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Fonds Montpensier

Fonds Montpensier
1922-2000
Bibliothèque nationale de France (BnF). Département de la Musique. Paris
960 boîtes soit environ 10 mètres linéaires et de l'ordre de 300.000 documents

Présentation du contenu

Fonds de coupures de presse concernant la vie musicale en France et dans le monde principalement entre les deux guerres.

Biographie ou histoire

La création de l'Association Française d'Action Artistique résulte de l'ambition d'un groupe de personnalités culturelles, après la Première guerre mondiale, de disposer d'un service de promotion de la création artistique française. Ce "Service d'études d'action artistique à l'étranger", initialement logé au sein du ministère de l'Instruction publique, est d'abord confié au pianiste Alfred Cortot, et travaille en étroite collaboration avec le Service des œuvres françaises à l'étranger du ministère des Affaires étrangères. Il est remplacé le 13 novembre 1922, par une "Association française d'Expansion et d'Echanges artistiques" (Journal officiel du 21 novembre 1922). Cette association, reconnue d'utilité publique dès le 16 mai 1923, prend le nom d'Association Française d'Action Artistique (AFAA) en 1934. L'AFAA est fusionnée une première fois avec l'association Afrique en créations en 2000, puis en 2006 avec l'Association pour la diffusion de la pensée française (ADPF). Elle prend alors le nom de Culturesfrance. Enfin cette entité a elle-même changé de statut et de dénomination en 2011 pour devenir un établissement public à caractère industriel et commercial : l'Institut français.

Historique de la conservation

Le fonds été cédé au département de la musique par l'Association Française d'Action Artistique, dirigée à l’époque par Robert Brussel, et dont le siège était situé rue Montpensier à Paris, d’où son nom.

Informations sur les modalités d’entrée

Don, 1948

Conditions d'accès

Fonds communicable, mais des délais liés à des compléments de traitement matériel peuvent s'appliquer.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Les 960 boîtes comptent une moyenne de 300 documents par boîte ; la France est très bien représentée puisque les coupures de presse qui lui sont consacrées représentent 380 boîtes (plus de 100 000 documents). Compte tenu de la variété des pays concernés, les coupures peuvent être dans d'autres langues que le français.

Conditions d’utilisation

Sauf cas particulier, reproduction autorisée dans le cadre général des règles applicables à la BnF.

Bibliographie

Lesure, François. "The Music department of the Bibliothèque nationale" Notes / Music library association, 1978, p. 251-268

Autre instrument de recherche

Avant la création du présent instrument de recherche, le fonds a fait l'objet de différents inventaires, manuscrits ou dactylographiés, pour les ensembles de coupures de presse correspondant à certains pays.

Informations sur le traitement

La majeure partie du fonds se présente dans des boîtes d'archives d'origine, les dossiers intérieurs ayant dans la plupart des cas fait l'objet de traitements de conservation ; les coupures de presse sont estampillées.

Classement

Le fonds est organisé par pays, rubrique, puis dossiers aphabétiques (exemple : France / compositeurs / de Fievet à Français). C'est cette séquence qui constitue la cote d'où résulte l'identification des dossiers de chaque boîte (exemple cote = "France / Compositeurs / Fié. à Fran. [36]" ; comportant les dossiers communicables "Paul Fievet", "André Fijan", etc.). Les coupures de presse elle-même portent en général une étiquette permettant d'identifier le sujet traité, le titre de périodique dont provient la coupure, et la date de publication.

Le fonds comprend aussi des ensembles de coupures non classées, en l'état non traitées et donc non communicables.

Accroissements

Ce fonds a été alimenté, après le don de 1948, au gré de commémorations importantes, d'événements musicaux (comme le Bicentenaire de la mort de Mozart en 1991). Il a pu être aussi enrichi de coupures de presse arrivant avec un autre fonds d'archives (Le Domaine musical, par exemple). Au besoin ces apports sont précisés à leur place