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Latin 7558

Cote : Latin 7558  Réserver
Ancienne cote : Colbert 4133
Ancienne cote : Regius 6411.5
Miscellanea grammatica et poetica
IXe siècle (première moitié) 
France (Lyon)

Minuscule caroline à longues lignes, à l’exception des premiers feuillets contenant des listes (f. 1r-7r, entre deux et six colonnes, le plus souvent cinq), et des f. 15v-16r contenant des capitula (sur trois puis deux colonnes). Une main principale aux f. 1r-160v, mais avec de très nombreuses interventions ponctuelles d’autres mains pour quelques lignes ou un feuillet (liste non exhaustive : f. 53r, 65r, 76r, 148v, et il s’agit sans doute d’une seule et même main aux f. 58v, 72r, 82r, 103v, 107v, 108v, 111r, 113v, 148v et 157r) ; au moins trois autres mains aux f. 161r-168v (une aux f. 161r-162v et 164r-166v, une aux f. 162v-163v et une dernière aux f. 166v-168v).

Les initiales marquant des débuts de listes, de traités et de poèmes sont dans un seul cas colorées (f. 16r, décorée et colorée de rouge), parfois décorées (f. 46v, 101v, 111v, 114v, 121r, 128r, 139r, 155r, 163v, 166r), ou plus simplement évidées (f. 6v, 36r, 87v, 90r, 90v, 95r, 96r, 102r, 102v, 104v, 118r, 122r, 145v, 162v, 166v), ou encore simples, sans ornement (f. 6v, 124v, 129r, 131r, 163r, 165r). Les initiales de début de parties, chapitres ou paragraphes sont pour la plupart simples ou évidées (passim) et parfois décorées (f. 22r, 22v, 32r, 32v, 33v, 34r, 35r 38v, 42v, 125v, 141v, 147r, 147v, 149v, 151r, 157v, et colorées de rouge aux f. 26r, 35r et 36r). On trouve quelques initiales secondaires dans le texte : fourrées de rouge aux f. 16v, 24v, 26r, et simples aux f. 137r, 141r, 143v-162v.
Les vers sont dans certains cas écrits de façon continue, sans retour à la ligne (f. 44v-46v et 162v-166v) : ils sont alors marqués par de petites initiales secondaires. Il y a retour à la ligne pour le reste des vers du manuscrit (f. 46-124r et 166v-168v), qui s’ouvrent sur des initiales simples, mises en retrait dans la marge gauche (sauf aux f. 103r-103v, 122v-123r et 166v-168v où il n’y a retrait qu’un vers sur deux). Les mots des listes des f. 1r-6v sont également marqués par de petites initiales simples, ainsi que par quelques initiales rubriquées entre les f. 2v et 4r pour les mots indiquant un changement de lettre dans l’ordre alphabétique. Des numéros de chapitres en chiffres romains sont parfois notés : dans les capitula, rubriqués aux f. 15v-16r, non rubriqués au f. 39r ; en marge du texte aux f. 17v-44v (parfois rubriqués, f. 22v, 25r, 44r-44v) et aux f. 48v-50v.

Les titres des traités sont en onciales ou capitales rubriquées au début du manuscrit (f. 15v-16r en capitales, f. 36r en onciales), de même que les titres de chapitre, en onciales rubriquées aux f. 8r-12v et 17v-35v (titres de chapitre non indiqués aux f. 12v-14v et 36r-44v, sauf un titre de livre non rubriqué au f. 38v) ; la première ligne des chapitres est en onciales non rubriquées aux f. 30r-35v, ainsi que l’explicit du f. 44v. Les listes des premiers feuillets comportent également des titres de parties rubriqués (f. 2r-4v en capitales, f. 5v-6v en onciales), ou même certains mots en onciales rubriquées au f. 1r.
Ensuite, les titres ne sont plus rubriqués : les titres de poèmes sont en onciales (87v, 90r, 95r, 96r, 102r, 102v, 122r, 123r, 162v-166r) ou en capitales (90v, 92v, 94r, 101v, 104v, 111v, 114v, 118r, 121r) non rubriquées, de même que les explicit lorsqu’ils sont indiqués (en onciales : f. 90r, 94r, 104v, 122r ; en capitales : f. 92v, 114v ; et même parfois le premier vers du poème, en onciales : f. 87v et 90r) ; c’est également le cas pour les incipit et explicit des différents livres de l’Alethia, tous en onciales (f. 44v, 46v, 58v, 70v, 87v), sauf pour le titre du premier livre, en capitales évidées (f. 46v). Les titres et explicit des traités grammaticaux et les titres de leurs chapitres sont eux aussi non rubriqués, pour la plupart en onciales (f. 125v-162v, passim), certains en capitales (f. 131r, 147r, 151v, 153v, 162r).

Deux petites illustrations à l’encre aux f. 39r et 44v.

