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Grec 2489

Cote : Grec 2489  Réserver
Ancienne cote : Regius 3369
Volume composite très hétéroclite : Ptolémée, Almageste ; Plutarque, De fraterno amore ; épitaphes grecques et latines ; Giovanni Aurispa, poème pour Cyriaque d’Ancône ; Procope de Césarée, Sur les monuments ; anonyme, Lettre à l’impératrice Irène Paléologue ; Scholies à Platon ; Théodose de Tripoli, Sphériques ; Geminus [sous le nom de Proclus*], Eléments Astronomiques ; Proclus, scholie à Hésiode ; Ps-Libanios, Les genres épistolaires ; Hierothéos de Céphalonie, Sur le tremblement de terre de 1637 ; Nil Cabasilas ( ?), Sur le syllogisme ; Démosthène, Lettres ; Lucien de Samosate, La Traversée et Zeus Confondu.
XIVè- XVIIè siècle
Ce document est rédigé en latin et grec.
Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits

140/170 x 195/240 mm.
I-III + (1-10) +(11-23) + (24-40) +(73-79) + (41-46) + (47-56) + (57-72) + ( NN-88) +(89-100) + (101-120) + I-III.

ECRITURE
Chaque unité qui constitue ce codex est d’une main différente, dont seules quelques-unes sont identifiables.
Les ff. 13r à 23v sont de la main de Cyriaque d’Ancône (RGK II, 37), à qui est dédié le poème latin figurant au f. 11v.
Au f. 100v, une souscription de la main d’Ange Vergèce semble l’identifier comme le copiste des ff. 89r-99r, mais cette identification est refusée par E. Gamillscheg (RGK II, 3). Peut-être s’agit-il d’un copiste de son atelier, car le tracé présente des similitudes avec celui d’Ange Vergèce.
Les ff. 48r-56r semblent autographes, de la main de Hierotheos supérieur d’un monastère de Céphalonie.
Le titre bilingue au f. 88r est attribué à la main de Manuel Crisoloras.
Les ff. 57r-69v pourraient provenir, sinon de la main de Jean d’Otrante, du moins de son atelier (RGK II, 232).

DECORATION
Aucun de ces divers fragments ne présente de décoration particulière. En dehors de la rubrication de certains titres, on notera un titre écrit à l’encre bleue (f. 13r), les scholies rubriquées des ff. 73-79, un bandeau décoration en haut des f. 80r et 89r, ainsi que l’espace ménagé au f. 101r pour un titre et une initiale, qui n’ont jamais été tracés.

MATIERE
Papier de différentes qualités selon les liasses :
- ff. 1-10 : papier à fines vergeures sans filigrane visible. Le cahier est pris dans un bifeuillet de papier épais, presque cartonné (ff. 1 et 10).
- ff. 11-23 : papier non filigrané, un peu plus épais que la moyenne, sauf le f. 12 ajouté, qui est l’autre moitié du f. 31 : filigrane d’oiseau, sans doute du XVIIè siècle.
- ff. 24-40 : papier filigrané du XVIè siècle. Il représente un bouquet de trois tulipes inscrit dans un cercle surmonté d’une sorte d’étoile à quatre pointes, proche du numéro 6683 de Briquet (1545-50).-ff. 73-79 : papier filigrané vénitien du XVIè siècle. Il représente un chapeau cardinalice accompagné d’une contremarque AD, semblable au modèle Briquet 3462 attesté en 1521.
- ff. 41-46 : papier filigrané de la fin du XVè siècle : arbalète dans un cercle, n°34 dans le répertoire de Harlfinger. Il est daté des années 1491-1495.
- ff. 47-56 : papier filigrané du XVIIè siècle. Il représente un chapeau de fou à cinq grelots avec deux cornes, posé sur trois billes surmontées du chiffre 4. On ne trouve pas de strict équivalent, mais des modèles approchants, dans le répertoire de W. A. Churchill, modèles335-367. Tous ces filigranes répertoriés sont du XVIIè siècle, attestés principalement aux Pays-Bas.
- ff. 57-72 : papier filigrané de la fin XVè siècle. Il représente une balance aux plateaux triangulaires inscrit dans un cercle, surmonté d’une étoile à six branches. L’attache de la balance, sous l’étoile, est en forme de 8.
- ff. 80-88 : papier filigrané grosses vergeures, de la fin du XIVè siècle. Filigrane de fruit, poire et deux feuilles aux tiges reliées par un cercle. Le modèle le plus proche est référencé dans le répertoire en ligne de Piccard, DE2730-PO-127193, daté de 1361.
- ff. 89-100 : papier filigrané d’une lettre gothique P, de très petit format.
- ff. 101-120 : papier filigrané italien, filigrane de fleur (tulipe ?) sur tige avec deux petites feuilles à la base, semblable au modèle de Briquet 6665 daté de 1518.

