la Sourde . A l'image des autres balades, celle-ci est destinée également à observer le paysage et à recueillir des plantes. Au pas de Balours, Houbigant est fasciné par la beauté de ses nombreuses cavités nommées "les cavernes de Balours" ; en traversant la prairie de Balours il se souvient de Ramond de Carbonnières qui, durant un voyage aux Eaux-Bonnes en 1801, aurait fait à cet endroit une "ample récolte de plantes".

18 août 1842. Visite aux Mosaïques de Bielle. Houbigant et M. Moreau partent aujourd'hui pour les mosaïques de Bielle. Le curé de cette commune leur permet d'étudier cette trouvaille remarquable de l'époque romaine. Par la suite, ils sont invités chez le curé et s'entretiennent sur la religion protestante et sur sa disparition dans la vallée d'Ossau. Houbigant profite de cette conversation pour se renseigner sur l'histoire des crétins (ou cagots) dont il possède une photographie de Heilmann.

19 août 1842. Col de Tortes. Plantes de diverses altitudes, les Douaniers. Cette promenade avait pour but de recueillir des plantes alpestres et pyrénéennes à différentes altitudes. Ce chapitre est orné de 28 illustrations de plantes que Houbigant répartit en cinq stations (correspondant à cinq altitudes). Houbigant mentionne Louis Graves (1791-1857) pour lequel il aurait contribué "à completter le véritable herbier, du véritable botaniste". Les dernières pages de ce chapitre retracent le quotidien des douaniers avec lesquels Houbigant a pu mener une conversation.

21 août 1842. Ascension au Pic de Ger. Comme toujours à la recherche des plantes, il trouve la Rosa alpina qu'il recueille "avec émotion", admire le travail d'un jeune montagnard qui amène des truites pêchées au lac d'Artouse aux Eaux-Bonnes, fait la connaissance de dix bergers réunis dans une cabane ou s'étonne de la physionomie de l'espèce de moutons des Pyrénées. Plusieurs observations de la journée l'amènent à dessiner des croquis, par exemple la vue du Pic du Midi d'Ossau, la tête d'un mouton pyrénéen, le Pic d'Amoulat, le Pic du Ger vu d'Aas.

25 août 1842. Promenade en partie de plaisir, aux Eaux-Chaudes, et à Gabas, avec Mr et Mme Bellanger, Mr de Vase, Mr Delanoue et nous. Après avoir passé la Chapelle du Hourat, les promeneurs arrivent à Gabas où un déjeuner français-espagnol les attend. A la Casa-Broussette, ils goûtent au vin espagnol. La journée se poursuit avec la visite du Dépôt des fromages de la vallée d'Ossau ainsi que celle d'une carrière de marbre blanc statuaire dont les premiers blocs aurait servi au piédestal de la statue d'Henri IV à Pau. Le chapitre se termine par une description des herborisations recueillies dans la journée.

27 et 28 août 1842. Projet de monter au Pic du Midi d'Ossau. Nuit passée à la Casa-Broussette. Le Pic du Midi. Bious d'Artigues. Frontière d'Espagne. La journée du 26 août est consacrée à la préparation de ce projet. Dans ce récit Houbigant retrace l'histoire de l'ascension du Pic du Midi, aborde l'appellation du pic en patois et présente des observations géologiques. Le 27 août, le premier jour de la randonnée, ils avancent jusqu'à la Case de Broussette. Le lendemain, Jean annonce qu' ils ne monteront pas au Pic du Midi d'Ossau en raison du mauvais temps. Ils se dirigent donc vers la frontière d'Espagne.

30 août 1842. Adieux à Mr et Mme Moreau, à Gaston Sacaze et aux Eaux-Bonnes. Le séjour aux Pyrénées qui aura duré deux semaines touche à sa fin. Houbigant remercie M. et Mme Moreau pour toutes les découvertes touristiques et Pierrine Gaston Sacaze pour les exploitations botaniques. Un dernier entretien avec Sacaze au sujet d'une "aliénation mentale" dont beaucoup de gens de ce pays semblent être atteint suite au "soleil des plus ardents" et une dernière rencontre avec les Moreau concluent la journée. Les dernières notes manuscrites sont suivies par des illustrations, principalement des dessins de champignons comestibles et de plantes recueillis aux environs de Marciron.

La fin du deuxième volume du journal de Houbigant se constitue en grande partie d'une documentation iconographique de différents voyages effectués dans les Basses-Pyrénées et au Pays basque français et espagnol entre 1851 et 1855. Malgré l'absence de commentaires, la chronologie hésitante et le défaut de numérotation des pages, les illustrations présentent un grand intérêt. On remarque que Houbigant n'a pas pu achever le classement. En dépit de cette "désorganisation", le lecteur appréciera ce descriptif en images qui lui permet de retracer les dernières excursions de Houbigant aux Pyrénées.

1851 : Betharram

1853 : Plantes recueillies aux Pignadas et allées de Bayonne

1854 et 1855 : Lescar, de Pau à, Bayonne. Pont d'Orthez [dedans : Voyage de Paris à Bordeaux en novembre 1854]

1851 : Basses-Pyrénées. Environs de Bayonne, Ustaritz et Cambo, Pays basque

1842 et 1851 : Basses-Pyrénées, Environs de Bayonne, Biarritz et Cacolets

1851 : Basses-Pyrénées. De Bayonne en Espagne. Saint-Jean-de-Luz

1851 et 1853 : Espagne. La Bidassoa, Béhobie. Irun

1851 : Espagne. Tolosa. St. Ignacia. Le passage

1851 : Espagne. Fontarabia

1853 : Promenade en Espagne. St. Sébastien et courses de taureaux

1854 : Voyage à Pau