De nombreuses annotations sur le texte du copiste et d’une ou de plusieurs mains contemporaines, que ce soit en interligne (passim) ou en marge (f. 2r, 7r effacée, 8v, 9r, 17r coupée, 30r, 32v, 34r, 36r, 36v, 38r, 41v, 45v, 65r, 67r, 71r-71v, 91r, 96r, 97v, 112v, 113r, 125r, 127r, 139r, 141v, 143v, 146v, 152v, 159r, 161r, 167v effacées ; pour l’énigme avec solution en lettres grecques du f. 2r, voir WRIGHT et WRIGHT, 2004, p. 105 note 70). De cette même époque : quelques essais de plume aux f. 39r et 166r, des annotations religieuses et des neumes au f. 168r, des symboles marginaux marquant certaines lignes aux f. 18v-34v (prenant la forme d’un « s »).
Un grand nombre d’annotations plus tardives sont également à noter : ainsi, de mains diverses, des croix marginales (f. 29v, 32v, 104v, 122r, 123v, 124r, 162v, 166v), les annotations marginales aux f. 50r et 74v, et l’annotation partiellement effacée du f. 168v (une sorte d’adage : « quaerere spes bona uult metus… »). En outre, plusieurs mains modernes se distinguent par leur présence répétée au sein du manuscrit. L’une notamment est omniprésente : corrections interlinéaires aux f. 53v-87v, 104v-124r, 162v-166v, annotations marginales (f. 72r, 76r, 104v), ajout d’un titre et d’un auteur (f. 59r, f. 166v), foliotations des f. 47-81, 105-124, 162-167, numérotation des poèmes aux f. 87v-102v, numérotation en marge aux f. 45r-72r reprenant les pages de l’édition de Morel (de 2 à 16), délimitation des sections de l’édition de Morel par des lettres (f. 63v c et f. 73r d), ajouts de petits carrés en marge de certains vers entre les f. 104v-124r. Cette main est identifiée par P. Lejay (1890, p. 172) et P.F. Hovingh (1960, p. 198) comme celle de Guillaume Morel, éditeur de certains textes du manuscrit en 1560. Ces annotations en lien avec l’édition de Morel sont, me semble-t-il, complétées par d’autres qui ont été rédigées par une seconde main : numérotation de passages à l’aide d’une lettre et d’un chiffre aux f. 78r-87r, 104v-124r et 162v-166v (la lettre correspond à la section de Morel), fin de la foliotation aux f. 82-88. Enfin, dernier lien avec l’édition de Morel : les traces d’impression sur les f. 74r, 77v, 79v et 82r, qui viendraient, d’après P. Lejay (1890, p. 76) et P.F. Hoving (1960, p. 198-199), de ce que l’imprimeur a dû retourner le manuscrit ouvert sur les formes pas encore sèches de l’édition imprimée. On trouve encore, postérieurs aux annotations de Morel, quatre ajouts d’identification d’auteurs, aux f. 104v, 114v, 122r et 123r, tous d’une même main, et enfin les différentes cotes du manuscrit : celle de Colbert et la cote Regius au f. 1r, la cote actuelle au f. 168v. Concernant les différentes mains à l’origine d’annotations et de corrections sur le manuscrit, voir K. SCHENKL, 1888, p. 337-357, P. LEJAY, 1890, p. 71-78, et P.F. HOVINGH, 1960, p. 193-211.  

Une seule unité codicologique.
21 cahiers, dont 19 quaternions (f. 7-14, 15-22, 23-30, 31-38, 39-46, 47-54, 55-62, 73-80, 81-88, 89-96, 97-104, 105-112, 113-120, 121-128, 129-136, 137-144, 145-152, 153-160, 161-168), 1 quinion (f. 63-72), et 1 cahier incomplet ou augmenté (f. 1-6 : soit un binion auquel on aurait ajouté les f. 5 et 6, soit un quaternion qui aurait perdu ses deux premiers feuillets). Tous commencent du côté peau et respectent la loi de Gregory (côté peau face au côté peau et côté chair face au côté chair), à l’exception du neuvième cahier (f. 63-72), qui suit le schéma suivant : PCPCC.
Les cahiers sont numérotés en chiffres romains dans la marge inférieure du verso de leur dernier feuillet (f. 6v : I, f. 14v : II, etc. jusqu’à XX au f. 160v), sauf le dernier (f. 161-168) qui ne comporte pas de signature. Cette numérotation est doublée d’une seconde, celle-ci avec des lettres, dans le coin gauche du recto du premier feuillet du cahier suivant ; ces signatures sont peu lisibles et souvent coupées ou absentes : on reconnaît avec certitude un a au f. 7r, un b au f. 15r, un c au f. 23r, un d au f. 31r, un g au f. 55r, un h au f. 63r, un i au f. 73r, un v au f. 161r ; en revanche, les lettres des f. 39r, 81r, 121r, 145r et 153r sont difficilement identifiables ; enfin, celles des f. 47r, 89r, 97r, 105r, 113r, 129r, et 137r ont disparu.
Foliotation du XIXe siècle en chiffres arabes dans la marge supérieure externe du recto. En outre, certains ensembles de feuillets ont été numérotés indépendamment, toujours dans la marge inférieure du recto du feuillet : les f. 39-46 sont numérotés de 1 à 8 (l’ensemble correspond à un quaternion) ; les f. 47-88 sont numérotés de 1à 42 (correspond à 5 cahiers) ; les f. 105-124 sont numérotés de XIIII à XXXIII (le XIIII suit directement la signature du cahier XIII, il y a donc peut-être eu confusion) ; les f. 162-167 sont numérotés de 1 à 6.

Parchemin.
168 feuillets, numérotés de 1 à 168, précédés et suivis de trois feuilles de garde en papier, dont la première a reçu un reliquat, sans doute issu d’une ancienne page de garde, sur lequel sont indiqués la cote actuelle, un autre nombre, « 4171 », et un mot en rouge, « Lodris ».
220/230 mm x 155/165 mm (justif. 170/185 x 120/130) ; 230 mm x 135 mm pour le f. 168, (justif. 180 mm x 110 mm).
Réglure tracée à la pointe sèche, sur 4 bifeuillets à la fois (5 pour le quinion des f. 63-72). Les piqûres ne sont visibles que sur les feuillets ouvrant ou fermant les cahiers (à l’exception des f. 76-7), mais pas de façon systématique. Rand « old style ». Entre 22 et 27 lignes selon les cahiers. Muzerelle : 2-2 / 0 / 0 / J.

Reliure restaurée en 1970 (comme indiqué en haut du contreplat inférieur). Le dos comporte en lettres dorées le titre « Grammatica et alia poemata ». 237 mm x 170 mm.
Aux f. 2r et 168v, estampille de la « Bibliotheca regia », identique au modèle Josserand-Bruno n° 5 (début du XVIIIe siècle).
Ce document est rédigé en latin.
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits

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Historique de la conservation

Deux possibilités ont été évoquées pour le lieu de copie de notre manuscrit : B. Bischoff (2014, p. 128) propose le Val de Loire, ce en quoi il s’accorde avec P.F. Hovingh (1960, p. 206, qui le pense plus précisément écrit à Tours) et d’autres ; A.-M. Turcan-Verkerk (2003, p. 13-37), F. Dolveck (2015, p. 52) et d’autres l’indiquent comme originaire de Lyon. Cependant, le faisceau d’arguments exposé par A.-M. Turcan-Verkerk pour l’origine lyonnaise nous fait pencher du côté de cette dernière. Sa datation est elle aussi double : une large majorité d’études le datent de la première moitié du IXe siècle (cf. F. DOLVECK, 2015, p. 52 et A.-M. TURCAN-VERKERK, 2003, p. 13-37, laquelle le date même plus précisément du deuxième quart), tandis que B. Bischoff (2014, p. 128), suivi par quelques uns, le date du troisième quart du IXe siècle.