FOLIOTATION
Une foliotation continue à l‘encre noire dans le coin supérieur droit. Chaque liasse présente par ailleurs une foliotation propre, commençant en général à 1. On notera l’exception des ff. 11 et 12, par ailleurs numérotés 6 et 7 : ils étaient sans doute placés à la suite d’autre chose, peut-être de l’actuel f. 46, qui est la seule liasse à se terminer par un folio 5.
Par suite d’un déplacement d’une liasse au moment de la dernière reliure, les ff. 73-79 se trouvent entre les ff. 40 et 41. Cela indique que la foliotation actuelle est antérieure à la reliure. Un folio non numéroté est venu s’intercaler devant le f. 80.

CAHIERS
Chaque liasse comporte un à deux cahiers :
- ff. 1-10 : un quaternion encadré d’un bifeuillet de protection plus épais.
- ff. 11-23 : un quinion dans lequel le f. 12 a été ajouté.
- ff. 24-40 : deux quaternions, et le f. 31 en folio supplémentaire collé sur le f. 32.
- ff. 73-79 : un quaternion monté partiellement sur talons, et amputé de son premier folio.
- ff. 41-46 : un ternion.
- ff. 47-56 : un quinion.
- ff. 57-72 : deux quaternions.
- ff. 80-88 : un quinion remanié (dernier folio remonté sur un talon).
- ff. 89-100 : un quaternion et un binion.
- ff. 101-120 : deux quinions.

SIGNATURES
La numérotation en chiffres romains, au milieu de la marge inférieure, compte moins des liasses ou des textes que des cahiers, dans la mesure où ils ont été identifiés comme tels ; C’est la raison pour laquelle on trouve les numéros IV, XI et XII en cours de texte. Les numéro VII et VIII ont été perdus, ou n’avaient pas assez de place.
On trouve deux véritables signatures de cahier : dans le texte de Démosthène (ff. 89-100), le f. 89 porte la signature α’ et le f. 97 la signature γ’. Il y a une lacune dans le texte correspondant à la perte d’un cahier. Les deux quinions finaux (ff. 101-120) portent les signatures α’ et β’.
Dans les Scholies (ff. 24-40), les cahiers sont dépourvus de signatures, mais on lit encore une réclame perpendiculaire au texte dans l’ange inférieur intérieur du f. 32v.

REGLURE
Aucun fragment de ce codex ne présente de réglure très élaboré. Toutes sont tracées à la pointe sèche, et s’apparentent au type Leroy-autel 00D1. La seule exception sont les ff. 57-72, qui présentent deux lignes verticales supplémentaires dans la marge extérieure.

RELIURE
Reliure de maroquin citron de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle aux armes et chiffres royaux. Le médaillon doré situé au centre des plats ressemble aux modèles 1B et 1B bis de Métivier. Les plats sont entourés d’un triple filet doré et le dos, compartimenté, est orné de fers portant le chiffre royal, des fleurs de lis, soleils et étoiles.. Le dos, endommagé dans sa moitié inférieure, porte le titre VARIA / GR. OPUSC. / DE DIVERS. et dans le compartiment suivant : REBUS ET / LYSIAE / LUCIAM / ET PTOLOMAEI.

ESTAMPILLES
ff. 2r, 120v : estampille du début du XVIIIè siècle (1724-1735), modèle Josserand-Bruno n. 7.
ff. 35v, 80r, 99v : estampille du XVIIè siècle, modèle Josserand-Bruno n.1.