On sait de façon certaine qu’il était à l’abbaye de Saint-Julien de Tours vers 1560 : il a en effet été identifié par P. Lejay (1890, p. 71-78) comme étant le même manuscrit que celui dont s’est servi Guillaume Morel pour son édition de 1560 ; or ce dernier indique dans sa préface qu’il s’agit d’un manuscrit appartenant à Saint-Julien. On a considéré que le passage de Lyon à Tours avait pu s’effectuer au cours du XVIe siècle : en effet, certains ont pensé que Guillaume Morel avait usé du même manuscrit que Jean de Gagny pour son édition de 1536 (cf. entre autres L. MONDIN, 1995, p. XLVI et S. BONNANI, 1997, p. 72-73), lequel dit l’avoir consulté à l’Ile Sainte-Barbe, mais l’identité de ces deux manuscrits a été réfutée, notamment par A.-M. Turcan-Verkerk (2003, p. 20-23) ; outre ce point que l’on ne peut prendre en compte, A.-M. Turcan-Verkerk (2003, p. 13-15) remarque que les éditeurs lyonnais de l’Ausone de 1558 mentionnent une leçon qui ne se trouve que dans le 7558, lequel devait donc alors se trouver à Lyon. Ce point de la chronologie reste toutefois peu certain.

Il est ensuite passé dans la collection de Jean-Baptiste Colbert. Il est possible que le transfert ait eu lieu à l’occasion des prospections de Du Molinet et de Delabarre en Touraine pour le compte de Colbert en 1677-1679 (L. Delisle, 1868, p. 463, indique que Du Molinet avait l’intention d’aller à Saint-Julien, mais rien dans les papiers de Baluze, conservés dans le manuscrit Latin 9363 de la Bibliothèque nationale de France, ne permet de savoir si l’expédition a bien eu lieu et si elle a été fructueuse), ou que le manuscrit soit passé par une autre collection avant de parvenir dans celle de Colbert. On le trouve quoi qu’il en soit répertorié dans le catalogue de la collection de Colbert rédigé par Baluze dans le manuscrit NAF 5692 de la Bibliothèque nationale de France, sous la cote 4133 (qui est notée au f. 1r) aux f. 356v-357r, accompagné d’une longue description commençant ainsi : « Cujusdam grammatica [[ad Gutbertum]], Bedae liber de arte metrica, Idem de schematibus et tropis, Claudii Marii Victoris oratoris Massiliensis carminum libri IV, etc. ».

Il rejoint ensuite la bibliothèque royale en 1732, à la suite de l’acquisition de la bibliothèque de Colbert par le roi (cf L. DELISLE, 1868, p. 485), où il prend la cote 6411.5, comme indiqué au f. 1r.

Présentation du contenu

F. 1r-2r : [Anonyme, liste de figures de style grecques accompagnées de leur définition], inc. « Tribrachis trium breuium, chorios choris aptus, tonicos inaequalis, bacchios conueniens baccicis cantibus… », expl. « …diost\h/oticon corrigendum, exigeticon explanandum, leoticon loquendum, erismos aceruatio. » (non éditée).

F. 2r-5v : [Liste de verbes classés par conjugaison], inc. « Ausculto, aprico, animo, accuso, aceruo, adcerto, arecto, aestuo, aequo, aegroto… », expl. « …Tergiuersor, testor, testificor, tumulor, uagor, uaticinor, utor, uenerar, uelificor, uociferor. » (sans doute tirée de l’Ars grammatica de Charisius, éd. K. BARWICK, Flavii Sosipatri Charisii artis grammaticae libri 5, Leipzig : Teubner, 1964, p. 470-480, quoiqu’abrégée) [f. 2r-3v, 1ère conjugaison ; f. 3v, 2ème conjugaison ; f. 4r-4v, 3ème conjugaison ; f. 4v, 4ème conjugaison ; f. 5r-5v, verbes déponents (1ère conjugaison seulement)].

F. 5v-7r : [Liste de verbes et adjectifs classés selon leur construction], inc. « Haec uerba genetiuo casui conueniunt. Obliuiscor doloris, memoror bonorum, misereor puerorum, pudet facti… », expl. « … timidus periculi pudet decet penitet quotiens in alteram transeunt personam genetiuum sibi vindicant casum » (sans doute tirée de deux passages du deuxième livre des Explanationes in artem Donati de Sergius, éd. H. KEIL, Grammatici Latini 4, Probi Donati Servii qui feruntur de arte grammatica libri, Leipzig : Teubner, 1864, p. 553 et p. 556) [f. 5v, génitif ; f. 5v-6r, datif ; f. 6r, accusatif ; f. 6r-6v, ablatif ; f. 6v, ablatif avec préposition ; f. 6v-7r, génitif].

F. 7r-7v : [Texte sur les verbes et les adverbes], inc. « Verba quae in e exeunt id est licet penitet declinatur sic licet mihi tibi illi penitet me te illum… », expl. « …ab eo quod est fatur facit futurum tempus fabor ut est lacrimis affabor ab ortis faxo. » (sans doute en partie tiré du deuxième livre des Explanationes in artem Donati de Sergius, éd. H. Keil, 1864, p. 556-7) [le texte des Explanationes a subi des remaniements au niveau de l’ordre et un passage sur les adverbes (f. 7r), entre autres, a été ajouté].

F. 7v-15v : [Iulianus Toletanus, Ars grammatica, poetica, rhetorica], inc. « Formae quae sunt perfecta ut lego. Quare dicitur perfecta quia plenus est in ea indicantis sensus... », expl. « …Passiui commune et deponens quomodo commune et deponens uerbum in passiua declinatione declinantur. » (éd. M. A. H. MAESTRE YENES, Ars Iuliani Toletani episcopi : una gramatica latina de la Espana visigoda, Toledo : Instituto Provincial de Investigaciones y Estudios Toledanos, 1973, p. 58-76) [du paragraphe 43 au paragraphe 248 du chapitre 3 de la partie 1 de l’ars ; quelques changements ponctuels (omission, entre autres, des paragraphes 77-83, 92-97, 246 ; changement du verbe modèle du paragraphe 84)].

F. 15v-36r : Beda Venerabilis, De arte metrica, inc. « Incipit ipse liber Beda famuli Christi de metrica artae. De littera. Qui notiam metricae artis habere desiderat… », expl. « … t\u/amque dilectionem sedulus exoro ut lectioni operam impendas operam \illarum/ maxime litterarum in quibus nos uitam habere credimus sempiternam. » (éd. C.B. KENDALL, Bedae Opera 6, Opera didascalica 1 (Corpus Christianorum Series Latina 123A), Turnhoult : Brepols, 1975, p. 82-141) [le texte est précédé de la liste des capitula aux f. 15v-16r, « incipiunt capitala libri Bedae arte metrica … finiunt capitula. » ; traité en entier].

F. 36r-44v : Beda Venerabilis, De schematibus et tropis, inc. « Incipit de schematibus. Solet aliquoties in scripturis ordo uerborum causa decoris aliter quam uulgaris uia dicendi habet figuratus inueniri... », expl. « …et qui in agro similiter non redeat retro memores estote uxoris loth. Explicit. » (éd. C.B. KENDALL, 1975, p. 142-171) [traité en entier].

F. 44v-87v : Claudius Marius Victorius, Alethia, inc. « Incipit prefatio uel precatio ad dominum marii uictori[[s]] oratoris massiliensis. Summe et sanctae deus cuncte uirtutis origo, », expl. « …qui primus hominum meruit peccata lauare. » (éd. P.F. HOVINGH, Claudii Marii Victorii Alethia (Corpus christianorum Series Latina 128), Turnhout : Brepols, 1960, p. 125-193) [precatio au f. 44v, livre 1 au f. 46v, livre 2 au f. 59r et livre 3 au f. 70v ; le 7558 est l’unique témoin de ce poème].

F. 87v-90r : [Paulinus Biterrensis], Epigramma , inc. « Sancti Paulini Epigrammi. Si domini temelum supplex peccator adisti… », expl. « …Crastina lux uerbis accedet libera nostris. » (éd. K. SCHENKL, Poetae christiani minores 1 (Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 16), Vienne, Prague : F. Tempsky ; Leipzig : G. Freytag, 1888, p. 503-508) [poème composé peu après les invasions de 407-409 ; l’auteur, que le manuscrit désigne sous le nom de Paulinus, a été identifié à l’évêque Paulin de Béziers par K. Schenkl, mais sans certitude aucune (cf. E. GRIFFE, 1956, p. 187-188) ; le 7558 est l’unique témoin de ce poème].

F. 90r-90v : [Decimus Magnus Ausonius et] Paulinus Nolanus, Oratio minor, inc. « Incipit oratio sancti Paulini. Omnipotens genitor rerum cui summa potestas… », expl. « …Perpetuam spondent uentura in secula uitam. » (éd. F. DOLVECK, Paulini Nolani Carmina (Corpus Christianorum Series Latina 21), Turnhout : Brepols, 2015, p. 507) [carmen 3 de l’Ephemeris ; l’oratio minor a d’abord été attribuée à Paulin de Nole (comme c’est le cas dans notre manuscrit), puis, après les travaux de P. Courcelle (1947, p. 101-113), à Paulin de Pella ; F. Dolveck, dans ses articles de 2015 sur la question (Revue Bénédictine 125, 2, 2015, p. 399-403), la replace au sein de l’ensemble de l’Ephemeris, œuvre initialement attribuée à Ausone, et pose l’hypothèse d’une œuvre écrite conjointement par Ausone et Paulin, attribution que nous avons retenue ici].

F. 90v-92v : [Paulinus Nolanus], Oratio maior, inc. « Incipit oratio sancti Ausoni. Omnipotens solo mentis mihi cognite cult[[o]]u », expl. « …Et responsuris ferit aera uocibus Amen. » (éd. F. DOLVECK (CCSL 21), 2015, p. 515-519) [l’antépénultième vers a été omis ; jusqu’à récemment, l’oratio maior était considérée comme faisant partie de l’Ephemeris, œuvre attribuée à Ausone ; F. Dolveck, dans ses articles de 2015 sur la question (Revue Bénédictine 125, 2, 2015, p. 399-403), soutient que cette oratio n’a été introduite que tardivement dans l’Ephemeris et n’en faisait initialement pas partie, et il attribue sa paternité non à Ausone, comme l’indique le manuscrit, mais à Paulin, ce que nous avons repris ici].

F. 92v-104v : Decimus Magnus Ausonius et Paulinus Nolanus, [Vltima commercia], inc. « Incipit Ausoni ad Paulium. Quarta tibi haec motus detexit epistola quaestus… », expl. « …Gratare si uiuam ut libet. Finit. » (éd. F. DOLVECK (CCSL 21), 2015, p. 521-555) [dernier échange de lettre dont on ait connaissance entre Ausone et Paulin, chaque lettre est séparée de la précédente par l’annonce de l’expéditeur et du destinataire en onciale : Vltimarum prima, d’Ausone à Paulin, f. 92v-94r, éd. p. 521-5 ; Vltimarum secunda, d’Ausone à Paulin, f. 94r-95r (les v. 27-28 ont été omis), éd. p. 526-8 ; Vltimarum secunda, de Paulin à Ausone, f. 95r-96r (seulement la première partie), éd. p. 552-4 ; Vltimarum prima, de Paulin à Ausone, f. 96r-101v (seulement la troisième partie, il manque les v. 121 et 189), éd. p. 534-543 ; Vltimarum tertia recognita, d’Ausone à Paulin, f. 101v-102r (seulement la seconde partie), éd. p. 550-1 ; Vltimarum prima, de Paulin à Ausone, f. 102r-102v (seulement la première partie), éd. p. 529-530 ; Vltimarum prima, de Paulin à Ausone, f. 102v-104v (la deuxième partie), éd. p. 530-533].