Historique de la conservation

L’histoire de ce codex ne peut pas être retracée uniformément. Il est sans doute le résultat d’une composition due aux bibliothécaires royaux du début du XVIIIè siècle, à partir de multiples petits cahiers épars, provenant certainement de collections diverses. La double présence de la cote regius aux ff. 1 et 79(bis) semble indiquer qu’au moins deux groupes différents ont été ajoutés l’un à l’autre.
II est sûr qu’une partie du contenu a appartenu au cardinal Mazarin : la mention Ex Bibliotheca Cardinalis Mazarini se trouve au bas du f. 13r. Il est probable que ce cahier n’était alors pas relié, mais qu’il a été placé dans un ensemble contenant les trois premières liasses, si on en juge par l’effort d’organisation dont témoignent les feuillets insérés portant les titres des différentes sections (ff. II, 12 et 31), toutes de la même main. Rien en revanche n’assure que les liasses suivantes aient également appartenu au cardinal Mazarin.
A la mort du cardinal en 1661, sa bibliothèque est léguée au Collège Des Quatre-Nations, mais ce manuscrit fait partie du lot de 229 manuscrits grecs qu’en 1668 Colbert fit échanger entre la bibliothèque du Collège et celle du Roi. Notre codex contiendrait les entrées 1575 et 1576 du catalogue des ouvrages de Mazarin passés à la bibliothèque royale établi par Carcavy (NAF 5763 f. 219r, voir Omont). Si l’entrée 1576 « Procli Sphaera, Gr. 4° » ne fait pas de doute, on peut être dubitatif quant à l’identification de 1575 « Capita ex prim. Lib. Legum apostolicarum gr. 8° » avec le Paris. gr. 2489.
En revanche, les ff. 79(bis)-88 semblent correspondre à une mention de la lista di stima de 1597, qui répertorie un fragment de Lysias dans la bibliothèque du Cardinal Ridolfi. Ce manuscrit serait-il passé à Mazarin par un chemin intraçable ? Le fait qu’il ne soit pas répertorié dans l’inventaire de décès de Catherine de Médicis pourrait également s’expliquer par le caractère modeste de ce simple cahier. Il est donc également possible que ce Lysias soit resté dans la bibliothèque royale jusqu’à la décision de relier ensemble les restes hétéroclites non-classés dans un but de conservation.
Les ff. 73-79 enfin ont visiblement été arrachés à un autre manuscrit, qui pourrait peut-être se retrouver. Ces folios portent une ancienne foliotation allant de 246 à 252. En absence du reste de ce manuscrit éparpillé, il nous est impossible de retrouver son contexte ou de retracer son histoire.

Présentation du contenu

ff. 1-10 : Ptolémée, Almageste (extrait du livre II, chapitre 6), éd. J.L. Heiberg, Claudii Ptolemaei opera quae exstant omnia, Leipzig Teubner, 1898. Πτολομαίου ἔκθεσις τῶν παραλλήλων ἰδιωμάτων, Inc. Τὸν αὐτὸν δὴ τρόπον τούτοις καὶ ἐπὶ τῶν ἄλλων... Εxpl. …ἑαυτοῦ πᾶν ἡμισφαίριον, ὑπὸ γῆν <δὲ> τὸ νοτιώτερον.

f. 11r : « ex ethica Plutarchi de fera dilectione », traductions latines de passages de Plutarque en grec au f. 23.

f. 11v : Epitaphes de Sappho en grec et en latin (le deux vers latins se retrouvent dans le cod. Berol. Ms. Diez. 29 f. 245) ; épitaphe d’Homère ; Poème de Giovanni Aurispa adressé à Cyriaque d’Acône : Inc. Ennius inferna dicit de sede salutem… Expl. Sedes dicta tibi est hic Cyriace tua.

ff. 13r-22r : Procope de Césarée, Des Monuments (I, 1 à I, 2, 19), éd. G. Wirth (post J. Haury), Procopii Caesariensis opera omnia, vol. 4, Leipzig Teubner, 1964. Προκοπίου ῥήτορος τοῦ καισάρεως ἔκφρασις εἰς τὰ κτίσματα τοῦ Ιουσινιάνου καίσαρος. Inc. Οὐκ ἀρετῆς ἐπίδειξιν ποιεῖσθαι ἐθέλων…, Expl. … ἀμφ’ αὐτοῖς ἀμήχανα εἶναι / Καὶ τὰ λοιπά.

f. 22r : inscription honorifique latine de Macerata, CIL 09, 05747. Cf. Ciriaco d'Ancona e la cultura antiquaria dell'Umanesimo. Atti del Convegno Internazionale (Ancona, 6-9 febbraio 1992), Reggio Emilia 1998, pp. 173-183. L’inscription est accompagnée de quelques notes de commentaire en latin, de la même main qu’au f. 11. Il s’agit de la même inscription que Cyriaque d’Ancône a copiée de sa propre main dans le Cod. Vatic. Lat. 218, à d’infimes variations près.

ff. 22v-23r : lette anonyme adressée à l’impératrice Irène. Inc. ἁγία μου δέσποινα... Expl. τὸ περὶ τῆς φιλαδελφίας μέρος.