F. 104v-111v : [Pseudo-Paulinus Nolanus], Laus sancti Iohannis, inc. « Incipit laus sancti Iohanni. Summe pater rerum caelique aeterna potestas… », expl. « …ut uidet ut que sunt oculis subiecta uidemus. » (éd. W. HARTEL, Sancti Pontii Meropii Paulini Nolani Opera, Prague, Vienne : F. Tempsky ; Leipzig : G. Freytag, 1894, p. 7-18) [carmen 6 de Paulin selon l’édition d’Hartel (et une main moderne a ajouté « Paulini nolani » à côté du titre f. 104v), mais l’attribution à Paulin a été réfutée par F. Dolveck (CCSL 21, 2015, p. 26-27), et A.-M. Turcan-Verkerk propose une possible attribution à Drepanius (2003, p. 153-166) ; ce carmen est également transmis par le manuscrit Latin 8093 de la Bibliothèque nationale de France, f. 38r-38v (cf. A.-M. TURCAN-VERKERK, 2003, p. 157-158)].

F. 111v-114v : [Anonyme], Laudes domini, inc. « Incipiunt laudes domini cum miraculo quod accedit in aeduico. Quis quaeritur sera virtutes dote iuvari… », expl. « …nec dabis exequent utinam sua pignora patrem. » (éd. P. van der WEIJDEN, Laudes Domini : tekst, vertaling en commentaar, Amsterdam : H.J. Paris, 1967, p. 36-48) [poème écrit par un auteur anonyme, peut-être rhéteur à Autun au début du IVe siècle (cf. BARDENHEWER, 1912, p. 428) ; le 7558 en est l’unique témoin].

F. 114v-118r : [Paulinus Nolanus, Ad Iouium], inc. « Incipit heroo ad quem supra. Iam mihi polliceor sacris tua carmina libris… », expl. « …Perpetuo sanctum conplectar pignore. Finit. » (éd. F. DOLVECK (CCSL 21), 2015, p. 566-572) [seule la partie en vers a été reprise ici (il manque le v. 57) ; le poème a parfois été attribué à Claudianus Mamertus, et ce à partir de l’édition de Fabricius (cf. S. BONNANI, 1997, p. 71-78), ce qui explique qu’une main moderne ajoute « uulgo Claudiano Mamerto attributum » à côté du titre (contrairement à ce que suppose S. Bonnani, il ne me semble pas que cette annotation puisse être de la main de Morel)].

F. 118r-121r : [Pseudo-Paulinus Nolanus], De obitu Baebiani, inc. « Incipit Baebiani diuerso modo et metro dictis. O uir beatus cui remissa inquitas… », expl. « …in cael[[o]]is etiam gloria prepis erit. » (éd. W. HARTEL, 1894, p. 338-343) [carmen 33 de Paulin selon l’édition d’Hartel, mais l’attribution à Paulin a été réfutée par F. Dolveck (CCSL 21, 2015, p. 26-27) ; le 7558 en est l’unique témoin].

F. 121r-122r : [Latinus Pacatus] Drepanius, Versus Drepani de cereo Paschali, inc. « Incipit uersus drepani de cereo paschali. Alme deus retum cali custodia cuius… », expl. « …Semper honus nomenque tuum laudesque canentur. Finit. » (éd. E. DÜMMLER, Poetae Latini aeui Carolini 2 (Monumenta Germaniae Historica), Berlin : Weidmann, 1884, p. 564-566) [suite à une accumulation de confusions remontant à sa première édition en 1560, ce poème a longtemps été attribué à Florus et publié au sein de ses œuvres ; cependant, comme l’a montré A.-M. Turcan-Verkerk (1999, p. 711-742), cette attribution n’a pas lieu d’être et nous suivons donc A.-M. Turcan-Verkerk (1999 et 2003) dans son attribution à l’orateur du IVe siècle, Pacatus Drepanius, qui convient mieux au titre donné par le manuscrit ; le 7558 est l’unique témoin de ce texte].

F. 122r-124r : [Florus Lugdunensis, Carmina], inc. « Hymnum in sollemnitate sancti archangeli michaelis. Clarent angelici sublimia festa diei… », expl. « …Hoc dignum hoc iustum est suaue salubre pium. » (éd. E. DÜMMLER, 1884, p. 540-541 et 553-554) [dans l’ordre : carmen 10 (f. 122r-123r) et carmen 25 (f. 123r-124r) ; une main moderne a ajouté « ejusdem Drepanii » à côté du premier carmen et « Flori Diaconi Lugdunensis » à côté du second : comme l’explique A.-M. Turcan-Verkerk (1999, p. 711-742), le nom de Drepanius, tiré du poème précédent, et celui de Florus ont été confondus en un seul et même auteur, Drepanius Florus, à partir de l’édition de Fabricius en 1562, d’où ces problèmes d’attribution dans le manuscrit même].

F. 124v-128r : Servius grammaticus, [De finalibus ad Aquilinum], inc. « Seruius Honoratus Aquilino salutem ultimarum syllabarum naturas sicut proposueras, breviter lucide quedigessi... », expl. « …exceptis his que aut diptongo aut positione sunt longe. Finit Honoratus de finialibus syllabis. » (éd. H. KEIL, Grammatici Latini 4, Probi Donati Servii qui feruntur de arte grammatica libri, Leizpig : Teubner, 1864, p. 449-455) [traité en entier].

F. 128r-129r : [Priscianus, Declinationes nominum], inc. « Primae declinationis genetiuus et datiuus singularis in ae diptongon desinit… », expl. « …genetiuus adieta rum syllaba ablatiuo casui singulari ut ab hac re arum rerum datiuus et ablatiuus in bus ut his et ab his rebus. » (passage tiré de l’Institutio de nomine et pronomine et uerbo de Priscien : éd. H. KEIL, Grammatici Latini 3, Prisciani opera minora, Leipzig : Teubner, 1859, p. 447-448) [on le retrouve à l’identique aux f. 24v-25v du manuscrit Latin 7540 de la Bibliothèque nationale de France, quoiqu’il ne soit pas exactement à la même place par rapport aux Cunabula].

F. 129r-131r : [Pseudo Beda Venerabilis, Cunabula grammaticae artis Donati], inc. « Incipiunt declinationis nominum. Declinabilia nomina quod declinationibus flectuntur v… », expl. « …si ta penultima quam ultima natura longa fuerit penultima accuenda est. » (éd. J.-P. MIGNE, Patrologiae Cursus Completus, Series Latina 90, col. 617-619) [il manque le début du traité ; en outre, les Cunabula ont été divisés en trois parties, entre lesquelles ont été placés d’autres textes grammaticaux développant chaque partie : cette première partie, contenant la fin du chapitre sur les noms, est complétée par une deuxième aux f. 139r-145v et par la troisième et dernière aux f. 155r-162v ; ni titre général ni auteur ne sont indiqués ; d’après V. LAW (2000, p. 25), les Cunabula nous sont parvenus dans trois manuscrits : celui-ci, également de la Bibliothèque nationale de France le manuscrit Latin 7540, et le manuscrit de la Bibliotheek der Rijksuniversiteit de Leiden, le BPL 122 (pour plus de détails sur les Cunabula, voir L. HOLTZ, 1981, p. 449-453 et V. LAW, 2000, p. 25 ; M. Gorman, 2001, p. 427 ajoute en outre le manuscrit Saint-Claude 2)].

F. 131r-138v : [Anonyme], Terminationes nominum, inc. « Incipiunt terminationes nominum. Fuga, estas, parens, moeta, macula, aeneas, eratho, menalus, carina, insule, achates, auicula… », expl. « …Superlatiuus masculini generis us finitur ut sanatissimus femini a ut sanctissima neutri um ut sanctissimum semper... » (éd. V. LAW, « A French metamorphosis of an English grammatical genre : declinationes into terminationes », in France and the British Isles in the Middle Ages and Renaissance (éd.G. JONDORF et D.N. DUMVILLE), Woodbridge : Boydell press, 1991, p. 24-33) [texte sur les noms que l’on trouve dans les trois mêmes manuscrits que les Cunabula ; pour plus d’informations sur le texte, voir V. LAW, 1991, p. 19-23].

F. 139r-145v : [Pseudo Beda Venerabilis, Cunabula grammaticae artis Donati], inc. « De pronomine. Ego quae pars orationis est. Pronomen. Pronomen quid est… », expl. « … multo facilior cognitio quam responsio est. Da declinationem uerbi huius indicatiuo modo tempore presenti doceo doces docet et reliqua. » (éd. J.-P. MIGNE, Patrologiae Cursus Completus, Series Latina 90, col. 619-625) [prend la suite des f. 129r-131r ; partie sur les pronoms (f. 139r-141v) et sur les verbes (f. 141v-145v)].

F. 145v-155r : [Anonyme, Coniugationes uerborum], inc . « Amo uerbum actiuum indicatiuo modo dictum temporis presentis numeri singularis figurae simplicis personae primae coniugationis primae… », expl. « Participia trahuntur a uerbo passiuo duo praeteritum ut estus futurum ut edendus. Explicit. » (non édité) [texte grammatical inséré au sein des Cunabula portant sur la conjugaison des verbes : f. 145v-147v, 1ère conjugaison (amo) (des lignes ont été grattées au sein de la conjugaison active), f. 147v-149v, 2ème conjugaison (doceo), f. 149v-151r, 3ème conjugaison (audio), f. 151r-151v, conjugaison de sum, f. 151v-152r, de uolo, f. 152r-153v, de fero, f.153v-155r, de edo ; les trois premières conjugaisons correspondent à peu près à ce que donne Malsachanus dans son ars (éd. B. LÖFSTEDT, Der hiberno-lateinische Grammatiker Malsachanus, Uppsala : Acta Universitatis Upsaliensis, 1965, p. 211-2 et 216-7 pour amo, p. 219-20 et 222-3 pour doceo, p. 231-2 et 234-5 pour audio) ; on retrouve les mêmes conjugaisons dans les f. 33v-44r du manuscrit 7540 et dans les f. 37v-42v du manuscrit BPL 122].

F. 155r-162v : [Pseudo Beda Venerabilis, Cunabula grammaticae artis Donati], inc. « De aduerbio. Prudenter quae pars orationis est. Aduerbium. Aduerbium quid est… », expl. « …quae tamen ex his quattuor ueluti quibusdam perturbationum fontibus dimanare noscuntur. Explicit. » (éd. J.-P. MIGNE, Patrologiae Cursus Completus, Series Latina 90, col. 625-632) [prend la suite des f. 139r-145v ; partie sur les adverbes (f. 155r-157v), sur les participes (f. 157v-159r), sur les conjonctions (f. 159r-160r), sur les prépositions (f. 160r-162r), et sur les interjections (f. 162r-162v)].

F. 162v-166v : [Florus Lugdunensis, Carmina], inc. « Epigramma psalmi XXmi IIdi. Me pater omnipotens clementi iure gubernat… », expl. « …Prome praecor solitos mellito gutture cantus / Et releva nostram dulcis amic[[a]]e sitim. U. N. XXXIIII. » (éd. E. DÜMMLER, 1884, p. 535-539 et 550-552) [dans l’ordre : carmen 6 (f. 162v-163r), carmen 7 (f. 163r-163v), carmen 8 (f. 163v-164r), carmen 24 (f. 164r-165r), carmen 9 (f. 165r-166r), carmen 23 (f. 166r-166v) ; pas de retour à la ligne à la fin des vers, seule l’initiale permet de distinguer le passage d’un vers à l’autre, ainsi que les démarcations ajoutées par une main moderne, sans doute celle de Guillaume Morel].

F. 166v-168v : [Sedulius Presbyter, Hymnus], inc. « cantemus socii domino cantemus honorem dulcis amor Christi resonet ore pio… », expl. « …gloria magna patri semper tibi gloria natae cum sancto spiritu gloria magna patri. » (éd. G. DREVES, Hymnographi latini : Lateinische Hymnendichter des Mittelalters 2 (Analecta hymnica medii aeui 50), Leipzig : Reisland, 1907, p. 53-56) [hymne n°52 en entier ; une main moderne, sans doute celle de Guillaume Morel, a ajouté le nom « Sedulii » en marge des premiers vers].