ff. 23r-23v : Extraits de Plutarque, traduits en latin au f. 11, tirés du De fraterno amore, éd. J. Dumortier, Œuvres Morales, Tome VII, 1ère partie, CUF Paris 1975.
478D Inc. Καίτοι τὸ παράδειγμα τῆς χρήσεως… Expl. … σοφίας καὶ συνέσεως. La main latin a ajouté en début de la citation : ἐν βιβλίῳ ια᾿. 480C Inc. Ἀπολλωνίδα γοῦν τὴν Κυζικηνήν…, Expl. … φοροῦσιν ἀδεῶς διαιτώμενον.
Il semblerait que les deux extraits de Plutarque sur la fraternité aient été choisis par Cyriaque d'Ancône pour un discours (un texte ?) à propos de la fraternité entre les fils de l’empereur Manuel II. C'est ce que semble indiquer la note autographe (ou recopié ?) au f. 23v. Dans ce cas, la rédaction de ce passage se situerait entre 1421 et 1425, puisque Jean (VII) Paléologue y est appelé ‘basileus’.

ff. 24r-40v : Scholies anonymes à Platon : Euthyphron, Apologie, Criton, Phédon, Cratyle et Théétète, éd. W.C. Greene, Scholia Platonica, American Philological Association, 1938. Inc. τὰ εἰς τὸν Εὐθύφρονα σχόλια…, Expl. … καταφατικόν ἐστιν ἐν ἴσῳ τῷ [vacat. ff. 35v-40v : vacat.

f. 73r : Théodose de Tripoli, Sphériques (extrait 4b avec une figure), éd. J.L. Heiberg, Theodosius Tripolites. Sphaerica, in Abhandlungen der Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen, Philol.-hist. Kl. N.F. 19.3,Berlin Weidmann, 1927. Les sept dernières lignes ne proviennent pas du texte de Théodose, comme un lecteur postérieur l’a bien remarqué.

ff. 73v-79v : Geminus [= Proclus*], Elementa Astronomiae, éd. G. Aujac, Géminos. Introduction aux phénomènes, CUF Paris, 1975. Le texte est mis sous le nom de Proclus, avec pour titre : Πρόκλου σφαίρα. On trouve dans l’ordre les chapitres 4, 5, 15 et 3. A la fin du f. 79r : τέλος τῆς τοῦ Πρόκλου σφαίρας.

79v : scholie à Hésiode (Les Travaux et les Jours) de Proclus, éd. T. Gaisford, Poetae minores Graeci, vol. 2, Leipzig Kühn, 1823. Inc. ἄστρα δὲ ἀπλανῆ λη, Ἄρκτος μεγάλη…, Expl. … ἢ [καὶ] ἐλάττονας <μοίρας>.

f. 41 : folio vide, à l’exception de la mention répétée : γένος τοῦ Εὐριπίδου ποιητοῦ.

ff. 42r-46v : Ps-Libanios, Les genres épistolaires (1-78), éd. R. Förster, Libanii opera, vol. 9, Leipzig Teubner, 1927. Λιβανίου σοφιστοῦ ἐπιστολιμαῖοι χαρακτήρες, Inc. Ὁ μὲν ἐπισταλτικὸς χαρακτὴρ…, Expl. … Μὴ νόμιζε τῶν συμβάν[των… Traduction française de P.-L. Malosse, Lettres pour toutes circonstances, Belles Lettres, 2004.

ff. 47r-56v : Decription terraemotus qui in Cephalenia insula exstitit anno 1637, 30 sept., st. Vet., auctore Hierotheo Abbatio, archimandrita Cephaloniensi, ejusdem manu exarata. Ce titre est la traduction latine au f. 47r du titre grec f. 48r. Le texte pourrait être autographe. ff. 47v et 56v : vacat.

ff. 57r-72v : Lysias, Eloge funèbre, éd. C. Carey, Lysiae orationes cum fragmentis, Oxford University Press, 2007. Λυσίου ἐπιτάφιος, Inc. Εἰ μὲν ἡγούμην οἷόν τε εἶναι…, Expl. … ὀλοφύρεσθαι τοὺς θαπτομένους / τέλος. ff. 70r-72v : vacat.

ff. 80r-88v : Nil Cabasilas ( ?), Sur le syllogisme. Ce texte inédit n’est pas répertorié parmi les œuvres du métropolite de Thessalonique. Titre : Τοῦ ἁγιωτάτου καὶ μακαρίου πατρὸς ἡμῶν Νείλου ἀρχιεπισκόπου Θεσσαλονικῆς, περὶ συλλογισμοῦ. Inc. Εκοπός ἐστι τῷ συντάγματι διδάξαι περὶ τοῦ εἰδους τοῦ συλλογισμοῦ..., Expl. αἰς τοῦσ εἰρημένους Δας ἀνάγονται τρόπους.
A la fin du f. 99r, un titre bilingue encadré attribué à la main de Manuel Crisoloras : Γραμματϊκὴ καὶ λόγοι δημοσυένους / gramatica et sermones demosthenis. Le texte de Démosthène qui suit, copié au XVIè sièle, n’est pas celui désigné par ce titre, s’il s’agit effectivement de la main de Crisoloras.