Bibliographie raisonnée

Catalogues et inventaires

Catalogus Codicum Manuscriptorum Bibliothecae Regiae 4, Paris : e typographia regia, 1744, référencé p. 373. 
[ NUMM-209144

Descriptions d'ensemble du manuscrit

Ernst DÜMMLER, « Die handschriftliche Ueberlieferung der lateinischen Dichtungen aus der Zeit der Karolinger II », Neues Archiv der Gesellschaft für ältere Deutsche Geschichtskunde zur Beföderung einer Gesammtausgabe der Quellenschriften Deutscher Geschichten des Mittelalters 4, 1879, p. 239-322, cité p. 299-301. 
Mss. [ P-112 (A)

Emile CHATELAIN, Notice sur les manuscrits des poésies de S. Paulin de Nole, suivie d'observations sur le texte (Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome XIV), Paris : E. Thorin, 1880, cité p. 36-39.
Mss. [ P-53 (14)

Anne-Marie TURCAN-VERKERK, Un poète latin chrétien redécouvert : Latinius Pacatus Drepanius, panégyriste de Théodose (Collection Latomus 276), Bruxelles : Latomus, 2003, cité p. 13-69.
Tolbiac [ 2005-2706

Bernhard BISCHOFF, Katalog der festländischen Handschriften des neunten Jahrhunderts (mit Ausnahme der wisigotischen) 3, Padua-Zwickau, Wiesbaden : Harrassowitz, 2014, notice p. 128, n°4473.
Mss. [ 011.31 al KATA 3

Franz DOLVECK, Paulini Nolani Carmina (Corpus Christianorum Series Latina 21), Turnhout : Brepols, 2015, notice p. 52 et p. 141-142, 144-147.
Mss. [ 230.005 CORP l 21

Notice Manno

Sur l’énigme biblique ajoutée au f. 2r

Charles. D. WRIGHT et Roger WRIGHT, « Additions to the Bobbio Missal : De dies malus and Joca monachorum (ff. 6-8v) », in The Bobbio Missal. Liturgy and Religious Culture in Merovingian Gaul (éd. Y. HEN et R. MEENS), Cambridge : Cambridge University Press, 2004, p. 79-139, cité p. 105 (n. 70).
Mss. [8-IMPR-9464

Sur les traités de Bède (f. 15v-36r et f. 36r-44v)

Calvin B. KENDALL, Bedae Opera 6, Opera didascalica 1 (Corpus Christianorum Series Latina 123A), Turnhoult : Brepols, 1975, cité p. 63 (sigle P).
Mss. [ 230.005 CORP l 123a

Luciana CUPPO CSAKI, « De schematibus et tropis in Italian garb : a Study of Bamberg Msc. Class. 43 », in Latin Grammar and Rhetoric : from Classical Theory to Medieval Practice (éd. C.D. LANHAM), London : Continuum, 2002, cité p. 92-108, cité p. 103, 105 et 106 (note 5).
Mss. [8-IMPR-9430

Sur les traités de grammaire

Charles THUROT, Notices et extraits de divers manuscrits latins pour servir à l'histoire des doctrines grammaticales au Moyen âge (Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque impériale et autres bibliothèques 22, 2), Paris : Imprimerie impériales, 1868, cité p. 6-7.
Mss. [ 011.31 a (22,2)

Louis HOLTZ, Donat et la tradition de l'enseignement grammatical : étude sur l'‘Ars Donati’ et sa diffusion, IVe-IXe siècle, et édition critique, Paris : Centre national de la recherche scientifique, 1981, cité p. 449-453.
Mss. [ 4-IMPR-1457

Vivien LAW, « A French metamorphosis of an English grammatical genre : declinationes into terminationes », in France and the British Isles in the Middle Ages and Renaissance (éd. G. JONDORF et D.N. DUMVILLE), Woodbridge : Boydell press, 1991, cité p. 19-23.
Tolbiac [ 8-LG2-503

Vivien LAW, « Memory and the Structure of Grammars in Antiquity and the Middle Ages », in Manuscripts and Tradition of Grammatical Texts from Antiquity to the Renaissance I (éd. M. DE NONNO, P. DE PAOLIS, L. HOLTZ), Cassino : Ed. dell'Università degli Studi di Cassino, 2000, p. 9-58, cité p. 25 (note 25) et 29 (note 37).
Mss. [ 8-IMPR-8640 (I)

Michael M. GORMAN, « The Canon of Bede's Works and the World of pseudo-Bede », Revue Bénédictine 111, 3-4, 2001, p. 399-445, cité p. 427 (note 59) ; rééd. in The Study of the Bible in the Early Middle Ages (éd. M. GORMAN), Firenze : SISMEL-Edizioni del Galluzzo, 2007, cité p. 327 (note 59).
Mss. [ 8-IMPR-10158

John J. MACHIELSEN, Clavis patristica pseudepigraphorum Medii Aevi III A (Corpus Christianorum Series Latina), Turnhout : Brepols, 2003, répertorié p. 41.
Mss. [ 230.005 CLAV p. 3

Sur les oeuvres d'Ausone et de Paulin

Rudolf PEIPER, « Die handschriftliche Überlieferung des Ausonius », Jahrbücher für classische Philologie, Supplementband 11, 1879, p. 191-353, cité p. 290, 296, 315, 324-6, 328.
Tolbiac [ 8-Z-9725 (8)

Karl SCHENKL, Auctores Antiquissimi 5, 2, D. Magni Ausonii Opuscula (Monumenta Germaniae Historica), Berlin : Weidmann, 1883, cité p. XLII-XLIII et LXIV.
Tolbiac [ 4-M-206 (1,2,5)

Rudolf PEIPER, Decimi magni Ausonii Burdigalensis Opuscula, Leipzig : Teubner, 1886, cité p. XXXIII-XXXVI.
Tolbiac [ 8-Z-27 (34)

Wilhelm von HARTEL, Sancti Pontii Meropii Paulini Nolani Opera 2, Carmina (Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum 30), Prague, Vienne : F. Tempsky ; Leipzig : G. Freytage, 1894, cité p. VIII-IX.
Mss. [ 230.005 CSEL 30,1

Pierre COURCELLE, « Un nouveau poème de Paulin de Pella », Vigiliae christianae 1, 2, 1947, cité p. 101-113.
Tolbiac [ 8-X-21468

Sesto PRETE, « The Textual Tradition of the Correspondence Between Ausonius and Paulinus », in Collectanea Vaticana in Honorem Anselmi M. Card. Albareda II (Studi e testi 220), Città del Vaticano : Biblioteca apostolica vaticana, 1962, cité p. 312, 314-315, 317-9, 326-330.
Mss. [ 8-IMPR-2462 (2)

Sesto PRETE, Decimi Magni Ausonii Burdigalensis Opuscula, Leipzig : Teubner, 1978, cité p. XLIX-LII. 
Tolbiac [ 2012-52684

Luca MONDIN, Epistole, Decimo Magno Ausonio, Venice : il Cardo, 1995, cité p. XLVI.

Susanna BONNANI, « Il Contra poetas vanos carmen nel Par. Lat. 7558 », Rivista di Cultura Classica e Medioevale 39, 1, 1997, p. 71-78.
Tolbiac. [ 8-Z-43675

Anne-Marie TURCAN-VERKERK, « L'Ausone de Iacopo Sannazaro : un ancien témoin passé inaperçu », Italia medioevale e umanistica 43, 2002, p. 231-312, cité p. 231-232, 240, 246-247, 259, 269, 297 (note 114)-298, 301, 308-309 et 311.
Mss. [ P-124

Franz DOLVECK, « Les Orationes « d'Ausone » et « de Paulin » : examen des problèmes liés à leur attribution », Revue bénédictine 125, 1, 2015, p. 5-44, cité p. 7 et 8, et 125, 2, 2015, p. 355-408.

Adriano RUSSO, « L'Ausonio di Île-Barbe e la filologia umanistica su Ausonio prima della scoperta del Voss. Lat. F 111 », Italia medioevale e umanistica 58, 2017, p. 189-245, cité p. 190, 200, 201, 209-12, 215, 216, 218-23, 226, 227, 229, 231.
Mss. [ P-124

Hanna VORHOLT, Shaping knowledge : the transmission of the Liber Floridus, London : The Warburg Institute, 2017, cité p. 112 (note 62).
Mss. [ 8-IMPR-13494

Sur l’Alethia de Claudius Marius Victorius (f. 44v-87v)

Karl SCHENKL, Poetae Christiani minores I, Paulini Petricordiae Carmina Orientii Carmina Paulini Pellaei eucharisticos Claudii Marii Victoris Alethia et Probae cento (Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum 16), Vienne, Prague : F. Tempsky ; Leipzig : G. Freytag, 1888, p. 337-357.
Mss. [ 230.005 CSEL 16

Paul LEJAY, « Marius Victor, l’éditeur Morel et le ms. latin 7558 de Paris », Revue de Philologie, de littérature et d’histoire ancienne 14, 1, 1890, p. 71-78.
Mss. [ P-83

Otto BARDENHEWER, Geschichte der altkirchlichen Literatur IV, Das fünfte Jahrhundert mit Einschluss der syrischen Literatur des vierten Jahrhunderts, Freibourg im Breisgau : Herder, 1924, cité p. 636-640.

Arie STAAT, De cultuurbeschouwing van Claudius Marius Victor, Commentaar op Alethia II, 1-202, Amsterdam, 1952.

Pieter Frans HOVINGH, « A propos de l'édition de l’Alethia de Claudius Marius Victorius, parue dans le Corpus Christianorum », Sacris Erudiri 11, 1960, p. 193-211.
Tolbiac [ 4-D-29

Pieter Frans HOVINGH, Claudii Marii Victorii Alethia (Corpus Christianorum Series Latina 128), Turnhout : Brepols, 1960, cité p. 117-120.
Mss. [ 230.005 CORP l 128

Sur l’Epigramma de Paulin (f. 87v-90r)

Karl SCHENKL, Poetae Christiani minores I, Paulini Petricordiae Carmina Orientii Carmina Paulini Pellaei eucharisticos Claudii Marii Victoris Alethia et Probae cento (Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum 16), Vienne, Prague : F. Tempsky ; Leipzig : G. Freytag, 1888, cité p. 499-502.
Mss. [ 230.005 CSEL 16

Otto BARDENHEWER, Geschichte der altkirchlichen Literatur IV, Das fünfte Jahrhundert mit Einschluss der syrischen Literatur des vierten Jahrhunderts, Freibourg im Breisgau : Herder, 1924, cité p. 636-640.

Elie GRIFFE, « L’Epigramma Paulini, poème gallo-romain du Ve siècle », Revue des Etudes Augustiniennes 2, 1956, p. 187-194.
Tolbiac [ 8-D-434

Sur les Laudes domini (f. 111v-114v)

Otto BARDENHEWER, Geschichte der altkirchlichen Literatur III, Das vierte Jahrhundert mit Ausschluss der Schriftsteller syrischer Zunge, Freibourg im Breisgau : Herder, 1912, cité p. 428.

Sur le De obitu Baebiani (f. 118r-121r)

Wilhelm BRANDES, « Studien zur christlich-lateinischen Poesie », Wiener Studien 12, 1890, p. 280-316, cité p. 280-281 et 296-7 (et attribution p. 285-97).
Tolbiac [ 8-X-1742

Pierre FABRE, Essai sur la chronologie de l’œuvre de saint Paulin de Nole, Paris : les Belles Lettres, 1948, cité p. 7, 108 (note 1), 130-134.
Tolbiac [ 4-Z-4480

Sur le poème de Drepanius (f. 121r-122r)

Anne-Marie TURCAN-VERKERK, « Un fantôme et un revenant : Drepanius Florus et Latinius Pacatus Drepanius », Helmantica 50, n°151-153, 1999, p. 711-742, cité p. 711, 717, 724 et 728.
Mss. [ 8-PIECE-6403

Sur les poèmes de Florus (f. 122r-124r et f. 162v-166v)

Ernst DÜMMLER, Poetae Latini medii aeui 2, Poetae Latini aeui Carolini II (Monumenta Germaniae Historica), Berlin : Weidmann, 1884, cité p. 508-9.
[ NUMM-95253

L’hymne de Sedulius (f. 166v-168v)

Carl P.E. SPRINGER, « The manuscripts of Sedulius : a provisional handlist », Transactions of the American Philosophical Society 85, 5, 1995, cité p. 171.

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Notice rédigée par Clémence Pelletier (16 mai 2022).