ff. 89r-100 : Démosthène, Lettres, éd. W. Rennie, Demosthenis orationes, vol. 3, Oxford Clarendon Press, 1931. Δημονσθένους ἐπιστολαὶ, Inc ; Παντὸς ἀρχομένῳ σπουδαίου…, Expl. … βούλεσθ’ ἕξειν ὑπολαμβάνητε. εὐτυχεῖτε / τέλος. F. 99v-100r : vacat. F. 100v : note en haut de la page : Χειρὶ Ἀγγέλου Βεργικίου τοῦ Κρητός.

ff. 101r-114r : Lucien de Samosate, La traversée pour les Enfers ou Le Tyran, éd. J. Bompaire, Lucien de Samosate, Œuvres, opuscules 19 (vol 2), CUF Paris 1998. Inc. <Εἶεν, >ὦ Κλωθοῖ, τὸ μὲν σκάφος…, Expl. … στρατηγικὰ παρὰ τὸν βίον.
Ce dialogue est précédé d’une note mise sous le nom de Planude (en rouge en haut). La note ainsi que le texte laissent la place à une grande initiale qui n’a jamais été ajoutée.

ff. 114v-120v : Lucien de Samosate, Zeus Confondu, éd. J. Bompaire, Lucien de Samosate, Œuvres, opuscules 20 (vol 2), CUF Paris 1998. Inc. <Ἐγὼ> δέ, ὦ Ζεῦ, τὰ μὲν τοιαῦτα…, Expl. ἄκων τι ἀγαθὸν ἔδρασεν, οὐδὲ […

Bibliographie


Bianconi, D. « Un nuovo codice appartenuto a Manuele Crisolora (Pal. Heid. Gr. 375) », Segno e Testo, 11, 2013, p. 381.
Métivier J.-M., « La reliure à la Bibliothèque du roi de 1672 à 1786 », dans B. Blasselle (éd.) et L. Portes (éd.), Mélanges autour de l’histoire des livres imprimés et périodiques, Paris, BnF, 1998, p. 131-177.
Muratore D., La biblioteca del cardinale Niccolò Ridolfi, Alessandria, 2009
Omont H., Anciens inventaires et catalogues de la bibliothèque Nationale, vol. 4, Paris, 1913, pp. 280 sqq.


Notice d'H. Omont issue de l'Inventaire sommaire des manuscrits grecs de la Bibliothèque nationale (1888) :

Grec 2489 –Ptolemaei expositio parallelorum, magnae constructionis lib. II, cap. VI (1) ; - « Ex ethica Plutarchi » lat. (11) ; - « Epitaphium Sappho poete » (11v) ; - « Aliud eiusdem » lat. (11v) ; - « Epitaphium Homeri poete » (11v) ; - Joannis Aurispae versus, lat. (11v) ; - Procopii rhetoris fragmentum de aedificiis Justiniani (13) ; - Inscription Coloniae Helviae Ricinae, apud Maceretum, lat. (22) ; - Anonymi epistula ad Irenem Palaeologinam (22v) ; - Anonymi scholia in Platonis Euthyphronem, Socratis Apologiam, Critonem, Phaedonem, Cratylum et Theetetum : Δίκη ἡ ὑπὲρ ἰδιωτικῶν... (24) ; - Procli sphaera (73) ; - Libanii characteres epistolici, initium tantum (42) ; - « Decription terraemotus qui in Cephalenia insula exstitit anno 1637, 30 sept., st. Vet., auctore Hierotheo Abbatio, archimandrita Cephaloniensi, ejusdem manu exarata » (47) ; - Lysiae oratio funebris (57) ; - Nili, Thessalonicensis archiepiscopi, opusculum de syllogismo (80) ; - Demosthenis epistolae, scripsit Angelus Vergetius (89) ; - Luciana cataplus sive tyrannus (101) ; - ejusdem Jupiter confutatus, fine mutilus (114v).

XVIè siècle. Papier. 120 feuillets. (Mazarin.-Reg. 3369.) Petit format.

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Notice rédigée par Anne Weddigen, mais 2016.

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2016

Felipe G. HERNANDEZ MUNOZ, Manuscritos griegos en Espana y su contexto europeo, Madrid : Dykinson, 2016, cité p. 111, 164, 193, 200. — 8-IMPR-12896.